1 7 4 ARMENIACA.
5. ARMEXIACA Sibirica.
A. fuliU ovatis, acuminatis, simpliciter serre
tis; petiolis egUmdulosis ; fructilms parvis
luteis.
A B R I C O T I E R .
A13R1COTJER de Sibérie.
A. à feuilles ovales, acmiiiiieH.-i, snnplemn
(IciUelées, ]>orlécs sur di-s jiéliolcs
diilci à li-u s pedis, jaim
ARMENIACA Sibirica. PEns.Sjniop. a. pag. 3G.
AR:\IEMACA Betuloe folio et fade, fructu exsucco.
PRUNUS Sibirica. Lix. Sp. 679. PAVL. Rosi. 1. png.
Dicl. I. pag. 3. WILLD. Sp. 2. pag. 989.
Les feuilles de celte espèce sont ovales, aiguës,
longs de six lignes ou environ. Ses fruits sont si
V
I. Rull,. :
,b. 8. GMI
2. tab. 29.
. Sib. 3. pag. I
s petioles
c pelilc
mgc
denlcb'es, portées sur dc>
:.ssiles, dc la grosseur d'u
:nc; ils sont couvcrtsd'uncpcau veloutée, jaune du coté dc l'ondjrc, ct d'u
lu côté du stilcil : leur chair est peu abontlanlc, fibreuse, presque sèche cl d'u
nir acerbe. Le noyait contient mie antandc légèrement amère. Cet Abricolicr est
irbrissean plutôt qu'un arbre; il est originaire de Sibérie, oît il croit dans les lieux
atueux; on ne le cidtive guère que dans les jardins de botanique.
C f L I V U K ET L S AI
Transporté dc son climat ct dc son sol naturels dai
éloignt^s ct dilVérens, l'Abricotier a dû changer de
déformé, de grosseur et de saveur difî"ércntc.s~ D'un ;
levés d'eux-inèines ont produit des diversités, auxtp
lesquelles cct arbre a passé depuis des .siècles, ont c
le semis. De là beaucoup de variétés, parmi IcsqiU'll
et celles qui préscnteut quelq,
sances, en donnnat des fruils.
Ces variétés ont été prop
lités,peut-être aussi dc f
Lcs movens les plu;
• des climats et dai
)Ustilulion ct don
s les r
, des terr
er des fi
s tombé
c ajonU'par la enflure
t a dû choisir les meill
s par
;t par
anlage, commc de hiter ou prolonger les jou
onprtVoccsou tardifs, ou même des inlermédiair
par la i^rcfl'e, moyen sûr dc conserver les mêmes qi
greffe ; il cs
propagation; nous en
On peut renoinclfr c
s'attendre qu'à avoir
durables. Le semis pi
ct peut-être aurail-oi
v r i r . S i l ' o n sème dai
les serrant eu orandc
la mauvaise sais'o
attendre an mois de
ct d'cmpêchcr tpi'il.-
sualffia,.!, cc <,„i se
sont l é g e r . , c u l , . „ ! „,
en iutcrposant autai
dans un pol dc grès c
on bien qu'on garde
mois de mars oii les
soit en place, potu'
profonde, bien aine
.festin
i c l l c c t cepeiKlantli-
Icux pieds cm
i lie toute gelé.
,1 pots ou en c
s Uiiijoni's eu
;culc.lui conv
1 F
ités jMnir ninltiplier l'Abricolicr sont le semis cl k
tpie les boutures el les marcottes puissent servir à sa
avons fait l'expéricnce, ct ccla ne nous a nullcnicnl réussi,
•t essai, peut-être sera-t-on plus heureux; mais on no doit
des arbres moins vigoureux, moins bien tournés et moins
U .se. faire aussitôt que les fruits ont porfccliomié leur ainaiide;
n, .pclq.i'avanlasc ,1c l,-» laisser poarrlr, ,r.ama„l plus cpu-loir
! une fermentation qui piMiètre le noyau et le dispose à s'onis
des pots ou des caisses, on les garantira facilement du froid cn
•ric; autrement on aura à craindre les gelées et les inteinpi-rics
u, ce qui fait que lorsqu'on veut scincr cn grand, il vaut iniciiv
nars ; mais alors il s'agi t de conserver les noyaux j usc[u'à ce tcms,
ne se dcssèchcnt ou ne se rancissent. On y parviendra en le«
fait ainsi : on choisil ses noyaux, dont on rejette tons ccn
. (|UI
I jient s(.up<;onncr tpir l'amande cslvicit'e, on les met litspa
•lits,
II de lits d'un sable fin tpii ne soit ni trop sec ni trop htii
lide,
u (fans une caisse, (|u'i! faut alors ctif'oncer ii.
