ssees
C E R A S U S .
Prunuspaniculala. THIMI. H.Taj). -ÎOO. Wn.i.D. Sp. -J. pag. 988, Poin. Dict, 5. pag. 668.
PEHS. Synop. 2. pag. 3/|.
La tige de ce Cerisier esl arl)cresceute, enlicrement glabre, rliargée de branches
et de rameaux redressés. Lcs léuiiles sont éparses, pétiolées, o^a!es, longues de
deux pouces et plus, aiguës, Iinement dentées, veinées, iiu'gales, portées sur des
pélioles redressés, d'une ligne de long. Les fleurs soutblanches, disposées eu panicule
smple et très-étalée.
Nous ne connaissons lias cet arbre, qui est indigène du Japini, et qui n'est pas
cultivé cn France; la description que uous venons de donner est empruntée de.
T I u m b e r g : i l res.semble beaucoup au Cerisier de Sainte-Lucie, mais il eu différé,
selon cet auteur, ]xu-sa panicule plus considérable et très-étalée, par .ses tieurs plus
petites, p a r s e s feuilles plus aloiîgécs, réti'écics vers leur hase, et nuuiies eu leurs
bords de dents aiguë.s.
Le Cerisier paniculé luéritcraitd'èlre c u l l i v é e n France, comme arbre d'ornement ;
il est probable qu'on racclimateroit facilement, sur-tout dans les Départemens Mériridionaus,
oii la température est a peu près celle du Japon.
IL Fleurs solitaires ou en ombelle.
i 5 . C E U A S L S semperflorens. 9.
v.. ßoribus axiUarihus teriiiinalil'us(/ue, soiiiaiiis,
subvacemosis ; foliis ovatis, serratis,
glabris, basi siihbiglaudulosis ; foliolis ea-
Ijeinis ilentatis.
C E R I S I E R toujours fleuri. Pl. 9.
C. à licurs axillaires et UTniiiialis, solitaires,
disposi'csiirccqjiocii gr,appc;à feuilles ovales,
glcbrcs, ilcnu'es en scie, niujiies d'une ou
dcn\ glandes vers leur base ; à tlivisioJis du
calice clcntccs.
CERASrS semperßorens. DFCAAO. Pl. Fr. n. 3;S3.
Cerasus raeenwsa. J. 15. llist. i. lib. 2. pag. 'ryi.
Cerastis fructu serotino, cum pediculo loiigiori foliato. TOURNEF. Inst
Cerasus saliva, oestate eonlinue florcns ne frugescens. DIHAJI. Arl). T'r
Pruniu
Prunu.
\ ulgaii
pl. 2
Arl). , Sp. l'iaiit. 2. |)ag. <)()?. TOI
iperßorens. \V,LLI). .
.u|.. 2. pag. .3:1
vlimi. r.oTii. Calalwl
6.16.
it. I. pn«. 1 7 S . p l . ;.
Diet. .S. p,ig. (5;2.
e CEiusrKR à la feiiilli
dc la To
ou Cousr
.saint nn lardil'. llo/..
; dc la St.-Martiii.
Die pag. R'p.
L e Cerisier toujours fleuri c.-.t un arbre moyen dont les briinclies sont touffues,
faibles et pendantes. Ses iènilles sont alternes sur les rameau.x, pétiolées, ovales
un peu lancéolées, dentées eu scie, aiguës : les deux dents les jilus rapprochées dc
la base de la feuille portent ordinairement chacune une glande. Ses fleurs naissent
sur de petits ranu^aux garnis dc l'euilles; elles sont solitaires, axillaires et terminales,
portées sur de longs pédoncules, qui sont munis vers lei
jiarticulière^ outre la Icuille dans l'aisselle de laquelle il
nombre dc quatre a huit sur elnupie rameau, sont éc
ue forment (ju'iine grappe i'ort inipari'aile. I.es <livisi(
réfléchies; le.', pétales sont oviile.>, blancs, peu ouverfdcs.
plus piîtites c e r i s e s , ont la peau diu'c, d'un roug«
a c i d e , d'une saveur ])cu .igréabir.
r base d'une petite bractée
sont places. Ces ileurs, au
i-t('es les unes des antres et
is du calice sont dentées.
Les fruits, dc la grosseur
c l a i r , et la chair blanche.
