itaU dans un espûci
rcnoiivclaiula lorr
:lics que les autres fruits à
•ousL
au mieux
Ul. M. Lr.
pratiquer ccs grandes amputations était espace régulier, i! v
larracher ct cn planter un autn
Le Prunier, est sujet aux m
BcniiY.^is, de qui nous empruntons ccs d('lails, désigne, sons le nom de Jaunisse, celle
qui rend jaunes les feuilles, le liber cl la moelle des bourgeons ; il appelle Houille,
celle qni répand des lacbcs rousses, .«^aillantes cl graveleuses snr les jeunes bourgeons
et sur les feuillc^. La Brûlure, la \c Blanc, h Meunier, sont les synonymes
(l'une maladie ù bupielle les Pêchers smit fort sujets, snrtuut les Madeleines, cl qui
{Iliaque quelquefois l'Abricotier et le Prunier; elle couvre les bourgeons e l l e s fruits
<fim duvet blanc farineux. C'esl une e.spi.'ce de maladie île la peau, qui se manifeste
d'aliord snr les dei niéres feuilles el les sommités des bourgeons, ct s'étend successivement
jusqu'à leur nai.ssancc. La (îoninie, étant nue maladie plus particulière aux
arbres it fruil ii ni)\au, ]ieut les attaquer sur toules les panics exposées ;i l'air, ctdans
lient. Elle coni,isle dans un th^pùt de suc
e bois el l'écorce, soit plus ordinairement
igtilc,soitentr(
ties arbres. Ses effets sont ic dèpérissemcnl des branches
urt, si on l,ii>.-e h la (ioininc le Ic-nis de les gangrener,
l'cllc occa-.ionne, exigent <pt'<in nétoic souvent le Prunier,
maire d ' A g r i c i d t u r c a fait mention de dill'ércntcs espèces
. Prunicr-s mais celui .pii Ic.u occasionne le plus grand
, il (h^voro leurs feuilles, et même il les en dépouille
ier h' mal autant .pi'il est po,^sihiç, on doit avoir soin fie
ii's, en choi.siis,inl pour ccla riieure oil ccs insectes sont
(jui arrive comnuuK'uientdc dix heures du malin à quatre
à fur ct a mesure qu'ils tombent, tics animaux
icipalement peiidlmt la nuit; les suites en sont d'autant
.'.-.tant dépouillé de ses li'uilles, les fruils se dessèchent et
toutes les saisons où lot
propre cxlravast', qui se
sur les parties cMcticu
qu'elle attaque, ct leui
Ccttenialadie.ella cari
M. Rose, dans le Die
d'niscctes ,pii .uii..cnl
préjudice est h- IlancI
enlièrement. Pour diiuiin:c
secouer farbre tous les jnui
ordinairement .issoupis,cc<]
heures après nn'di, et de Ic^
exercent leurs ravages ]>r
plus funestes, que l'arbre
tombent bientôt.
I-a cucilh-ltc des Prunes, pour ctinservcr ii ces frnits toute leur fleur ct tonte lenr
savenr, demande des soins, des précautions ct des atlcntions , «piand il s'agit des
bonnes e.spèees. C'est le mutin, avant le !c> cr du soleil, qu'on doit faire le choix de
(•elles qui parai-sent les plus nit'ucs. On évitera, cn lescticiliaul, dc les toucher, dans
la crahite dc les (h^llemir, c'c.^t par le i>é<l<jncule seul tpi'on doil les prendre pour
les séparer dc la bratichc. A mesure «pi'on les cueille on doil les placer dans des corbeilh
lies lits (le feuilles lie
les iléranger, il
ruues ainsi màiagées ci.
niirenicnt plus agcéal.lc!
porter, sans
jours. Des P
ct sout orcll;
s 11 fn
cl lorscine les
rie, oil ou les
rscnl ct acijiiii
l'arbre. Quant ai
lière lie, marcliti, on csl cn usa
loinbe.
1. C'esl ilans les iliiparlciuens
Lyon, ipi'il faut aller pour n,angl
Paris sont sans saveur, aiipri-s (le
Le Prunier Hirobolao , cpii cs
employé dans les bosipiels conm
de lleurs dont il se cbarge,el par
orbeilles .sont remplies, les
niera lie meme nn ou deux
L'Ut toute la (pialité possible
Dunaitoii on les cucille sur
dc.sline ponc la consonnnatlon journar
les arbres et de ramasser le fruit qui
I IMédllcrranéi
. De,
. de Pn
lis le e,
es se s m. Pbc
i|u'il offre une var
juillet jasqii'à la lii
lit !\I. Bosr, même ii
.es mcillciircs des environs do
•le Moulpclliei
iqiic sepleniri
lalc, pc
i, raison de la
rauile q
lé i, léuilles pi
acliées.
d'oclobrc, les diverses cspé
iiresqnc toutes sont bonnes
PRUNUS.
npotcs; les unes sontproprt
Immectantes ct ral'raicliissanli
lcmpérainnicnte.stbilieiix ou
•s à faire des Pruneaux; d'autres se conflsent entières,
sans noyau ou avcc le noyau. De la Danphine ( V a r . (il). ) , on fait une excellente
marmelade, qui cependant a besoin d'etre relevée. Les Prunes, par les différentes
priqiaralions qu'elles reçoivent dans les offices, paraissenl sur les tables pendant
tonte l'année a Dun.iMii..
