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distincts, nullement .adherens cnscmlde, et mnnis cliacun d'un noyau. Duhamel
dit que ce n'est que sur les vieux arbres qu'on trouve des bouquets de huit à
douze Cerises , et que sur les jeunes le même pédoncule ne porte qu'une , deux ,
trois ou au plus eiuq Cerises. Ce fruit mûrit vers le milieu de juin : sa ehair est
blanche , mais trop acide pour qu'on puisse la manger autrement qu'en compoto
ou glacée de sucre. ^
Les auteurs ipii ont parlé de cet arl)rc vraiment smguber, no disent pas s il se
propage autrement que par la greffe : s'il se reproduisait<le n o y a u x , ct qu'il présentât
ce caractère constant de Pulygvuie , on pourroit croire qu'il est une espèce distincte
: il resterait a savoir ïlaiis (piel p a j s elle est spontanée, ct par qui elle a
été introduite daus les jardius.
Var. lo. CERI>E À-novau tcudre. PtHAM. Arb. Fr. vol. i . pog.
^Jcrtisus vulgaris, fructu roturido, nuclcv fragHi. J)L-H\.M. 1. c.
« Quoique plusieurs livres d'agriculture lassent mention de Cerises sans noyau ,
» ct même proposent avec confiance les moyens d'en avoir de telles , je doute
de l'existence de la chose et du succès <les moyens de la produire. C e Cerisier-ci
» est uue variété du Cerisier commun , dont le fruit a environ huit lignes de
» diamètre et autant de hauteur. Sa queue est très-menue , longue de treize ou
» quatorze lignes. Sou novau est l i g n e u x , mais fort mmce et lacile à rompre. » Di'ii.
L a Cerise à noyau t c u d r e , dont parle Duhamel, a beaucoup de rapports avcc
la Cerise de Hollande , ct pourrait bien n'eu être q u une sous-variélé. L'arbre porte
beaucoup de f i n i t , mais il est de médiocre qualité.
Var. II. CERISE à tourte quouc, GOBET. PL. 12. Fie. B. LEBERB. Traite des Jard. i . pag. 2',.'^
Cerasus sativa, fructu roturido, acido, brevi pediculo. LE BERR, 1. c.
<( L ' a r b r e , d i i r a u t e u r d u N o u v e a u L a Q u i n l i n y e ( i ; , ressemble beaucoup au Ctuisir.ii
b â t i f , par sa taille, son bois menu et pendant, la grandeur et la forme de ses feuilles.
Sou f r u i t , de gro.sseur un peu plus que mé<Hocrc , ( neuf lignes de diamèlre sur
huit de hauteur;: est sphéricjue, applati par les extrémités, .souvent divisé sur un
c o t é , suivant sa hauteur, par une gouttière profonde; (l'un rouge clair, qui se
fonce peu danS l'extrême maturité ; porK' par une queue longue de six a huit lignes;
un peu trop relevé d'acide. Sa maturité est vers la mi-juillet. Rarement l'arbre
-charge beaucoup. »
Var. 12. CEBISE de Mouimorcnry, ordinaire. PL. 6. CERISIER de Montmorency. DUHAM. Arb.
l ' r . voL I. pag. 1 8 1.
Cerasus sativa, fructu rotundo, magno, rubro, graté acidulo. DUII.VM. 1. c.
Cet arbre ressemble beaueoup au CLBISIETI hâtif, par sa t a i l l e , son port, ses feuilles,
sa f e r l i h t é , etc. L e fruit est moins gros que celui du (iivos-GoBET, et porté sur
<les pédoncules plus longs, ils ont quinze à seize lignes ; sa peau est d'un rouge
foncé lors de la parfaite m.ilurilé; sa chair esl blanche, pas trop acide et d'un goût
agréable. Cette Cerise mûrit au commencemenl de juillet. O n la cultive aux environs
de P a r i s , de préférence au C r o s - G o b c t , quoiqu'elle lui soit inférieure en grosseur et
en bonté, parce que l'arbre c.st d'un grand rapport ct pins hâtif. Les cultivaleurs
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u lioti do (uùe mi'uliou de
( Nulc de l'Edilinir.)
trouvent par-là plus d'avantage à le planter que le suivant, q u i , comme ils le
d i s e n t , ne donne son fruit que lorsque les Parisiens sont rassasiés de Cerises. Au
reste, le Cerisier de Moiilmorcticy n'est pas aujourd'hui plus commun dans la vallée
de ce nom qu'ailleurs; il y est même devenu un peu rare «lepuis la révolution,
époque funeste, peudant laquelle on a abattu ct arraché une grande partie des arbres
qui bordaient les chemins et <|ui couvraient la plupart des champs de cc canton.