C e fruit d'iuu- UK'diorre qualitc- ne nuTÏterait pas il'étrc cidliv<' s'd mûrissait
vers la fin de l automne , saison
Cerisier a cela de jiartiruliei-, c'i
il n'>
St (JU('
d'iiulrc;'. fi'uils
I' s'il m' mûrissai
de ce geiU'C. C
isseul au mois d
juin ; cclles-ci sont remplacées par d'autres ijui se succèdent sans cesse pendant tout
le reste de l'été; et les fruits produits par les premières fleurs venant h mûrir dans
l'ordre ordinaire, l'arbre est s o u v e n t , a l'autoume, cliargé cn mèmc-tems de lleurs,
de fruits verts et dc fruits mûrs.
Le Cerisier de la Toussaint est cultivé dans les jardins sans qu'on sache d'où il
est originaire; .M. Wiildenow pense qu'il pourrait être une espèce iiybride ; mais
nous ue voyons pas a la réunion de (pudles e.spèces il pourrait devoir son existence,
puisque nous n'en connaissons aucune a\ cc laquelle il paraisse avoir des rapports bien
marqués. D'autres ont (-té d'opinion «pi'il n'était qu'une variétédu Cirrisier comnuiu, ee
que nous n'admettons pas d'avantage. Nous sommes bien pins portés li c r o i r e , d'après
les caractères très-prononcés de cet arbre, qu'il est une espèce particulière, dont le
CERISIER .V r.\ I-EUILLE, qui croit, dit-on, spontanément dans les bois, mais que nous
ji'avons jamais trouvé et que nous n'avons pu nous pi'ocurer, est saus doute l'individu
sauvage.
Quand on cultive le Cerisier tardif, il faut avoir soin de le dégarnir <f une prodigieuse
(puuitité dc branches chiffonnes, sans cela les (leurs des branches du milieu de
l'arbre avortent; il fautaussi le débarrasser pour la propreté de tons les petits r
qui, après avoir porté du f r u i t , se dc.sséchent l'iiiver suivant.
C E R A S U S Pensylvanica.
C, umbellis suh.sessilibiis, aggregatis, multifloris,
tandem n patpdacniiilcoen l fonnilms ; foliis
nblo/igo-lariceolalis, acuminatis, glabris^
basi hi-glandulosis.
-, Peusj-lvunica. LTN. fil. Suppl.
C E R I S I E R de Pensylvanie.
(]. à ombelles sessiles, «grcgces , multiflores
prenant enfui )a forme d'uue panicule; :
fenillcs oblongues - lancéolées , pointues
glabres , à deux glandes à leur buse.
• P-'iS- Arl). a'j8. .Sp.
Plant. 2. pag. p;)'«. Pom. Dict. H. pag. (î;,'}. PtRs. Synup. 2. pag. 35.
Pru/ius lunceolata. "SYin-n. .\ib. a'p. lab. 3. lig. 3.
Cet arbre a le port du Cerisier commun, mais ses rameaux sout marqués de points
blancs, épars, comme dans celui de Virginie. Les feuilles rcsscnddent aussi
assez à celles du C e r i s i e r ; elles sont ovales-lancéolées, lisses, dentées eu scie, munies
a leur base de deux glaudes ordinairement rougeâtres; mais les (leurs sont plus
p e t i t e s , disposées en une espèce d'ombelle qui s'alonge souvent et prend la forme
<runc grappe.
Cette espèce croit nalurellement dans l'Amérique septentrionale : c'est de la Pensvlvanie
qu'elle a été apportée eu Europe; on la cultive en Angleterre et cn Prusse;
elle ne l'est pas encore eu F r a n c e , et nous ue l'avons pas v u e ; nous en avous emprunté
la description dans Linné Iiis et dans "Willdeuow.
i5. CEIL\SL S Pcrsicifolia. CERISIER a lènilles de Pêcher.
C. ßoribus umbellatis; umbellis paucißoris, C. à ombelles sessiles, composées d'nn petit
ses.ullbus; foliis lanceolatis, glabris, oh- nombre de llciir.s ; à le 11 il les ianeéolées,
tusè dentatis, basi und aherdve glanduhi glabres, munies dc dents obuises et d'une
mttnilis. <>" deux glandes à leur Lusc.
PEU.NUS persicifoUa. Di;S
L'arbre de cette espi
, llort. Par.
• e , q u e un
Calul. 7yavons
vu au Jardin des Plantes de P a r i s , pousse
avec beaucoup de vigueur et croit Irès-rapidemciit ; nn cultivateur, «jui l'a jilanté
dans ses propriétés, uous a as.stiré qu'il pouvait s'élever ii la même hauteur que le
Merisier sauvage, c'csl-îi-direii irenle-six ou quarante pieds ; conuiu^ lui il s'élève bien
droit el ses rameaux forment la pyramide. I/écorce de son tronc est d'un briui rou