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,1 na
O L E A .
s le terroir ,1e C e l r c s t r , , l i l cet amollis
l'«l>ri ,lef
O L I V I E R .
, il V nn Olivier encore ei
(jn'nnc \ini^talnc (le person.
il T couel,c
le, qni a le
pourraient
Le pr„pri,'laii-e de cet .arbre y établit tons les
(îtes son pct,t i c tonte sa linnille, et il y a eneore une petite
place ponr ,ncttre nn ebeval. »
I,eb„is,l'<)li,icr est ,riine pcsanlenr spiViliqne très-considérable; sa f,bre est,lnrc
et serrée; il reçoit ini beau poli; il n'est p.as snjet à se fcnilre ui ii ,levcnir verraonln.
I.es .anciens, a,ant ilcniploycr l'airain et lo marbre, s'en servaient, i, cause ,1c son
incoirnptibilllé, ponr l'aire les stalnes des Dieux, (le bois est jaunâtre, agréablement
marque de veines plus l'oiicées; ,-clni ,1e la racine surtout produit tle trcs-beanx effets
par la variété et la sinf;„laritc ,1e ses nuances; il pourrait servir pour faire ,lcs meubles
qui le disputeraient anx bois étran-ers les plus b,-aux ; mais les ébénistes ne l'emploient
ipie fort peu ; il est mcinc a.ssez rare, ,lau5 les p.ays oi, l'Olivier est commun,
,1e le voir servir i, cel u-sage; on n'en l'aitstiére fpie de petits ouvrages, comme des
tabatières, ,les boites, des manclies de couteaux. Sur la cote occidentale de Gênes
c,-peii,laut, oi, l'Olivier ,levient très-gros ot trè.s-élevé, on en fait de gros meubles,
lels que lils, cimmmies, tables, etc. T.',>pi-ee qu'
est eclle connue dans le pa, s sous le nom dc Col,
souliois, tiès-cassaut, rési
vents et .au poids ,1c la uci
scie le iroue ct 1,-s bi-anrl,
parce qu'il est cliargé de ve
des ineilleai's liois ,|o'on p
vicrs, eau.s(-eparl'l,ivcr,!e
plnsicurs slècl,
des racines ph,
coup d'a,-gent ;
la perte ,1e le J
ils eurent l,i.-„
Uncut moins p
poussèreut ,n.
,p,i H-lui ,lC!
; il est tri
, ponr fai
.emploi, le p!«;
ibara ( Caillet-Rouge, var. 20 ^ ;
iiitre.s e.spî'ces à ]'iiiipétuo.sit(î (le.s
•.siijcLïisc rompre, et lorsque cela arrive, on
lies planches. Lc hois (VOlivicr hrûlc liicn,
, Cl il .lonne beaucoup de chaleur; c'est mt-me uu
e cinpiov er pour cct usage. Après )a mortalité des Oli-
Kj, on s'est Icng-tems chauflë cn Provcucc du bois des
•lires que la gelée av.-iit fait pc'rir. Ce malheur a donné lieu d'observer (pie les Oliviers
(piantilc considérable dc racines (pu peuvent sulvi.ster en terre pendant
ct après les ravages dc cc grand luvcr, quelques particnliers tirèrent
le bois que du Ironc et des branches , ct iis en vendirent ponr bcauîais
ceu\ (jui crurent trouver daus celle vente nu dédommagement dc
arbres, ne tardèrent pas à b'apcrccvoir (pi'ils s'étaient trompés, et
,t le regret d'avoir l'ail arracher ces racines ; c.ir les propriétaires qui
•.s>i:s, virent avcc SiUi5factir)n (pie (h's lacines ([u'oii avait c.rn mortes,
Jurande qiumlilé dc rcjct.->, <pn ri'parèrcnl hicn plulcil la perte des
(jue les nouvelles plantalious que l'urcnt obligés de faire cens qui
aient tout a ché.
Cl LTCiir,.
Quoique l'Olivier .soit t(n]jours vert, la jiâlenr dc son feuillage le rend peu agréable
h la V uc ; son a.spcct a même (picl(|ue chose de triste. Il forme des forcis ct ne fournit
pas d'ombrage ; il <h\ icnt gros sans majesté ; son port n'a rien de (Ustingué ; sa tige est
basse ; son écorce est rude ct silloniu-c de ^crcnres profondes ; ses branches sont sans
ordre, nues ct torluc.ust;s ; il in-, prend des formes (=léganles que lorsque la main de
J'honuneles lui donne; ses fleurs s<ml sans éclat etprestpie sans odeur; ses fruits sont
tans parfum, petits, d'une ainertiinic extrême quand ifs sont verts, elsans goitL([uand
ils sont mûrs. Malgré des apparences si peu favorables, (;(;lumcllc avait placé ccl arbre
(ij M. OliTÎpr, m-mbro de l'init.lul el propriClaire aux Aicj. prùjde Droguignan, u observé, sur plmicurs Oliviers , de la
résine très-lraDspatfiili-, qui, r^ulifteu poudre el jetée dans te feu , lirubil eu taiwiil une Uammc lièwive, cl eu répandaut
uut! odsuraroiQJlKj'.e ltt.-njiiabli'.
u premier
ccordé le
O L E A .
g : Oîeapri,
nu!, r(;scrvi imlapren
•1 effet le f;
é d'une an
O L I V I E R . 95
dit cet auteur; et Pline lui avait
arbonim e
Tc place àl,
nuer des arbres , il sera toujours un des plus
iiLssi grande fécondité dans toutes ses parties, .soit
té dc ses flenrs ct <fe ses frnits, la inullitude dc se.s
ijctons. Il seinhle (|uc l'Olivier fassse parlagtîr sa
il n'y a aucune culture tpii ait nne inffuence plus
tavantagequ'clle donne de l'aisance plutôt que des
iccurs, eu exigeant nn travail constant.
