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, 6 4 CYTISUS. CYTISE.
ne sontpas parvenus juscju'à nous. A u iléfaiU de costraités, ou Irouvo (l.ins Columelle
ct dans Pline assez de détails sur la culture et les propriétés du Cytise; mais ces auteurs
iiyant négligé de donner une description exacte dc leur ]>laulc, les naturalistes
modernes ont été pendant très-long-tcms incertains sur l'espèce ii laquelle il fallait
rapporte:r le Cvtise de s anciens. On croit aujourd'hui, et surtout depuis le savant
mémoire que M. Auio
su ICI que la Luze,
«•t,» tvol. 4,
pag. iG5), est le Cyti.
des anciens. C
tiirincipalemeut pc
aux bestiaux que los Ci
^ ct los Roniaii
dlivaiontio (Cvtise; •
nourriture donnait be;
•oup de lait .-u
;ichcs. Virgile a sou
daus sos vers, cn faisant ail.
ion :
celle propriété, ou au go
a^aicntpom- celte plante
,r servir <le fou,Tag«
S croyaient que celle
-enl parlé du Cylise
Il que les troupeaux
• on, me pnxcenl
l'îorentpm Crtisum Snitces cm/H'lis
Florentem Cjtisum sequitur Insciva c
Sic Cytise pestoe disteutent uhera vm
Jt cui lactis anwr, C.ytisnm Lotosqi
Jpsc manu, sahusque ferat pnescpib
De loi i les nombr .
genre Cytise, le.
appelle Laburnu
d'espèce. C'est de la
SCS cspècos que les bi
ne paraissent on avoir
aqnclloLiNMH. couse
•uplion du mot latin <ii
capelhe,
ipella.
cee.
e frequente s
is.
XCÄ rappori
I!uc. Krl. I.
Bue. Ed. II.
Bue. Ed. IX.
Georg. III.
ont mai mena
ule, ccllc que
: parait dériver le nom vulgaire
Aiibours, <iuo porte le Faux-Ebenior en Dauphiué ct cn Suis.sc.
I.es Cvli.sos font, dans les beaux jours du printems, l'ornement des jardins pay.sagcrs;
rien n'ofl^rc alors un coup d'oeil jiliis agréable que de voir les Faux-Ebéniors,
dont les longues grappes jaunes contrastent, au milieu des bosquets ct des massifs dc
verdure, avcc les'ilours roses on rougeâtres de l'Arbre de Judée, du I.ilas, et avec les
grappes blanches du Merisier Putiet cl du IMahaleb, ou avcc les b.iîles Houles de neige
de la Viorne Ro.se-de-Gucldres. Après le Faus-Ebénicr, le Cytise noirâtre, le Cytise
à feuilles sessiles, celui k feuilles pliéos, celui du Wolga, sontccux (pii peuvent faire
lo plus d'erfct; nuais plusieurs d'entre eux fleurissent un peu plus tard. Parmi los
autres espèccs (pii ont, comme les précédentes, les fleurs on grappes, les septième,
douzième , el vingt-unième e.spèccs méritent aussi d'otre employées k l'orncmentdes
jardins. Les Cvtises a fleurs cn ombelle ou axillaires font, en général, moins d'effet
ct ne sont pas au.ssi répandus. Excepté le Cytise velu et celui à flours ternées, la
plupart des autres ne conviennent guère qu'aux jardins île botanique; nous en exceptons
cependant le Cytise Magiiiliquc; sos grandes ot hi;llos Ileurs lui mériteront sans
«Iniite, un jour, une place distinguée daus les jardins des amateurs, si jamais quehpie
vovagcur nous en ajqiorle <les graines dc l'Amérique.
licmeut les Cvtisos nous ofl'rcul dos arbrisseaux charmans, avec lesquels
jns embellir nos jardins et nos bosquets, mais encore plusieurs espèces ont
•tés ulilos. Les ])lus précicii.scs do ccs espèces sonl lo Cytise Aubours ct lo
V
nous pon
,lcS|,ro,„
Cvtisc
(liMillMS
iirbrisscTOx
Cht [)liis riiln
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Ijifooil souvent cuscui
us (lit plus haut. (Jcs 1 ut lie
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C Y T I S U S .
