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variétés d'Olivier? J e remarque déj'a dans des plants pi'oduits par des Olives dc la
•même sorte, des différences dans le feuillage, qui m'en annoncent pour le fruit. On
doit U)ujours senior les Olives donl le fi'uit ct l'arbre sont le plus ]>crfectionnés. Les
Oli\essauvagoslèveiU en pbis grande proportion <piclesan.'res; nnùs elles nedonncnt
pas des plaïUs aussi lisses et aussi beaux.
« L o p i n s grand inctnivénient (jue l'on ait pu rcprocber aux semis d'Olives, c'est
celui dc rcsl<.'r si loiig-tcnis cn terre sans pousser. J'ai cssavé de le détruire, ct j'y ai
réussi, eu moltant au mois dc mars «les novaux d'Olive dans dnsnblc irais ct en
los y laissant juscpVà la fin du mois dc janvier suivant. Ou si-nie alors ces noyaux,
<pii ne tai'dent pas ;i lever. Si on attendait plus tard, on trouverait tous les germes
<iéveloppé5, ct la j.iupart se casseraicnLonlcs touchant jx.ur les mettre en place. C.ciuniédiodc
[irocure i'av.antage que les petits Oliviers ont Ic^ icnis de devenir forts avant
r a i i x . S,«™ gcItT
l'hiver, Uindis qu'ils courent le danger dc succomber aux fortes gelées, .[iiand ils a
commencé ii pousser au mois d'octobre, i\ moins qu'on ne prenne des précautions
ptnirles cn préserver. »
qnéos s iir l'OIivùr
l c s j c , mes sujcls
Toutes les o.-ipèces de greffes peuvent t-tre pratiqui
m prcmio
écusson est la seule qu'on doive mettre cn i
ou sur les sauvageon.-, provenan, de plant arraché dans les bois. On nttcndra pour
greffer CCS dernit-rs qu'ils aient bien rejiris dans la pépinière ou dans la plantatitm oii
ils seront placés. Lc nionumt favorable, pour les uns et les antres, est le mois do mai,
tems pendant lequel ils sont dans le fort de la sève. Il est préft-ralilc de greffer les sauvageons
rcz-tcrrc, 'a le faire aiHrcment, parcc qu'alors la sève est plus immédiatement
portée vers la grefl'e, et que, dans le cas oii lu lige viendrait ii jiérirpar un accident
quelconque, on a plus d'espérance de voir jiou.s.scr des rejetons qui n'auront pas bec
soin d'être cntc-s de nouveau. I.a greffe en i'cntc et celle en couronne ne convicntient
que pour les vieux arbres dmit on venlchanger Ja (piajité (in IVuit. On peut ccpen-
(lant les greffer ausssi on écusson, en innlti]>liaiu les écussons selon «pi'il y n de
branches principales, et eu choisissant, pour les placer snr cclies-ci, los endroits
oîi l'écorce est la plus unie. On pose ordiniii rement sur chaijuc branche deux écussons
opposés l'ini à l'autre.
L'Olivier croit lentement ' et prcdem tarde crrscp?Uis Olivir. Viar.. Georg. TI);
niais, comme l'observe Pline, Ih'siode a été trop loin, on disant que jamais hnmmc
n avait vu le fruil d'nn t>ll^ ier (pi'il avait planté. Les jeunes arhrcs venus de noyau,
ct gouvcrnt's commc nons l'avons indiqué, connucnceront ii rapporter (ptclqucs fruits
avant d'avoir dix uu douze ans, ot au bont dc vingt-cinq ii trente, leurs récoltes seront
danslccasde contenter lo propriétaire. Lesbént-liccs qn'oti a h espérer d'une nouvelle
plantation d'Oliviers, dc quelque manière qu'elle ait élé faite, sont toujours un peu
tardifs, à la vérilé; mais si on no voit pas Irnctilicr tout de suite les arbres qu'on a
jiJantés, comme ans.si dans les premiers tcms ils ne <liininncnt nnllcmcni la fertilité
de la terre, les produits de celle-ci conlinueronl d'ctrcii peu près les mènies qu'avant
laplanlatiou, ct le cultivateur, cn attendaiU les fruils de ses ai brcs, sera dédommagé
par les réc.ohes ordinaires des grains qu'il scmera cliatjue année.