;'est de
Si l'Olivier n'est j.as (
utiles. Nid autre n'est doi
qu'on considère l'iiumen.se qnan
rameaux et l'abondance de ses 1
fécondité à ceux q(U le soignent ;
marquée stn- lapopulalion, avec c
nclic.sscs, ct qu'tdie conserve les
L'Olivier esl originaire de l'Asi
différentes parties de notre continent, o
doute porté et cultivi- dc tri^s-bonnc heure
qui le transplantèrent dans la Grèce, d'
• ctcn Italie.
Gaule.
Sot
celle contrée qu'il s'est r(:pandu dans les
il esl aujourd'hui iiiiluralisé. 11 fut sans
.É-yptc, puisque cc furenl des Égyptiens
on le tr.insporla par la suite dans les
i le règne de Tarquin le Superbe, sehm Pline, il n'y
ait Pc encore d'OIiintroduit,
vicrs cn Ilalie, ni en E.spagnc, ni en Afrique; mais il parait tpi'une fc
L-ullurc fil des progrès bien rapides, jinisqn'un peu plus de trois c
douze livres d'Iiude ne coûtaient ii Rome que quelques as, et tpu^, s
consulat de Pompée, l'It.dic était dans le cas dc fournir de l'iuiil.
dc l'Empire. Pline pourrait bien s'être trompé, en (Usanl qu'il u
en Afrique l'an 17.5 dc la fondation dc Rome; car il est plus
colonie phénicienne qui bâtit Carthage, avait transplanté ces
sa
Its ans après,
is le troisième
bords dc la Syrie .sur les rivages de l'Afriqui
.ivant que l'Olivier fût connu eu Espagne, veu,
cette contrée. Les Carthaginois durent, par la
commerce, el il y a lieu de croire que l'arbre n
par eux eu Espagne, pendant qu'ils furent mai
colonies.
L'introduction de l'Olivier dai
avons deji
t vendre <l
e, s'cmpai
! qui donne l'h
de ce pays et q
ce furent les Phocéens qui vinr
Christ, (jui l'apportèrent de la Grèce et cn enrichi
Les anciens avaient remarqué que l'Olivier ne pchauds
et daus ccux qui sonl trop froids, li lui faut
En Europe, il n'a jamais pu être cultivé avec succt
degré de latitude, quoiqu'on ait pu le conserver <
dans le nord, et même jusqu'en Aujjletcrre; mais
à d'aulresprovii
r avait p.is d'Oliv
que jirobablc qu
arbres précieux
lesPhénicit
faiblcs chalei
ont jamais perini;
que paree qn'ils i
a une temperatnr
d'unegeléc ordin;
m enqxVhé les arbres de i
s de mûrir. Les froids nuis
iuccèdcnl souvent ii des teii
e de dix à douze d
Thcophrasle a
(environ douzeii
de plusienrs mod.
la plupart dcs pa
1'ltalic, la Provei;
de profondctir. M
ct donlh
.tdle aux peuples d.
•le cette brandie di
les (iaulcs est plus exactement
it fonder Mar.scillc, l'an 600 e
«it notre ton
iivait roussir <
n effet uu cli
. au-delà du .
1 pleine terre
la briévcté di
cr du fruil, c
liusàl'Oli^ie
c. On a
L. glace
lie, fut transporti
lis y établirent de;
connue; on sait qui
uviron avant Jésus
i-iloire.
lansles climats tro]
mat tempéré et (-gai
:]naranle-cinquièm
beaucoup plus loii
ipporter
nt inoin
trop d.
-de?
étés ct leni
au moins ne leur
par leur intensité
i cct arbre résister
i;l périr par l'efl'et
lire, lorstju'il était en .sève,
dit que l'Oli\ icr ne i.ouvail pas v enir à plus do 5oo stad.
eues ). Cotte opinion .1 élé celle de tous les auteurs anci*
•rues; mais elle n'a d'autre fondement tpie la situation .
,s dc l'Europe dans lesquels l'01i\ier peut vivre, coinm
cc et le I.aiigiicdi.c, dont les ci.tes cl les terres ont en
ais en Espagne, ilontlos terres ont i>lus de larg(
•oyai
;iipe
cl il } est a
aillcnr
,i beau
t VOYn
côU En Afri(
> dc fa mer
i s c t même
laritime de
; la Grèce,
;én('ral peu
• d'étendue,
plu;
.re croit au centre
selou M. Desfonet