la poussière des rtauiirics de ces fleurs, aux pisl ils de celles dont on se propose d'avoir
les fruits pour les semer.
L e Merisier croit avec beaucoup <[e rapidité ; ii cpiarante ans il est prc.sque au
terme de son accrois.scment, et il u'e.sl |)as rare d'en voir qni ont alors six à sept jiieds
de tour. D a p r è s la constitution robuste do ect a r b r e , les propriétés économiques
dc son bois et de ses frnits, M. Descentet .s'élonne qu'il ne soit pas nuiiliplié
davantage ; il jiourrait, .selon oeeultivalcur éclairé, être planté en avenue et remplacer
des arbres que rbabitude fait jdanter, qucicpi'il.s restent constanmient rabougris
lorsque le terrein ne lenr con\ient pas. Cette (d)sorvalion n'avait pas éciiappé h
Dulianu-l, qui avait fail avec succès de telles plantations dans des lieux oîi les anires
arbres avaient pi'ri. 11 est dune certain <puî le ."Merisier pourrait former de belles
avenues ct embellir les bords des r o u l e s , soit jiar son port é l e v é , soil par son
Jéuillage donl il se parc de bonne beuro ot (pi"il conserve juMiu'aux gelées, soit par
5 belles flenrs blanches dont il est Lout couvert au printen
fruits qni leur succèdent au c.nunumcemenl de l'été.
is , ct enfin par ses
• on }>arait cultiver une ])lus grande «juantit.
KD Allem.agno «juantité de Cerisiers (pi'en
France , et particnlièrcmcnl ni les espèces qui (pii s'('lèveut I.l.>
eaucoup. Ces arbres pouvant
vivre ct prospérer dans lo nord de rKurujie bien plus loin
que la v i g n e , ils peuvent
la remplacer jus(pi'ii un cerl
n ])i)int, car on
le dirons plus bas, tlu vin , t
l'eau-de-vie ot -
M. C a l v e l , dans plusieurs part
es (le l'Ailcmag
la forme d'arbres pvriunidaitx :
il V en a de ï;
gros Marronniers dos Tuileries,
sur le chemin t
dc vingt lieties. »
tire de leur f r n i t s , coinjue nous
lu vinaigre. (( Aussi les routes, dit
ne , smit bordées dc Cerisiers sous
I Inuileur et du diamètre des jdus
e Brün à ü l m u t z , pcndanl l'espace
ic L o Merisier, selon M.Bo.sc, l'taiLaulrcfoisbca
daus toutes l(;s montagnes tic l'Est de la Fnuict
icoup ])lus
, parce qu
itmun ipi'aujourd'htii
tait d'usage de ne le
iurabondanee nuisait
en conséqucucc d'une
;qu'il était arrivé i» la diVi i-pi(n<le
coupes el ;i reproditction du jeune bois
t li\s a tous abattus, el actuellement, it chaque
qu'on contpte cunuiu- bitliveaux réservés pa
âge , a été tine calamité pour les paitvrcs , <pii , pendant plusieurs
couper que h
au produit d
loi générale,
plus que CCI
l o i , qiK.i.pie
)iipe, on n'eit laisse
l'ordonnance. Cette
mois de l'aunée, -vivaient , soit d i r e c l e m c n t , soit indirectement , aux dépens des
Merises. De la soupe faite dc ces f r n i t s , c'e.st-à-dire du pain bouilli dans dc l'eau
avec des Merises sèches ot un peit de beurre , é t a i t , j)endant l ' h i v e r , dans ces
cou trees
olle lenr
, la nourriture habituelle des bi"i
ique ct rien ne la remplace
riangt- .sur-le-champ, oti vendu ]>our fair
P e r s o n n e , que nous sachions, n'a pe
propriété ({ue les racines du Ceri:
grande quanlilé de rejetons. îs^e pourraiL-oi
plantations dans ces jiays stériles tlont le sol
agit
:t bouh
fori
Il plus loin (les i n o n l i c t d c s , •
autres pour ne ])his faire (pt'tine jil.iit
propres , par Icttrs racimis , it relenii'
peuvent avoir celte pro])ri('lt'; niais
C e r i s i e r pourrait (''tie eniplové avec
chauds , conitne dans les I
au-dessus du ni\eau de la
terons et des charbonniers. Aujourd'hui
Le ])on de Merises qu'on récolle ost
des liqueurs. «
s(i iu>(|ti'à prt'.scnt a tirer parti dc ia
(le tracer ait loin et dc potisser une
ou pas employer cet arbre à faire des
-st un sable mouvant que los vents
s u r f a c e , creusatil ici dc profonds sillotis ,
bientôt cojnblant les uus et dispersant les
l e ' . ' O n a e l i e rc
fixer ces sable
:pi
KM^I eis
mobile.s
il nous pau
avantage da
Bordeaux, l
UL l<\s végétai
: pltisietirs plan,
s arbres utih-s ,
Mes climats (p.
