l u i n n silcnce ;(])solii, ccla doit nons pronvrr assez claii'cnipat, qnc t c l arbrc no se
trouvait pas de sou tcnis dans Ics parlies in(Tidionalcs de i'ltalio , couiiuc il n y exisle
p a s e u c o r c sauvage aujoiird'luii. En elfbt, il ne })ai oit rroitrc nalondJcnieitt (lue
dans les niontagnes du Piomout ot dans colles dii pays de G a i e s . S o p t i e r , ii ia verilo
'' ' ' . . . , plantcs des environs do Ven
, <pie
. pl,
•.onimcflun arbre indigène ; c . d iu
1 p a r l e pas du Lout; et M. P<'tiLn
les environs de Home en «disertes
qu'il avait reeiicillics à plus de
•age.
eu fait mentiou dans son onujiièraUon de;
plutôt comme d'un arbj'e cultivé e l nnluralisc
M. Savi, daus sa r i o r o de Pi.se et de Toscan
I l a d e l . q u i , pendant plu.siours a n n é e s , a
valeur é c l a i r é , mms a a.ssnré quo , parmi l
Tingt lieues i. la rondo, il n'avait jamais vu un seul M
L e Cerisier et le IMeri.sier parais.senl se plaire beaucoup plus dans les rt-dons tompcrées
Cl uiènu; un peu froides , ([ue dans les pays cbauds , et c'est cc qiu; fcs anciens
avaient déjà obsci-vé ; ear Pline dit q u e , <pudquo soin tpi'on ait pris , le Cerisit'r n'a
p u s e l à i r c a u c . l i m a t d e r i : g \ p t c , tandis q u e , cent vingt ans après sou inlroduclioii
eu Italie , i! fut transport.: jus(,ue dans la ( i r a m l c - B r c l a g n o . Ce <|ui prouve bien que
les parties un pen septentrionales d.- l ' E i i i o p c coiivionnent mieux à ccl arbre (,ue
dies qui sont trop au mi<ii, c'esl que les plus belles vari<'lés de (Jerises <iue nous
.IS SOUL\eiines d ' A n g l e t e r r e , de Hollande, d'Allemagne
(jui a voyagé dans le nord de l'Allemagne , nous a assiu-é
brauce des Cerises aussi grosses (pu; cejles qu'il a^ait
••••ptenlrionalcs, oii beaucoup de ce» fruils ûont .souvent
possédons auji
et de Prusse. :\I. Bessa ;
qu'il n'avait jamais vu
observées dans ces cont
gros comme de moyennes Priuios. M. Di'slbnl
pendant uu séjonr de ]u-ès de deux ans sur li
breuses excursions (pi'il avait faites jxmr reçue
il n'avait rencontré nulle jiart <le ( i e r i s i e r s sanv
4{u'à Tlemsen . v i l l e dans les inoniagnes .sur los
fruits étaient as.sez bons, maisjietius; c'était uiu
r o u g e , que les babitans nommaient Guindindo
cet arbre des j>ro\inces tuéridioualcs de France
aux Cerises. Dans toute l.i (..'aiiipagnc de Rome
Rädel , que nous avons déjii cité , ou ne trouve p.,„
huit à dix l i e u e s , au pied de l'Apennin, qu'on cuit
à celte ville.
a b i e s , au contraire, nous a dit q u e,
•s côtes de Barbarie et dans 1.- ru.millir
lous les végétaux d.
l'ges, ct«|u'il n'eu avoit
L e climat favorable no suffit pas pour a
que les cultivateurs donnent ;i leurs arbr
plus souvent ils négligent irop, s o i t d e les p
n i r ; c s,
luilives
iHns du royaume de Maroc. Leurs
e.spèce de J\lerise ou do (iiiigne
ce qni anuon<-erait (pi'ils ont tiré
dans lesquelles on donne ee n om
d'après le témoignage de M. IVtil-
1 (^eri.sier ; c c n'est qu'à
X qui fournisseul du li-uit
soil d e ' i i i u l l i p l i c r les bonnes e.spi
la culture du Cerisicr p e n t , plus q
par la graiide coiisommaiiou de li
ces j.ar Ja grelle. A u x environs de Paii
le partout a i l l e u r s , dédommager le eultr
uil (|ui se fdl dans la capitale ; aux eir
ipagne ne foiil pas autrement ; il;
• la eai
'•ces hf
. bourn
de belles Cei
•rtains soins ncce.ssaii
r dans des exposition;
1 faut (
de Paris même , les gens
communément «pie lus (
mauvaises ; les belles el h
vergers c l dans ii^s jardins d
l e s n i a r c l . é s de Paris, il se
niais le peuple trouve les premières it L
récolle de c e l l e s - c i l e double de co qu'il réctdlerail .les
lui faut.
mms dirons m,
Cerises ne se
un petil nombre (le propi
vend dix fois plus de ma
lleur
environs
plantent
ons nu'me It^s plus
roinent gui're qne dans les
t a i r e s . 11 .stiil de lii, que dans
ai.ses Cerises <pie de bonnes ;
• -nt; le paysan
lil lotil co ([u'il
(i) M. Bess.T peiiilre d'ilistoiie Njlurullf , Édile
Muiùlcuidu içfjuiilel iSotS.
