68 OLEA.
6. O L E A excelsa.
O. foliis ellipticis, acutiusculis; racemis axillaribus
simplicibus; bracteis peifoliatis ;
infimis cjathiformibus persislentibus ; superioribus
foliaceis, iiiagnis, deciduis.
O L I V I E R .
OLH^JER élevé.
O. à feuilles cllijitiques, unpen aiguts-j
grappes axillaiiTS simples; à bractéesp^j.
foliées ; les inférieures en forme de cou|)c,
persistantes; les snpérieures foliacées,grau.
des, caduques.
OLEA excelsa. AIT, Ilort. Kcw. i. p.ig. I/f- VAHL. Symb. 3. pag. 3. ESUM. I. p.ig. 42.'Wau,
Sp. I. pag. 4<>. PiîRs. S\Tiop. I. pirg. ç».
L ' i a d i v i d u de cette espèce, qoe nous avons vu dans le jardin de M. C e l s , ne forciaii
q u ' u n arbrisseau de cinq ii six pieds haut; mais d'après la vigueur ct la longueur
des pousses d'une année, dans de jeunes sujets qui étaient en pleine terre, nous
croyons qne, dans son pays natal,- cct Olivier peut s'élever ;i viiigt ou trente piedî,
L'écorce du tronc ct des branches est grisâtre. Lcs feuilles sont opposées, rélrecic<
a lenr base en un court pétiole, ovales et ovales-oblongues, ou obtuses, ou un peu
aiguës, très-glabrcs, luisantes ct d'un beau vert. L c s fleurs sont blanchâtres, disposées
sur des grappes simples, axillaires, munies de bractées embrassantes, dont les inférieurcs
sont persistantes, ayant la forme d'une coupe, et les supérieures grandes,
foliacées , caduques. Nons n'avons pas vu les fruits.
C c t Olivier, originaire de l'ilc de ^ladèrc, est cultivé dans les jardins de bolaniq®
ct chez quL'hpu-s curieux. Il fleinit en avril ct mai. On le multiplie de marcotte-.
Dans le clinnit de Paris on le serre, pendant l'hiver, dans l'oi.angcrie ; il y a tontliei
de croire qu'on pourrait le conserver en plein air dans les départemens du midi.
7. O L E A fragrans. Tab. ii'j. OLIVIER odorant. PL i>4.
O. foliis ovato-lanceolatis, serratis; pednn- 0. .à feuillts ovalcs-lajicéolécs, denléesenscif;
culis subcorjmbosis, terminalibus axilla- à fleurs axillaires ct terminales, disjiosct.'
ribusfjue. nn peu en corymbe.
OLE^. fragrans. THUSB. FÎ. Jap. 18. t. 2. L.\M, Diet, 4. pag. 544. WILLD. .Çp, I. PAG,I5,|
W A .. E.VIR.M. I. pag. 43. PERS. Syiio]). i . ]>ag p.
C e t 0]i\ier devient un arbre assez fort dans son pavs natal; daus les jardinsà
P a r i s , où on le tient en caisse, il ne fornie qn'im arbrisseau dc cinq à six pieds
haut; son écorce est grisâtre, et sa tige droite, rameuse. L c s jeunes rameaux, lissci
et ver<làtres, sont garnis de Icuilles oppo.sées, rétrécies en pétiole h l e u r base, ovdei
on ovales-lancéolées, longues de deux ix (juatrc p o u c e s , glabres, lisses, d'un vcnui
peu foncé en de.ssus, les unes entières, les autres déniées en scie. I.cs fleurs srt
pédonculées, disposées six à douze ensemble, en petits boutpuiLs, au somnK'td«^
rameanx et dans les aisselles des feuilles supérieures. Chaque pédicule particnlicrn
que six h h u i t lignes de long; il est réfléchi de manière que la fleur est un peu pel
dante, et il poUe à .sa base une pelile bractée. L e calice est très-petit, k peine sensible
La corolle se partage en quatre divisions |)r()f()ndes, o\ales-oblonguos, obtu,se,«,iii
p(;u chariuics, de coiilcur blanche. Les étamines sont très-courtcs. Le stvle, d
f i l i f o r m e , terinitK' jiar deux sligniatcs aigus.
I . ' O l i v i c r odorant croit nainrelh-ment ;i la Cl l u n e , au Japon ct à la Cocliincliine.li
est c u l l i v é au Jardin des Plantes de l»aris et dans celui dc jdusicnrs amateurs. 11 fleiivi:
<laiis les mois d'août ct dc septembre; ses fleurs rt-pandent une (ideur ih-hciciisc. h
(Illinois los mêlent <lans leur the! pour Ini d<jnncr plus de parfum. Il o.st probable qc'
col arbro pourrait s'acclinialer dans nos provinces méridionales ; un est obligé, <l.iti5l(|
>"'jrd, do lo mo.tlro 011 caisse, afin <h; pouvoir le préserver du froid peiid.iiit l'iiivci.O!
le multiplie de marcottes.
O L I V I E R .
O L I V I E R à pcUU fruils.
feuillus ellijiiiqucs, aoumini
srie; à grappes Lenuiiialts.
O.
6 9
:s, déniées
O L E A .
8. O L E A naicrocarpa.
O.foliis ellipticis, acuminatis, serratis;
cemis terminalibus.