Aujourd'hui on cullive plus de Cerisiers aux environs des villages de Sceaux, de
Fontenay-aux-Roses et de Châtillon qu'à ^lonlmorency ; mais les fruils y sont, en
général, inférieurs en qualité à ccux de la vallée autrefois si renommée, et l'on a
conservé k Paris l'usage de nommer Cerises de Motitmorcncy, non - seulement
l'espèce qui porlc particulièrement ce n o m , mais encore la plupart des bonnes
Cerises.
Var. I3. GROS - GOBET , GOBET à courte queue, CERISÏ. de Kent. Pr.. N. IMO. A. CERISIER de
Montmorency, à gros fruit. DUHAM. Arb. Fr. vol. t. pag. 180. pl. 8. Roz. Diet. 2. pag. G.'f6.
pl. 24. lig. 3.
Cerasus sativa, fructu rotundo, majore, acutè et splendidc rubro, hre.vi pediculo. DCHAM. 1. c.
Ce Cerisier donne beaucoup de fleurs, mais il noue difficilement son f r u i t , et
n'eu ra])porle ordinairement que p e u , ce <pii l'a fait nommer par quelques cullivateurs
CERISIEH COX;LAIID. Ce fruit , porté sur un pédoncule très-court ( d e cinq
à sept lignes ) , est gros , applati à sa base et k son extrémité opposée ; son diamètre
est de onze lignes el sa hauteur d'un peu plus de h u i t ; sa peau est d'un rouge vif
et b r i l l a n t , peu foncé ; sa chair , d'un blanc jaunâtre, est peu acide , très-agréable.
Cette excellente Cerise , une ties meilleures qu'on puisse cultiver, n'est <jue peu
répandue, pour les raisons que nous avons déjà données; on ne la trouve guère
dans les grands v e r g e r s , on ne la rencontre que dans les jardins de quelques particuliers
qiu préfèrent la qualité d'un fruit à sa quaulilé. Llle m ù d t vers le milieu
de juillet.
* ' Fruits dont la chair est blanchâtre, el la saveur douce ou et peine acide.
Var. 14. CERISE de Villenii«, GFI>D0I.X (I) ronge. PL. 7.
CERISIER à gros fruit rouge pàlc. DCHAM. Arb. Fr. vol. ». pag. 182. pl. 9. Roz. Did. 2. pag.
646. pb 24. fig. 4-
Cerasus sativa, fructu rotundo, majore, <li!utiùs rubro, gratissimi saporis vix aciduli.
DLHAM. 1. c.
Cet arbre est un des plus grands de toutes les variétés du Cerisier vulgaire, et
il soutient mieux ses branches que la plupart des autres. Ses bourgeons sont une
fois plus gros que ccux du G r o s - G o b c t . Ses feuilles sont terminées par une
pointe alongée et aiguë. Son fruit a onze ligues de diamètre sur dix de hauteur;
il est porté par un pédoncule bien nourri, long de dix à seize lignes. L a peau est
f i n e , teinle de rouge clair. La chair, blanche, succulente, légèrement acide, a
un goût très-agréable. Cette belle Cerise est une des meilleures qu'on puisse
manger crue, ct on doit la préférer ii toute autre pour faire des confitures : elle
mûrit il la fin de juin et au commencement de juillet.
(1) Dans plusieurs provinces dp France, le Cerisier se nomme et les Cerises Cuines. Si ce sont des variété»
anus acide dans leur mulurité, telles que les Grlones el quelques outres, les Ccrist-s se nomment Guindoux ou GuindoUt,
et les arbres Gum<to/,V«. Cuin esl ua terme bas-brelou, qi.i signifie VIN. Vraisemblablement on u doiuië ce nom
«u Cerisier, paree qu'on (m avec les Cerises une liqueur for.e el vineuse; le liois même du Cerisier, mis verl dfliu
le [eu , eiliule uue odeuï \iaeuse. ( t^ote de LE LISSNUYI, Traité des Jardins. )
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