-a à la cavc ou <lans un endroit frais et ii l'abr
retire pour les planter, soit cn rigoles, soit e
. An
issfs
A R M E N I A C A ,
.bien à l'Abricotier, car il y de'
tandis que si!s racines nt; pcttvci
j'ruits sonl trop mous et sans savi
sont levés, on déplante ccux qui
de la radicule, et on les remet i.
terre qu'on a auictiblie par nn ho
d'être défendu contre les ravons •
fin de la première on deuxième :
le replanter à la dislance d'tm pied ct demi à <lcux pials. D;
plantations, on détruit le pi^ot do l'Abricotier, cc qui est
ct (pie S(!S
A B R I C O T I E R .
ont fort gros et y donne des fruils lrè5-sa^
l se faire jilace dans une lerre argilou
ur dans une terre liumido. Aussitôt que les noyaux
Dut (lostinés à changisr dc place, on pincc l'cxlrémité
ix pouces dc distance l'un de l'aulre , dans la même
labour; cc plant n'a plus besoin d'autres soins tpie
'un soleil trop-vif, ec^d't'-lre S(Hivenl sarclé jusqu'à la
' poipie à lacpielJe il faut le lover encore pour
dillcrcnles Iransii
la nature de cet
irbrc et abri^ge son cxislonce; mais ccla est indispensable ponr le pé
pourrait, sans risquer do le faire périr, le déjdanlcr aussi souvent (pt'il est obligé de
le faire. Cependant l'Abricotier semble être le plus rbbiislc des arbres fruitiers,
puisqu'on a l'exemple de plusieurs qui, transplanli-s assi^z gros cl avec qucl<iucs précautions,
non-seulement but bien repris, mais encore ont, dans la même année,
donné dc fort beaux fruits. Voilà tout ce qni concornc la conduite de cct arbre élevé
on pépinière, si ce n'est que les cullivatcur.s-niarchands lo grefféiil cncorc h dilléreutes
hauleiirs, suivant qu'il esl.desliné à rester à haute lige, à faire dos donii-ligcs ou à être
,„is™<-.,palier.
Wi,.ïic,trs espèces ,l'Al)ricoticrs, cim.inc le Blanc, l'AIbi-rje, IWliricol-Pcclio ct
l'Aveline, se perpétuent d'aussi b,)nne ,|nalilé j,ar le sernis (le Ictir.s n„\a!ix(ine par la
grcn'e; ai,isi on pe„t se dispenser f!e les yrell','r, i, tnoiiis (ju'on ne se ranime de l'opinion
de IloGEn-ScnAaoL ,p,i aiïirme qu'en i^rcll'anl à ],l„sieurs repi ises un arhre sur luimême,
on parvient à rendre son i'ruit b,-a„, o „p meilleur. I.cs aulrcs espèces, a,i
contraire , (léi^cncrcnt presque E,)ujours, au.ssi ne les sè,ne-t-on ,jue pour r,Tevoir la
{•rcffe des variétés qn'on venl pcrpétncr pa,> ee n,o\en : celle.s-< i donnent alors de bons
l'roil» en ab,m,la,tcc, uiaisaussi l'arbre ne veut que lcster,csel,audcs ct légères, presque
uniquement convenables i, l'-Ybricotici- ; car la ,|ualité dn .sol ,loit inllner sur le chois
des sujets destin,-s ii recevoir la prefl'e : c'est ce <pii l'ail que souvent on prend aussi
pour sujets rAinaudier et le Prunier.
Si l'Abricotier greffé sur le Prunier, aiiqucl il >'nnit inliiuemcnl, a rineonvénicnt
d'être moins jmaluelif, il di:d,>mmag,;'le cultivateui-, cnlni l'ai.sant obtenir des Abricots
lil où il ne ponrrait s'en promettre sans ec movcn, e'esl-ii-dirc,,lans les sols moins légers,
peu proloiids ct Imniidcs, oii ne se plaisent ni l'AmaiHlicr ni l'Abricotier, et'dont
s'accotniiiodcnt très-bien les Prnnici s, qui ont en général les l aciues tr.aeanti\s. M.iis
quoique lomcs les cspcccs ,1c Pruniers iinlistiurtcnicnt puissent recevoir la greffe de
l'Abricolicr, on doit, cepcnilant, les clioisir .siiivaol l'espèec d'Abricot qu'on venl so
procurer ; par cvcnqilc. ])our obtenir ,ies fruits e.vccllcns ,1e l'Abricolicr dc Provence,
lie l'Augotnnois ct <le l'Albergier , on doit les grcll'cr ,Ie préfémice sur le Prunier
D.ama.s-ro„ge ou sur le Prnnicr-tierisclle, et avoir soin ipie ees sujets soient provenus
dc noyaux, alin que les arbres ,lcvic„ucnt moins alla,plaides pac la g(nmne, qui est
tôt,joins |dn, .abondante l„r.s,pte les gieffcs sont faites sur les rejetons.
Greffé sur l'Amandier, ,loiit la racine ,>sl pivotante, l'Abricotier ne convient pins
qu'il desterrains elianils, légeis el profonds; il se met pl„l,',t t-n rapport, charge beaucoup
ct lionne des
fruits il'ii,
,•11 d'aualoi
ci'oirc qu'il y ail peu
rccu.s.son met un long
iliflieileinenl et forme
la grcl'fc , si l'on u'a c
iupe
•nlre ; :cllc • lAii
ins avant ,1e s'ï bien coller; le
u,ilioorrclcl,'liisagris,ble;ei,li
c soin de lasaraulirpard.'sl
nible autorisé i,
aiiier. Dans le fait,
„ , „ i n , l r e , c n l pe,n,l,^
,|iii l'atlacheiit i, la bra