Les Prunes appaiscut la soif, cxeitcot l'appétit; elles sont émollientcs, laxatives,
IS conviennent aux personnes robustes, dont le
_ 1, mais elles peuvent, au contraire, être nuisibles
i, celles d'une coiisliunion débile, cliez lesquelles les organes dc la digestion ont plus
besoin do Ioniques que de relâelians.
Toutes les variétés dc Prunes qui paraissent sur les labiés, seraient dans le ras
d'etre employées il l'aire des Pruneaux; mais, dans les ji.ays ou ce comnjcrce se fait, il
y a des espèces privilégiées et plus parliciilièrcnient destinées ii cet ns.agc. Parmi celles
qn'on emploie loplnsordinairemcnl, ill'autcomptcrle Gro.s-D.miasdcTours( var. aC),
la Saillie-Call,ciiiie (var. Go;,, la Prune dc Brignoles (var. 6 7 ) , la Diaprée ronge
(var. l o i , rim].ératrice violetle (var. 4 ' ; ) , la Ileine-Clanilc (var. 60), la Qnclselio
(var. .•;(;). En Suis.se, on fait d'exccllens Pruneaux avcc l'Ilcverte ( var. 72 ). On fabrique,
il Roncn, des Pruneaux avec nue c.spèce appelée dans le pays Prune d'Avoine,
mais ils n'ont pas le mérite de ceux faits avcc la Onetsclie , ([u'on commcnee ii
connailro ct il cslimcr il Paris. Toutes ces sin lcs dc Pruneaux sont les meilleures el les
plus reclicrcbécs; mais le peuple de divecs déiiarteiuens fait encore une grande eonsomnialion
de petits Priineaiix, auxquels on donne vulgaircmeul le nom de Pruneaux
noirs ou il médecine, ct qui se i>n'parent avec les Pennes ileSl.-Julien ct avec les petites
espèces dc Damas.
Les Pruneaux .sont d'nn usage trop général, pour que nous n'entrions p.as dans
quelques détails sur les différentes manières de les préparer dans les divers pays oil ils
ont acipiis une réputation nuâ itéc. Lc mémoire le plus moderne ipic nous ayons sur
la manière dc préparer les Prunes il llrignolcs, département du Var, est cité (lans le
noincaii Diclioouaire d'Agricnltiire; il parait que dans le seizième siècle, on suivait
les incnics procédés, puisqn'Oi.iviKr, de SeaiiKS cn tail mcnliou.jVous avons demandé
noiis-mcmcs des instructions ia Brignoles, et elles ne nous ont présenté aucune
amélioration, lléunissant donc ccs trois époipics ponr n'eu former qu'une seule, nons
allons faire connaîlrc les procédés par lesquels im a toujours obtenu, et on obtient
encore, ees cicellcus Pciincaux, connus dans le pays sous le nom de Pislolel. Les
ccux de Tours, ni cenx d'-Vgen, où l'on ne l'ail que
lit leur peau ct restant d'une couleur brune foncée,
procédés de Bri
de véritable, Pc
pic les Prniics préparées il Brignoles, dépouillées lie lenr peau et dc leur
sont d'une couleur bcauconp plus cl.,ire, presque blonde, ct qu'elles forment
•|iie sorle une couliliire .sl^clic. La Piiinc qu'ou emploie est très-voisine du
.que le fruil est bien uiiir qu'on s'occupe île .sa récolte; ou
ue lorsque le .soleil adissipé toute l'Iumiiditéde la fraiclienr
lin malin. On secoue légi-rcincut l'arbre, les fruits les pins
ilélaclientcttombcut sur des draps disposés an pied; on les ramasse .avec pre'-
les dépose dans dc, corbeilles plaies, saus les anmiicclcr. Ils sout portés
Pcrdri
ne cou
dc la 11
me C'est 1
a i e cueilli
de la rosé
•et élat d.ins un ciidnnt .sec cl irais; le lendemain, di
Ivcnt avec l'ongle dn ponce la peau qui les couvre. 1, Oi
11 de fer, crainte, dit Oi.ivren m: S::mit:s, que la rouill,
iletrenip
e l c u r p e lontplac
liabitiiées ii ce travail
e sert point d'inslrnsalisse
le fruil». Les
Il leuc mains dans l'eau. Les Pennes, .ainsi dépendant
qnclipies jours sur des claies ct exposées
A