79 OLEÀ. OLIVIER.
ÜLEA Europoea. Li^.Sp. 11.Mat. Metl. pag. n. 10. WILLD. Sp. i.pag..!'!. L.\M. Ul. tab.3,
,.Eiiu
. f. 2. POIR. Dict. png. 537". GAERT. Frnct. 2. pag. yS. u b . 9 3 . f . 3 . V
PERS. Synop. i. pag. Lois,. Fl. Gall. pag. 6.
et. Olea sylvestris, folio duro siibtiis inctmo. R-'
Sylvestris Olea. Ci.is. Ilist. 26.
Oleaster sive Olea sylvestris. J. BAI,U. Ilisl. I. Lib. VI. pag. 17.
Oleaster Pliiiii.
.. Pin. 4,a. To, Inst. 599.
Olivier sanvage.
C. Olea sativa. MATTH. Valgr. aor. CLLS. Hisl. 26. J. BAI/U. Ilist. i . Lib. VI. pag. i.B.un.i^i,
pag. 47i.BLACKW. Ilerb. lal). lyy.
Olea. DOD. Penip. 821. DLUA.M. Arb. 2. pag. 07.
Olea Gallica, foliis lineari-lanceolaiis, suhtiis incanis. MILL. Dict. n. i.
L ' O l i v i e r est un arbre dont le troue acquiert trois K six pieds dc circonférence,
quelquefois même davantage, el qui s'élève en F r a n c e , dans la Provence c l i c Lan-^ue.
doc, il -^ingt ou trente pie<ls, ct in.->qu'ii la hauteur des chênes de nos forets, daiisltj^
climats pins chauds, commc dans les parties méridionales de IXspagne ct de l'Iulie,
dans r()rienL et l ' A f r i q u e . Son écorce est gri.sàlrc, assez unie sur Jes jeunes arlirçj,
gercée et raboteuse sur les vieux. I.e troue principal s'élève p e u au-delii de quelque;
pieds; bientôt il se divise cn plusieiu-s branches, qui se subdivisent cn uu grauil.
nombre de rameaux formant rarement une tête arrondie et régulière. L'écorcc des"
jeunes rameaux est lisse, presque eulièrcmenL couverte d'une espèce dc pottssii'it
écaillcusc, Irès-adhérente ct dc couleur cendrée. L e s feuilles sont opposées, pcrsistantes,
coriaces, lajieéolées, aiguës, longues de ipiinze lignes à deux ponces cl diTiii,
dans la plupart des -variétés cultivées, et ovales, seulement longues dc quatre li Imii
lignes dans quelques individus sauvages. Ces fenilles, dans toutes les variétés, soDl
très-entières, d'un vert p l u s ou moins foncé en dessus, avec cpielqucs points écaiiJcm
dans l e u r jeunes.se; elles ont en dessous une nervure longitudinale très-prononcee,
ct elles sont toute couvertes d'une poussière écaillcusc ipii leur donne un aspect hiancbâtre
et argenté. L c s lleurs sont blanches, petites, pédonculées, disposées en grappti
rarneuses, solitaires dans l'aisselle des feuilles, ct de la longueur de celles-ci ou li-pei>
pres. Chaque (leur est composée d'un calicc m o n o p h y l l e , eainpanuh-, à bord droil
ou presque droit, terminé par tpiatre dents très-petites; d'une corolle iufondikiif
o r m e , a tube irès-court, à limbe jiartagé en (piatre découpures ( rarement en cinq ,
ovaIe.s-lancéolécs, plauesj dc deux étamines portées sur des filets blancs, jibis coiiry
que le limbe dc la corolle; d'un ovaire s u p é r i e u r , surmonté d'un stvle cvlindritjuf,
c o u r t , à peine plus long (pie le tube de la corolle , tcrmiiu' par un stigmate en tcted
à deux lobes un p e u divergcns. Les fruits qui succèdent aux (leurs sont des dnipes
ovoidcs, plus ou moins allongés, ù peine plus gros ([uc des grains île groseille [Riha
rulmim Li\. }, dans les variétés sauvages, et ayant, dans celles (fiii sont cnllivees,
six il dix lii-nes de diamètre sur dix h quinze de hauleiir. Dans ces dernières, cha(]ue
grajipe
K p o r t e orditiaii
fleurs .1
.rtent. Dans le: Oliviers sai
Iruits ou davantage. Ces fruits, cn gé
d'une ])eau lisse ct brillante, noiràli
cette peau est une pulj>e deconleurvi
à un novau tri'S-diir , raboLeti\, ovale
ment il une seule loge r la stu-tnide él,
graine oh^aginense qui en occupe ton
/.'Olivier d ' L u r o p e , comme tous I
l e i i x fruils, rarement Irois, et l(
ivagcs, la plupart des grap]>es ont quatr
néral eoniuis .sous le n om (i'Olives, sont ci
•e tlans lo plus grand nombre d
crd.Urc, molle, conlenant dc l'hii
j-oblong, aigu 'n ses deux exirt't:
antpreMpie toujours avorlt^c),
l I-inltTionr.
es arbres donl la c u l l u r c est fort anc
varit^los : scrni
, eladhtwiie
^s, ordiiiairfiipiiepariiiie
lie, aei(
O L E A . OLIVIER.
plus ou moins altéré ou modifié datis sa nature, par les influences viirit-es du sol, des
climats, des expositions et des diffi'rcntes manières donl il a été traité p.ir h s boni tues
qui ont pris soin de le multiplier, el il a produit beaucoup de varieK^s. Nous allons
exposer successivement les plus re.marqnabics dc ces variétés qui sont cultivées, ou
(pii sont maintenant comme spontanées dans les déparlemens méridionaux formant
le liUoral de la Méditerranée (ni l'avoi.si]iant.