i- de lil iiingiiitiquu cylleotioii de i'k-iir
Dn lems de Pline , les Romains connaissaient b u i l espères ou variétés de Cerises,
sur les<]uclles ce naturaliste nous a lais é si po
impossible de dire avcc cerlitnde auxquel
si ce n'est ccpeiidaiit l'espèce qu'il désigne
plusieurs auteurs moderues ont cru pouvi
d(Tiver le mot Dumcina de la dureté de se;
qui paraît bien vraisembla
q „ c le lot Duracina e s td
Immca
•.ibondai
(le.sEo
n l i »
lie détails , qu'il serait inaiiileuant
les nôircs elles peuvent appartenir,
sous le nom àc Cerasa Duracina, que
ir rapporter h nos Bigarreaux , en (iiisaiit
fruils. Mais, au lieu de cette etymologie
, un Iradiictcur de Pline, Poiusinct de Sivry, prétend
igine Celtique, qu'il vient de Durovx Dour, qui signilie
1 il résulterait, scbm c c l auteur, que les Cerises Du
élé des fruils ii cliair dure el cassante comme les Big;
reaux, mais des Cerises très-grosses et pie
Duracina ue nous paraît pas devoir être adir
dans lenr langue les dtnix mots J u r a et acint
très-probablementauronl é l é r é m i i s e n un s(
supposer r;
lablci
, n t qu',1
mol qui se SI
11 opposi
d e
que Rozier
^•appi
! la faits
, l „ e U» R„;
i(\s de suc. Celte iuterprélalion du mot
ise; c a r lorsque les L a l i n s avaient existans
, donl le sens ne peut être o b s c u r , cl qui
d pour éviter l'biatus, comment peul-on
bercber
r p r o p r e l a i
de^
cultivaient, puisqu'ils ava
espèce. Pline nous donne
employé d'abord pour désigi
verls d'une peau d u r e ; et Pdu
P ( r b e r , le mot Duracu.
se sépare pas facilement du
Brugnons ct Pavies.
La plupart des autres espèces de Pline
peut croire que qucbpies-unes de ces varié
plainati(m eu I t a l i e , soit par les semis , s
reçu les noms de ceux <pii les avaient l'ait
1,1;,We, c'est Pline . en parla,,
l'époque où il é c r i v a i t , il n'y avait
nom qu'on leur donnait venait de
elles avaient mie amertune qui i;
parait exister entre le T.aii
dans un idiome étranger ua
gue ? C ' e s t donc encore ii t o rt
crprét.ition du mot Duracina, pour prouver
ni pas il Lucullus toulcs les espèces de Cerises qu'ils
nt empruiilé un mol CeUi(|uc pour eu caractériser une
lilloiirs ( i ) l'étyinologie de ce m o t , qni paraît avoir été
;ner une espèce de raisin dont les grains étaient recouinet
lui-même admet dans ses notes ( a ) , eu parlaut
•omme signifiant <les Pêelies dures dont la cbair ne
a u , telles que celles qu'on nomme ordinairement
ut de.- romains, d'où l'on
t é produites depuis lu Iransgrelfes
, et qu'elles avaient
Cc qui rend cela vraiscrai
j i e s , dit positivement qu'à
1 les connaissait, ct que le
été greffées sur le Laui'ier :
des Cei
qu
(jU
• le;
,iiq ans ([I
illes avaici
n'était pas désagréable. Le peu d'analogie qui
et le Ceri.sier , fait qne les cultivateurs les plus
.'clairés ne peuvent croire à présent que jamais la greffe des Cerisiers sur les
Lauriers ait pu réussir. Sans vouloir soutenir h
si ou a assez multiplié les essais el les cxpérien
infirmer le témoignage dos anciens. Sait-on jusqu'.
ou étendu les niodilicalions et le.-, cliangcmcns divo
aux arbres , eu mariant j>ar la greffe des espèces de i
lamilles? Cependant quoitpfou n'ait p c u l - c l r c pas cn
modificalions que les arbres fruitiers ])ourraici)tépri
^tés qu'ils comptaient au tcin
il eût f i l lu sans doulc portci
assembler loules les variété
s de l'Europe. En e f f e t , IM. C
au lieu de huit ^
plus de soixante ;
eût été possible <
les différentes pa
(lemauderons
[is en ce genre , pour pouvoir
quel point la nature a resserré
<]ue nous pourrions faire subir
ms genres ct de différentes
•puisé la source de toutes les
, le Cerisicr ct le Merisier,
e , en ont maintenant
de Pli
nombre bien a u - d e l à , s'il
petivonl être cultivées dans
dans son T r a i t é des pépilifft
' b ' -
.•alvel
(i) Pl. I.v. 14. chap. i.
(a) Hisl. ual. do Plme, u fidiiçftis, tome 5. png. Q04. i