Lorsque r o i i vie r est nne fois j-laïué ct <]ti"il a pris une certaine i'orcc, il ne demande
pas beaucoup dc soins, et-c'<kait l'ojiiniim des ajjcions. (.ohunolle a dit : Dninis tameii
arhoris cul tus sinijAicinr, quam vincaruui est, lo/igr(iiu; ex am/ribus slirpiOiis
(i)M- Audiberl croU i|N'i>n doil prffcifcp, en g^iAnl, le icirMii .nu salle pour faire geiim-r des iioj-oiix ou <]« amoiicli'j,
pnrceiiu ila-eslap<rçii plusieurs fois ijne U rndicuie tles iioynoj giTiufs iluns le soWe liuiiiissai! iiu lontacl (lel'nir, «u momtiiC
uuCon roulait le» repiijuei-. Ci l iaïonvéïiicnl ii avail pas lieu pour ceux qui avdieiil fié inisdau.ilu iciieau lutii consummé.
minorem unpens^ am desiderat Olea. Lib. cap. 7. Virgile avait aussi
précepte dans le second livre de ses Géorgiqiies ;
Comrà non ulla est Oleis cultura : neque illoe
l'rocurvam expectunt falcem, rastrosque tenaces:
Ciini semel hoeserunt arvis, onrasque fulemnt,
Ipsa satis tellns, cùm tlciUe rechulitur unco,
Sujjicit Ituînorem, et gravidas cum vomere frn^es.
Hoc pinguem et placitam pad nutritor Olivam.
dit M. Bi
et de trè
oqnc
dlem(
isda
ce Lors([u'on a étudié l'Olivier dans les climats chauds,
a eu occasion d'en voir nn grand iit)ud)re de ibrt beaux
chemins, entre des rochers, dans dt?s lerres incultes, e
arbres foresl.iors, on ne peut guère se dispenser de recor
propres à favoriser le développement de cet arbre nond'etre
essentiels lorsqu'il a pris son essor, ct qu'il a acqi
r d , c t l o rs
•oductifs s
isinage d',
les laboui
t planté, ils c^
les campagnes
vation qui lui convient ».
Dans l'ile de Corse, en Afrl.pie, ct dans plusieurs contrées
que les Oliviers sont plantés, ou les abanilonne ii la nature et c
liberté, sans jamais les laillcr ni les fumer, ct souvent menu
pied; mais dans des pays moins chauds, sous un climat plus i
exigcnl plus de soin cl dc travail; il faut leur domier des lu
déterminées, les fertiliser par des engrais, ct enfin les lailf
r. On lali
deux fois chaque année, en automne et au priutems. Comn
c la plup;
cultive provienneat de boutures, el tpie plusienrs de leurs
surface de la terre, ou au moins n'y sont pas beaucoup enfoncées, le
être peu profonds, soit qu'on les fasse à la cliarruo, soit qu'oh les fi
autrement on blesse ct
arbres. Si les Oliviers sout
Ibnccnt profondément, on peut labou
ont toujours un grand avantage sur
plus fiicilciuent les séchere.sscs cons
tirant leur nourriture des parties pro
plus abondantes à la surface dc la toi
On poul scnicr également dos lé;
01i\ icrs ; les uns cl los autres y réuss:
engrais abondans, ct s'il y n assez d'
libre circulation do l'air el dc la htm
semer trop près du tronc des ai brc;
amour de chacun d'eux.
détruit beaucoup déracinés, ce qi
venus de noyau, comme leurs r
Lescngrai.-, dc tonte e.spèce con-xic
leurs. La liimle de pigeon, tpi
et les crottins dc brebis, conv
vicrs placés dans nn sol sabl
moins .superliciellcnie
I'
l'éléilu
Levant, nne fois
1 les lai.sse croître en
sans les labourer au
gourcux, ces arbres
lours h des époques
aire los Oliviers
; t de ceux qu'on
upontprès de la
labours doivent
la bêche ;
ihlos qui
;lcs du sol,
iffaihiitetépuise les
lies pivotantes s'cn-
Ces derniers arbres
;t <p>"ils supportent beaucoup
irrivcnl souvent on été, et qne ,
Is permettent dc faire des recolles
inies ou des céréales «lans liîs terres plantées en
)nt, si on a soin de répandre sur le terrain des
tcrvallc entre chaque arbre pour permettre la
•re. On aura seulement la précaulion de ne pas
et dc laisser vide un espace dc quelques pieds
colline:
des c
rogni
:s d(=parleniens uu
lens luuuains. Dai
:le corne ct de eu
nMcniicnt à fOlivic
.appelle, on Provoii
ment ii prescpie ton.
.nix et caillontciix ,
o..aux-..nu] engrai
s terres calcaires et.
)|U nn bon engrais
alciir excessive ipii
les Olives,
un bou engrais ;i
les ph
•e Cl en I
les terra
is cl.
les fci
il l'Oli-
Il les meiligucdoc,
Colombine
>; mais pour les Olini
dc la plupart de.<
iplns utile que ccln
les vieux chiffons, le;
les terres légères il;
des arbres e