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en fabrii,.
la moitié
//Artois
dnréc. El
Ce Irais est 1;
est alors bien
cc qui lui a valu li
que les ébéni.stes et l
chaises, tabatiè'res, ni.
ni eucore, les habitans lie la campagi
leiit des arcs qui eouserveiit toute li
(l'un siè'cle; c'cst tic cet usage (|
ni Jrc-Büis. Ou peut en faire des i
Provence, on s'en sert ii faire des
C Y T I S E . IÖ5
i, dans quelques parties du Mâeonn.ais,
r force ct toute leur élasticité pcnilant
; l'arbre porle dans ce pays le uom
reles, des cclialas qui eut beaucoup lie
inc.s, des bûlons dc chaises à porteur,
lire ct devient noir daus le centre, lorsque les arbres sont vieux ; il
• prend fueilemciit un beau poli ct ressemble a.ssez ii l'Ébènc verte,
uom lie Faus-Ebénicr, ou Ébéiiier des Alpes, et ee qui fait aussi
; tourneurs le reeliereheiit pour différens ouMai'es, comme
ichcs de cootcaux, liiites ou autres iiislrunicns ii ïe'litde même
nature. Il pèse cinqtiaute-deux liires oo/c one
A l'utilité dont peut être le bois de l'Auliour;
l'avantage qu'on peut retirer de leur feuillage i
tiaus. Les chèvres ct les moutons l'aiment beat
lussi bie
i SIX gros par
et du Cytise
1 l'cniplovanl
rp; les i-aeli
icd cobe.
•s Alpes, il faut joindre
la nourriture des bespas
aussi bien ; mais en le mêlant avcc d'autres plantes, elles s'y accoutument bientôt.
Les ehevanx sont plus difficiles, ct il est rare qu'il, ue repous.sent pas ee fourrage.
(.es feudles, dont les ruminans peuvent se nourrir sans iueonvénient, sout éméuques
et purgatives pour l'homnie. Les légnmes et les semences surtout ont cette
faculté il un degré assen fort. On trouvedaus le EuileU,, ,h Pharmacio dc janvier ,8oo
que quelques personnes, qui ignoraient les propriétés du Faux-Ébénicr, ayant voulu
essayer de faire préparer une certaine quantité tie ses gousses eoniine les Haricots
verts, toutes celles qui en mangèrent furent prises, peu dc tems après, do voniissemens,
ou fureiit abondamment purgées, mais sans en éprouver, ii ce qu'il parait
rien de plus fielleux. Dans tout le Dauphiné, le bois Je cet arbre est "éoéralein'eiit
réputé très-vénéneux, par les gens de la eampagne. °
S'est-il pas étonnant que les propriétés d'uu arbre si commun ne soient pas encore
mieux connues, ct qu'on soit encore i. faire des expériences pour les reeonaaitre'
Pciit-ctre que, soit les feuilles, soit les fruits dc l'im on l'autre de ces Cytises, ou des
autres espèces du même genre, pourraient être employes utilement cn médecine
picl que soit le parti que l'art lie guérir puisse retirer de l'Aubours et du Cvtisc
des Alpes, soit qu'il y découvre un bon mé.licamcnt, soil qu'il les proscrive coiiime
irbres peuvent d'ailleurs être .assci, miles sous les rapports dont
lejii parlé, pour qu'il soit avantageux d'en faire des plaiilations. Ils
ment partoul, ii l'exception des terrains marécageux ct de ceux dc pure
craie. SI. UN MVLESI,E„,:S cn a fait l'iicurense expcricnee dans .ses terres. .Sept arpens
de marne argileuse ont été semés ct,,lamés cn Cvlise des Alpes, et cela a si bien
réussi, que eette terre, dans laquelle différentes plantations avaient été liiites sans
succès, et qui paraissait vouée ii une stérilité éternelle, est aujourd'hui couverte d'uu
bois de bon rapport.
M. liosc croit que des ]daulalions de Cytises faite.,
de la Bretagne et des autres coiurées <le la France, qui pr
ùieidtes, seraient peut-èlrc uu triis-bon movcn d'artaehe
laquelle ils sont abaudomiés deimis liiiit de siècles.
Les lieux Cy tises doijt nous venons de parlei
leur eolturc est hirl sioiple. Ou peut les nu....,
; mais les trois derniers moyens s'ont i
ivee rai.son le premier; le jilaiit proven;
lus vigoureux. On sème ia graine au
il la fin d'avril le jeune plant connueno
Ma:
de
ikngercux, ces di
nous .avoti
viennent u
s les Landes dc Bordeaux,
squ'ii pré.sent sont restées
ces pays îi une stérilité ii
étant rustiques ctvcnai
bout
plov,
res et dc rcj,
, o n leurpri
rs plus beau
1 bien labou;
iiieiit qu'il c
i facilement,
larcoUcs de
ge !c plus de : des Lii
alement pe u cni-
•s semeuees • étant
do mars da ns un
usscr : c'os t dans
sont si fri; indes.