Var. I
ÜLIVU
Lu Pr
L'o
Olea l'Airopoea sylvestris
\cüc>i,Jidivierfer,Auliv,
TAB. 26. Fio. A ct U.
iiLa cdoc, Oulibiesouhasi nltaIie,0//f«j/ro.
Ire naturel csigt • 'P'
de trailer de ccus qui son!
qui croit aujourd'hui, comi
l'Italie, rE.spagne ct antres c
cet arbre est seulement natu
ces diff(û'eus pays. Ci'est dan:
mitive, car Ions les indivii
quel([ue niulliiiliés qu'ils
espèce proinièrc puisqu'ils p.
arbres sauvages sont nés de 1
la pulpe des Olives
lors sauvages avan
:r sauvage ii l'arbjee,
le Laufjnedoc
-cr ipv
hasard; et c'esl
. ee qui liiit qn
ment, des diffi
:û-cnccs très-se
(iislingner]dusieurs variétés,
variété cultivée k Luiuelle iL
selon qu'ils sont jilus rapproc
pur exemple, qu'une bonne espèce d'Olive citlli
qu'elle sera lond)ée dans un bon terrain, celle Olive pi
des fruits approchans beaucoup plus, pour l.i grosseur el L
IUS conuiieucinnspar parler dcsOliv
dlivés. L u dm mant le nom d'Olivi
i s'il était indigène, dans la Provei
urées méridi(males de ri':nro])e, on doit observ
•lise e l acclimaté, mais non réellement spo
es forêts de r O r i e n t qu'il faut rechercher l'cspècc priviilns
sauvages ([u'on rencontre maintenant en Europe,
soient, no peuvent être regardés comme le type tie cette
iennent évidemment des fruils de l'arbre cultivé. C(;s
)yaux disséminés par h « oiseaux i[ui se nourrissent de
iltivécs, ou dc ceux (jue la main de l'hom
onob.servc, parmi les divers in
isiblcs, ([ui permettraient jusqii
la jilnparl dc cos arbres approc,
doivi
•nt lour naissanee, et en
I plus eloignes de lenr 0
•e'pandus i
latiu-elle.
1 point d'en
mère, que celle qui sera tombée dans tin lie
irbr
ilus venu
n c{U-lai
; plus ..u moius de la
servant les Ibrmes,
>rigine. Qu'on suppose,
seuK^e naturellement et
un arbre qui rapportera
•pialité, de la variété
qui s'y sera nuillij)liée pendant
plusieurs gt-néraïuins. Les derniers arbres provenus dc celle dernière peuvcnl être
regard(!s comme des Oliviers tont-h-fail sauvages, tandis que celui de la jn-eiuière ne
l'est encore tpi'à demi. Dans certains cantons de la Provence où le climat est très-doux
comme dans les panicsdu (h^parlement du V a r situées dans le voisinage d e l à mer, il
nnit tous les ans de ces Oliviers sauvages qui diffèrent les uns des antres par leur
port, leur feuillage, leurs fruils; en général, plus l(!s Olives sont petites, plus on on
plus grand nombre de ces 01ivier,s sauvages donne des
vec avantage; mais il s'en trouve souvent qui méritent
t , leur fetii
, p l e . s u r ch
que grappe
peut cttlU'
fruits (pi'on ir
d'être adoptés par
Nons avons trouv(
Garignes, une de
ovales-arrondies, n";
rabougri, et il ne pc
Aiton; dans VlfortiL
ohlantio-ovaUlms, m
ilti
L(
atours.
Cet (Hi^
ous de
l'xposé
;îe 'Vfontjiellier, dans des terrains arides, nommés
és (le l'Olivier sauvage, dont les feuilles (itaient
le (piatre à huit lignes de long : l'arbre (=lait p e u t ,
lits. Nous ])cnsons ([ite c'est colle sou.s-variété tpie
de'signt'e sous le nom de Olea {bitxifolia) foliis
ranl pas])lus.
rtaii [lasde fn
Kewan.us, a
mis patenlibus divaricatis.
ier il l'ctiilles do buis, nous écrit M. G. R o b e r t , est très-commun au
'oulon; cl Ions los Oliviers qui croissent dans los mauvais terrains, qu
_iux vciils, on qui sontsonvoni brouKis p a r l e s animaux, resleiu pr(^sqn
toujours ainsi pendant leur jeuuesse, bas , rabougris, avcc de petites feuilles arron