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appelé
OLEA.
• ratteiuion des observateurs sm
O L I V I E R .
a nécessité de mieux établir
distinctifs des espèces.
3I. Olea lifem.
1ER de deux saisons. PL. 3O. FIG. C.
« La seconde espèce que j'ai le premi
qui estpres.pie commun dans le village
Cet Olivier se nomme, daus le pays ct au
grandeur médiocre; mais ses branches
font im agréable effet, ct larbre
L'écorce de sa tige et de ses bran
aux maladies des antres Oliviei
verdure et la bl.-mchcur de ses fe
que, même à une certaine dist;
ayant uue forme particulière el
r observée, dit M. Baltiloro, est un Olivier
de la Rochctta, près de la ville de Venasso.
environs, Oliva Santaua. L'arbre est d'une
toutes régulièrement cintrées , arrondies,
?uie un ballon reposant sur une colomie.
hes'est lisse, bien compacte, et elle n'est pas sujette
, Lcs feuilles sont plus longues ct plus larges, la
Iles est plus brillante que celle des autres; de sorte
ice, on reconnaît cet Olivier au milieu des autres,
aturellenieut fort élég.nite.
•tes d'Olives, et il donne des fieurs deux fois, mais
•s. Des premières fleurs sorlent des Olives qui sont
pointes. Leur couleur est vert-clair; leur chair est
•ur ordii:
)uleur r(
» Cet Olivier produit deux s
successivement les unes aux aul
grosses, longues et terminées c
médiocre ; leur noyau est d'une gro
maturité, elles ne prennent qu'une
minées sur les branches h fruit.
J) Les Olives qui sortent des se
«ont d'une petitesse extrême, cl
cependant, eu égard it leur volu
presque invisibles, mais extrênieni
Olives sout fort douces, ct
d'huile excellente; mais les
TVous croyons devoir rapporti
vier, qui ne nous parait pas
communiquée par M. Bern<-
raïueaux d'un Olivier qui m
, la secon.f
:urs de l'aut,
•appes, dontpi _
ienl pas plus gros que des grams ci
^ Ciaridel fait niention d'une espèce
observée aux environs if Aix et t
nt je vous adresse des écbanlillc
dans l'état de leur plus grande
obscure. Cos Olives sont dissé-
;omles fl^
cha
de ju
•r les i
;de
.•nienient poi
e sout, eu q'
i.scaux les dé
une au
différente dc
•d. « Je von:
ïppartient, el qni fie
aux mois d'octobre
ircpie qu
Lisque toutes 1" ; (Jlives
ardives, puisque
5 Olives ordinal
des grains de i
is petits que cet
• rver sur le
ehasarderi
r les mê
. . . Jo s.
exanui
noinbi
iioyaux n'etaïc
pas d'amande.
blables,et je 1'
rente de colle,
nés des fleurs t
la grosseur de:
Olives comnie
infiniment pli
N'ayant pu ol
lit les peuis fruils cjuc M. Ber
rju'avec cloute (juelqucs conjecli
niqués secs, uous
de ces fruils singi
qui s.mt évidemment dues aux fleurs <lu p
sur ies mômes grappes, dc fruits jiarfuite
dcrnn-avorlés faule d'une fécondation sulfi:
rienccs (jue nous avons faites, fété dernier
;t qui sonl disposées
les baies (hi Gcnièvi
très-abondante; les noyaux sont
mmc la pointe d'une aiguille. Ces
Icpie sorte, que dc petiles vessies plei
rent dès qu'elles conunencei
; singularité touchant une ^
:ellc\le M. B.ittiloro, et qu
dresse, nous écrit ce demi
irit deux fois l'année
ct de novembre. Ei
)u arbre port^
;nt très-pctitet
lillel. O
n grappes,
. Elles ont
mûrir ».