.s(d,<lans ces c<
. pa
nlre
brûlante de sable qni le recouvre, se trouve assez
des grands arbres puissent y pomper Jes sucs u our i
il la uaturedaiis ces plaines arides de ranciemic A(
leurs racines au zuilieu des saldes ; les iiombrei
bient()L ia mobilité de ces sables , c t à la place dt
l'ormer des forêts d'un arbre ulile sous tous los rapports.
d'humidité potu- que les racin(\s
eiers. Lcs C e r i s i e r s , abandomu'S
uitiiinc, étendraient avec facilité
l'Lonstpti en sortiraienl fixeraient
leur Lrisle nudité, on verrait se
Le bois du Cerisier est naturellement roussàtre et très-si
une couleur plus foncée si on la lui donne ; il est enqiluvé
celtti du Merisier, mais en gtiit'ral on lui pri
pins serré. Celui-ci pi'.sc, v c r l , soixatile-une li
la dessication lui fait perdre un peu ])lus de la ,
il ne pèse plus que cinquante - quatre livres qnii
facile il travailler; les menuisiers el les éb('nis
nteubles ; h^s lulhiers , parce qu'il est sonore, s'en
de musi<pie ; mais les tourneurs , s u r t o u t , en foi
faire des chaises et des fimteuils. Les ouvriers .s(
I lr
sur leurs ouvrages dc Merisier un
bois était alors sujet ii pâlir el il
qu'ou lui avait donnée. Aujourd'l
b r u n , en le mettant pendant vin
• et en le polissant ensuite. La co.
elle n'e.st plus sujelto h p â l i r , ot c
bois exotiques; il imite assczbi
sontconnuuns daus les forêts ,
charpente, des p l a n c h e s , des
donner un goût agrt'ablo au
irès-droits, ils sout très-prop
les vignc^s, et des cercles poi
dc ce bois pour le chauffage ; il br
dc bon charbon. Les Merisiers son
pendant ([u'ils sont encore en vig
lesquels l'eau pénètre dans l'intérie
tant de ces arbres creux.
-.piatrc î
l'A.
eLonils(levi(
.louves (hint o
vin qu'on v i
res, quan.f ii
ir les cuves (
La gomme qui découle des fentes de l'éct
pour avoir les mêmes propriét(-s que ia gomi;
assez différente , non parce qu'elle n'est ni ai.
parce qu'au l i eu dc se dissoudre dans l'eau ooi
i;('couh;nionL dc celte gouune parait tenir?
il n'a pas lieu , ou seiilemenL on très-jielite qu
tandis qu'il est bien plus abondant sur les
estaussi beaucoup plus fré(p
Ct:
^ cet écoulcn
que de:
, q tn
t l. ;>p
aies faire périr , il e:
• l'ticorce des Cerisiers su
L'écorce des Merisier;
couches, dont les trois ji
en spirah
ces coucl:
;eptible de prendre
mêmes usages (|uc
•c d e r n i e r , qni est plus dur et
!S treize onces, par pied c u b e;
zième partie de son volunu;, (ît
' onces. C'(îst un bois doux ct
. le recherchent jjoiir laire des
;r\cnt pour fiiirc des in.strumons
nne grande consommation pour
;oulenlaient autrefois de passer
npé dans de Ycan de chaux ; mais ce
rail <pi<' peu dc tcms la teinte rougeâtre
nil prendre um; belle couleur d'un rouge
1 trente-six heures dans l'eau de chaux,
qu'il aoqtdert par ce moyen (îst très-solide,
s indigène pctil alors rivaliser avcc plusieurs
•m uni ot fonct^. Dans les pays on lesMerisiers
levioiineiiL irès-gros, on en lait de bon bois dc
n f;dni(pie(les tonneaux qui passent pour
lenl'crmc. Comme ces arJjres j)oussent
s sont jetuios, h faijo des échalas pour
)U ies lotmeauv. E n f i n , on se sert aussi
donnant beaucoup de chaleur , ct il fait
il (Hrc atta(piés par h-s P i c - v e r d s , qui ,
leur font ;i coups de bec des trous par
j p o u r r i t ; c'est ee qui fait qu'on trouve
coree des Merisiers ct dos Cerisiers pas.sc
tme arabitjue , donl elle paraît cependant
lussi blanche ni aussi transparente , mais
w line celle-ci, elle ne faiUpic s'y gonfler.
• à un état dc faiblesse el de maladie , car
•, sur les arbres forts ct vigoureux,
e l s u r c e u x (pii sont malades; il
t les autres saisons,
lort des a r b r e s , et
e peu
provtitji
.-loi
et lu quatrième di
corticales sout dur
is, les cxposeraien
, défend d'entamoj
t pendanl l'aulontno (pic
d)()ndaiit produit toiijoi
raient sur ceux (pu sontbi
i ( [ u i , sous des peines très
la j>ropriélé d'antrui.
el celle des Cerisiers en g(:m:ral, est composée de quatre
;'mièros sont formées de fibres dirig(Û!s transversal(?ment
--S longitudinales. La première el la seconde dc
•t coriacéc.s ; la troisième cl la tpiatrième sont