O L F A m/'crocrt/Y;«. VAIU.. ENIINI. I. pag. /j3.
Celte espèce croit naturellement à la Cocbinchine.
ç). O L E A lancea. OLIVIER élancé.
O, foliis lineari-la n ceolatis, acutis ; ßorihus O. à fe u illes liiicai rcs-lanccolces, algues ; à fleurs
panictdatis terminalibus; drupis ovatis, en panicule icrniiiiale; ii drupts ovoidcs,
acutis. fiigtis.
OLI'iA lancea. LAM. III. n. jfi. Dirt. pag. VAHL, F.iuim. I . pag. .',0. PKRS. Synop. i . pag. 9.
f.es rameaux dc cci arbre sont grêles, revêtus d'uue écorce grisâtre, chargée de
quelques points ou Luborcules Irès-pelils. Les l'ouillcs sont opposées, linéaires-lancéolées,
aigues, rétrécies on pétiole ii leur base, longues de deux ;i quatre pouces ct même
plus, larges de six ii sept lignes, glabres des deux cotés, lisses ct luisantes en dessus,
chargées en dessous d'une seule nervure, les nervures latérales n'élant pas sensibles.
Les fleurssont disposées en juiniculc terminale, dont les premières ramilications
partonl dn même point; les autres sedivi.sent et se subdivisent en pédoncules opposés.
Ces lleurs sonl pelites, d'une cotdeur blanchâtre ; leur calice est très-court. L e s fruils
sont de petits drupes un pou aigus, de la grosseur et dc la forme de nos olives sauvages.
C e l l e espèce a élé observée a l'Islo-de-France par Commerson; nous en avons vn
des échantillons cueillis dans leur heu nat.al par M. Jos. Martin, et conservés dans
l'herbier de M. dc Lamarck. Elle n'est pas encore cultivée en l'i-ancc.
io.(")LE.\c.hrysophylla.
O L I V I E R cbrysophyllo.
V. foliis lanceolatis, utrintiuc
deux
rubiginos is nitidis; Jloribus ;
culatis, axilla ribus.
OFKA chrysophj Uu. LAM
y, subtùs O, à feuilles laiùcoléc.s, aiguës à leu
oso-pani- e-vtréiiiitcs, roiiilli'cs ct lui.saiiies en dessous ;
ùflenrs eu grajijicspaniciilées,axillaires.
• Dicl. pag. G4i. PERS. S.\oop. 1. pag. 9.
Cct Olivier ne diffî'i-e diî l'ospècecoinmune que parce que les écailles qui recouvrent
le dessous do ses feuilles, an lieu d'être argentées, sout rousssâlres, fauves ou couleur
de rouille; d'oii le nom tXOlen fnlva ou O. rubiginosa lai eût mieux convcîut que
celai dc Chrysophylla, qui signifie feuille d'nr. I.es grappes de fleurs sont aussi, en
général, plus rameuses et plus composées que dans l'espèce d'Europe. Quant aux
fruits, ils ressemblent entièrement it nos plus petites olives sauvages.
D'apri's les échanlilious de cette espèce, que nous avons vus dans l'Iierbier de M. de
LainarcL, ot (jui ont été recueillis dans l'île de Bourbon, uous ne croyons pas qu'elle
soit suffisamment (iistiiiclc de l'Olivier d'Europe; et nous pensons qu'elle n'en est
qu'une simple variété causée par la différence du climat.
O T . E A E n r o p c a (1% Tab.z"» ad 52. OLIVIER d'Europe. PL à 59..
O. foliis lanceolatis. subtùs incanis ; floribus O. à feuilles lancéolées, blancli.Ure.s cn-dcssousxillaribus.
à flci 11 gra[)pes a^iillaii
Laut dp l'Olivier d Europe, nous crnjjon? dei-oir pré\'pnir nos Icrleurs ({up ii
ijuonousdiroiis stir IPS iliir.Tcntes vurjél(SS el la culUire da ci'L arl)ro, CU
>iix,au jugemeiildel'Aia(l^iiueiU-.M,ii,cHk', en 1702. Q-lam. i-»lim.ibU. 1, biou voiiUinouscoiomuiiiqu'crVussi
ob.wvalioiis qu'il .1 finies dtpu.s l.i piihlii-.-iiiiiH do sou Mdmoirp.
ns encore un emid nombre d observa.,o..s ."i M, l'.bl.^ I«.|i,c.z, nmc. P.i,fes..eur d'Histoire N«l.,relie à Nice, à
e la mf.ne ville, iiiileur d'une lIiMoire .le.s Poissons de U Médiu'raunée, qui e.sl so.« presse en ce momenl-A
deSjlon, nm dopjjs l,>i,g-ifû,s clin e «vit »une. l'IliMone Kalurelle <•! pnvliiulie.ement la JJoUimmj'e •
.]e,q.,is'«t beaucoup occiipi; dc la cullure df l'Olivier cl dc l'Or.nrgi-i ; S M. n. J^obetl, de Toulon'
•cpéceïnouM^llcs; <1 a M AiidibiTt, pirpuelaire el p.-p,mérmo, à TonelL'i
iSons devons
M. Riw), de
ilo SuilVen
ÀM.G. (i..lesi.
([(li a en ru lu lu Flüie de Fiante dc bi
piti dc Taïascou.
iltif
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