.-ariété d'Oli-
,i nous a été
er, dc petits
, la première
1 allant pour
ait un grand
i, el dont les
r, contenaient
;l'Oh%
le Mai
-appcs 0
•té à croi
,u pas dc pépi
i produit des fruits sem-
; mais elle est très-diffépetits
fruils ue sonl pas
•onve des Olives qui ont
ju'il en est dc
s , et qui so)
ces petiles
it toujours
nt )i
iers. Ces pelites Oliv
•nt d
a r d r
;ur la formation
donl !e noyau est dépourvu d'amande, et
•inlems, i.ui.^(|u'clles sont accompagnées,
ent conformés, seraient-elles d(^s ovaires
nte par le |)ollon des clamines? Des expi=-
>ur une espèce d'un genre fort différent, à
la vérité (/»o;3fl('er Wrccni ) , nous ont appris que si, dans cette espèce, on retranchait
les étamines avant l'épanouissement de la fleur, rovairo continuait à se développer et
à grossir i)cndant plusieurs jours; le sligm.ite surtout prenait un accroissement remarquable;
enfin les pétales, aulieu de tomber quatre a ciuq lieurcs .iprès l'ouverture
de la fleur, se fanaient sur la tige, après avoir i>ersisté pendant six à huit jours : le
tout sans doute pour attendre les émanations de la poussière fticondanle. Dans
l'Olivier dont il ost maintenant question, ne serait-il pas de même possible qu'une
grande partie des fleurs, ayant éprouvé une castration nalurelle par ravorlemcnt des
étamines, le pistil de ces mêmes fleurs eût pris uu développement plus considérable,
soit parce que la sève, qui se serait porlée sur les étamines, se sera portée toute
entière sur les parlies femelles; soit parce que celles-ci auront continué h croître
pendant quelque tems, en attendant une fécondatiou qui n'aura pas en lieu; ct enfin,
ces pistils, développés en fruits imparfaits, seront restés sur l'arbre, soutenus par la
force de la sève de celui-ci?
Quoique cc ne soit peut-être qu'un objet dc curiosité dc chercher à connaître
d'une manière exacte la formation de ccs fruils extraordinaires, nous les avons fait
représenter d'après les échantillons qni nous ont été envoyés par M. Bernard, et nous
en donnons ici la figure. PL. ÔO.FIG. C . , eu in^itant les amateurs, et partic.nlièreratmi
l'observateur éclairé qui nous les a fournis, à examiner de nouveau ct k suivre avec
attenlion l'Olivier dont il est ici question, ou les autres variétés qui pourraient peutêtre
produire quelque phénomène semblable.
Var. 32. Olea sempcjlorens.
OLIVIER de tous les mois.
« La troisième espèce (ajoute M. Baltiloro, dans l'articIc déjà cité de M. Parment
i e r ) est nn Olivier qni rapporte des fruits quatre ou cinq fois par an, suivam la
température des saisons. Il commence à fleurir au mois d'avril, et continue jusqu'au
mois cle septembre. Les Olives sont petites, leur forme est un peu ovale; leur couleur
est noirâtre, l'huile est délicieuse. Fran(:ois Longano, renommé en Italie par sesconnaiçanccs
en littérature, me parlant un jour des Oliviers, me dit avoir lu dans uu aucien
auteur grec, que dans la ville de Coriolanum, près celle de Venasso, il y avait un
Olivier qui donnait des fleurs et des fruits chaque mois, et que cc Grec, donl il ne
s'est jamais rappelé le nom, raconte celle chose comme un prodige. Comme cette
ville, aujourd'hui devenue uu village sous le nom de Ciurlano, est pou loin de mon
chateau, j'y suis allé exprès pour voir s'il nie serait possible de retrouver quelques
traces de cet arbre. Heureusement, jiar les soins dn curé du village, je découvris cinq
des Oliviers en question; et y ayant retourné au mois de septembre, j'y trouvai
quatre diverses e.spèces d'Olives, ct les dernières fleurs jionr la cinquième récolte. Ces
Olives sontnomnuîos Olive cVogni mcse { Olives dc tousles mois ) ii.
Il serait saus doute plus curieux (pi'iilile de cultiver on France l'Olivier dont parle
M. Baltiloro; car, d'après cc qu'il dit dc la petitesse des fruits de cct arbre, i! ne
pourrait être d'nn produit avantageux. ^L Bernard nons a communiqué quelques
observations qn'il a faites sur des Oliviers de Provence , auxquels il arrive souvent de
fleurir j>lusicurs l'ois dans le courant do l'année; mais il est porté à croire que cctte
propriété de (lonrir jdusieurs fois par an appartient à .lifféreiites varii'lés, et qne ces
aenraisonsnmllijdiées licnncnl à ia iialiue dn climat, dc manière (juclemême Olivier
qui fleuril (jnatre àcincj foispar an dans le royaume de Naj)les, ne donne des fleurs que
denx il troi.s fois en Provonc.c, tandis ([ucdaiis les conlrées dc l'Orient el du Midi, où
le froi.f dc l'hiver no se fail jamais semir, el où la vogélalion des jdaulcs n'est jamais