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par une famille. T^n arbre conlienl ipielqncfcji.s jn.sqna qnalre-vingls niiilo <lc ccs
insectes. On ob>erve souvent au mois de mai, sur le soir, des essaims <lc ces petits
animaux ii fctal d'inscctc parfait, somblabics ii des nuages, s'abattre sur ic tronc des
arbres. Cet ijisecte est ibnui'llcmcnt mcndonné comme le Turc, dans les anciennes
li tnriiics de l'Allemagne. Lcs dégâts qu'il cause sont réellement elTrayans. On comptait,
on 1785, dans un se-ul canton, îc Hartz, un million ot demi d'arbres attaqués. Lo seul
moyeu d'arrêter les proj^rès do co mal, est d'abattre et <récorcor soigneusement les
individus nndades. Il est d'ailleurs essentiel, pour la dcstruolion do ccs insectes, dc
no pastuer les pics qui lour font nno guerre perpétuclîo , ct que la nature paraît avoir
crées pour s'ojiposor à bnu- trop gran.lc multiplication ot ;i colic d'autres e.spèces
analogues, contre lesquelles l'homme ne peut o]>poscr que des moyens iuqiuissans.
Au reste, la larve du Scolylius trpogniphus , pour êlre l'espèce projire aux Pins, n'est
pas ia seule do son goure qu'(ui y rencontre, on trouve encore souvent plusieurs
autres espèces sur cos arbres; los plus dévastiitrices, après colle dont il vient d'être
question, sont le Scolytiis Calcogrnphm ot lo Scolytus Ugniperda.
Les Pins soiU, sans contredit, de tous nos arbres indigènes ccux qui présentent le
plusd'avatitagos, et quiontlophis de propriél(!s, soit pourlosusages auxquels lesboisdos
différetiles espèces hont pnqire.s, soit par les produits qu'on retire dos arbres mêmes,
pcnilant qu'ils sont sur pied. Lo boi.s<losPins ost, cn général, d'nn usage essentiel potnla
mâture ot la coiistructicm des vaisseaux; ils'cinplciicponr la charpente desbâtimens
ci\il.s; il sort ii f.uro des planches, dos tuvatix potir l.i conduite des eaux; il fait dc
bon bois il hrùler et du charbon trè.s-rooherché pour l'oxploiLalion des mines. Lc suc
résineux qui découle de ces arbres fournil lo -outh on, le brai f-ras cl <le la iTsinc sèche
et liquide, objet» dont il .sera question plus eu de'Uiil, on parlant en particnlior des
propriétés ct des usages dc chaque espèce. A toutes les jiropriétés précieuses dont
joui.ssentlcs Pins, ces arbres joignent le grand avantage de croitrc dans des terrains
qni paraitraient devoir re.ster totalement stéi iles. l'hisicurs dc leurs espèces prospèrent
dans los sables aridtîs et briilans, sur les montagnes glacées, entre les fentes des
rochers oti tours racines trouvent ii peiue quelques pouces de terre végétale.
1 .s- Pin sauvafic produit le meilleur bois pour les mâtures, ct cct arbre ost aujourd'hui
du plu.s grand intérêt ponr tontes les nations maritimes de l'Europe. On a loug-tcms
cru, cn Franco, que les belles mâtures qui nous viennent de Russie, étaient fournies
par uno espèce do Sapin; mais aujourd'lmi on est détrompé à ce sujet. M. DE PKASI.IX,
pendant ipt'il élail Ministre do la Marine, i l y a c j t v i r o n cintpiaute ans, ayant ouvcné
à Riga un maitro inâtoin- do Brest pour achelcr dos mâts, celui-ci rapptn ta en inonic
lems beaucoup de graines <hi prétendu Sapin do P,iga. Cos graines furent semées aux
environs de Brest ot dans les torro, de DS UAMLL; les arbres (pi'cllcs produisirent ne
différaient pas .sonsihiomcnt du Pin sanv.>-c, Dè.s-h.rs on sentit la po.-'sihilité dénaturaliser
on France l'arbre dr liij;,i, ijiii fui rccomm pour être une.simple variété dc
lotre Pin sauvage, doiU it ne diffiTait ovsonticllonient ipte jiar les qnalitt's de
bois, qui était plus higor, plus sot,
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^es qtd furent failes pour propa
Lort de Dm
. Toutes les lotita-
'abord réussir; mais il la
tteoiip occupi^, et surlotil ii l't^poqno dt^sasln
do la révolution, pendant laquelle plu;
bien furent dévastées, loulcs Jos ospén
iiKiltiplicalion du Pin do Ru.ssic en Fran.
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ni l'aehal coûte cha
P I N U S . PIN. 2(Î3
des sommes considérables, h cause du besoin conlinncl oii l'on est d'en faire usage
pour la marine. 11 y a dans l'inlériotir do l'empire beaucoup de landes et déterrés en
intagnes dc la Fr.n
irtout tlans les Alpes ct les
;.squc entièrement nues; le Chêne et les autres
vro; peut-être quo lo Pin kmâtnros, planté dans les
dos.sus du niveau do la mer, approchent le pins des
1 délit dc toute es]>é
friche; une grande parlie des n
Pyrénées, sont aujourd'hui p
arbres des plaines ne pouvciil y
parties qui, par leur hauteur ai
climats du îford, prospérerait,
lentes qualités.
ianvagc c
riMtrope pour la mâture de lot
infinité d'usages; ils on constr
uisont let
traîneaux, dos U
a remplacer le 1
filots des pêcheurs ; ils emploient les lames du libei
ic Pin sauvage est très-commun , les habilan
qui contient un principe muqiieux ct nutritif,
l'ait également du pain, en le mèlaiil avec la fat
jS'ord, on l'emploie k engraisser les porcs. Voiécorce
Outre l'utilité dont le Pin
relies pntirs'wlairer pondant h
: pour quelques usages
: ils clioisi.sscnt lès Pins les plus élevés
branches, parce que los petits arbres, et ceux
trop résineux ; ils cn enlèvent l't-corco dans le n
séparer exactement toute la surfao
intérieure. Après qu'ils on't fait sèche
des charbons, la coupenlpar morci
en une sorte de farine. En délayan
suffisante quantité d'oau, ils en fc
minces, qui, élantcuiles au four, so
La partie ligneu.se, dans touslosPins, ostf(
dinales de doux sortes, les unes «Itiros ot l
la , , 1 » Si
1,-s peu,,1,,
oiiscrvcrait ses e
nde partie des nation
dn Nord feniploiont à
en Ibnl des meubles,
.0 cxtérionre loui
de oulenir sur l'oai
isons; ils 1
nnit. Son
mine celui
Tt
faire dos lapis. En Laponie, oî
nt, avec son écorce intérieure
; sorte de pain ; e.n Suède, on ci
le Seigle; dans d'r.utrcs pays di
los Lapons préparent coUt
dont le ironi
ri ont beau,
ment do ia s
ost le
>der
ixtéricure, po
Is ont soin d'en
r que la parlie
dn-o, ils la fontlégèrementrôtir sur
ux, ia ijri.scnt sous des meules, ct la réduisent
par une lougue agitation , cotte farine dans
nont luic pâte, dont ils font des galettes fort
smceplihios d'être conservées pendant nnan.
par des patpiois de fibres longitutondrcs.
Pins ccs dernières sont
élroiles, plus le grain du bois est beau cl solide. 11 est aussi de roinarque que les
couches externes sont plus compactes que los internos. Lo bois du Pin sauvage est
très-bon pour la charpente; ou en fait des poutres, des solives, dos chevrons; si les
planchcs qu'on cn relire sont moins employ ces, eu Franco, pour la menuiserie, que
ccllcs du Sapin, c'est i[uc cc dernier arbre est beaucoup plus commun ; car c'est un
faible avantage ii sou bois d'avoir lo grain plus beau. Celui du Pin sauvage lui est bien
supérieur par la durée el la solidité ; les menuisiers le trouvent bc.iucoup plus facile
k travailler au rabot, les luvuds qui s'y trouvent so coupent avcc moins dc peine que
ccux qui sont dans les planches dc Sapin; ies ébénistes lo rocherciicnt pour les tableltos
de meubles, parce (jue l'odeur de résine <p:i s'en exhale pendant long-tonis ost propre
Allel lagnc .
Icux pouces d'cqu.-
>-ent de clôtures an
•s et durent tiès-loi
los de
jner losartisons. E
cobois, scié ou refendu
faire dos grilles, des pali.ssadcs tpii
sortes d'oncointos ticmiont lion de 1
les fait poindre ii l'huile. Lcs branches un peu grosses pci
ou les refonilant do la «rosseur convenable. Los rameau,
gro.sscurdu bras, foiitde très-bons échalas. En Norwège,
Pologne, le Pin sauvage est d'une grande ressource co
iourùit lieaucoiip do chaleur en bridant, parce (]u'il so co
d'ailleurs bcauconp do fiiniéc et laisse fort pou dc ccndrcs
d do la l' r
•rissage, est employé pour
jardins ct aux ])arcs. Ces
g-lems, surtout quand on
vent servir au même usage,
, ([ui ogalenl à pou près la
•n Suède, cn Allemagne, en
lunc bois de chauffage. Il
siime rapidement; il donne
Son chaibon est rechorché
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