2I8 PRUNUS. PRUNIER.
au soleil; on les enfile ensuite une k nue, p.nr la pointe, <lans des baguettes ou brochettes
([ue l'on ficlie, k mesure qu'eJhïs sont garnies, à une assez grande distance les
unes des autres, dans des faisceaux de paiHo serres, au sommet desquels on forme un
crochct, afin dc pouvoir les suspendre à l'air libre, ct dans im eiKlroit où ils ptiissent
être bien exposés au soleil. Ou les rentre tous les soirs, et le quatrième ou cinquième
jour, on retire les Prunes-des baguettes pour en chasser le noyau, opération qui se
fait en prc.ssant le fruit, du côté de la base, entre le pouce et l'index. On rapproche
ensuite la pointe et la base vers le centre pcinr les arromlir, et on les remet encore sur
lesclaiespourachcver leur parfaite dessication au soleil. Celles qui, après ces préparations,
ne s<mt pas parfaitement blondes, sont mises au rebut; celles, au contraire, dans
lesquelles on est assuré qu'il ne reste aucune partie aqueuse qui pourrait les altérer,
sont arrangées artistement dans des huiles <lc sapin ct 3in.«cs dans le commerce. Lcs
Prunes trop maigî-es, ou qui, après la première dc.ssicalioii, n'ont pas paru a.s.sez
bcllcspour figurer avec les Pisloles, sont laissc-es avec leurs noyaux; on achève de les
boites ou en paquets, et on les vend comme
utc parfaitement les procédés des Brignolais
urs Pislules sont bien inférieures; ailssi los
: plus mtxlérés. On prépare encore, dans la
s qui naturellement restent bien flenris, cc
>u expose les Iruits pour les sécher. La seule
r la llcur que la nature leur a prodiguée,
eaux dc Tom'S sont ceux qui jouissent de la
le \ ingt lieues environ qu'on les prépai
faire sécher au soleil, puis
Prtmcaux de qualité infé
à Digne et dans les cmi
trouve-t-oti dans le connni
ci-devant Provence, (k's 1
qui est <lù à f a n l e u r t lu soleil, au.ptel
atlention que l'on a ost dc ne pas cnloi
n le:
ire. On i
s ; mais 1
>à despr
Dans le non! d e l à l'rancc, les Pnt
plus grande réputation ; c'o.st flans un r
et c'est d.ans coltc ville qu'on les app
dans le eonnnorce. C'est à l'indnstrii
fleur on poussière blanche qni les con
Provence. Les Procédés qn'on emplo
gnoles.pourqu'ilsoitn
pq.
•te, parce que c'est le centre pour la <listrihution
e ct il l'art qu'c.st due cette belle apparence dc
ct que la nature conserve aux Pruneaux de
Tours sont assez dillërens dc ccux de Bri-
;aire do los laire connaître, ot nous omprunterons pour cela
M. Di TOIT, en a dit dans le \ouveau Dictionnaire d'Histoire naturello. « Parmi les
Prunes de Sninle-Calh
Ou le.s cueille parlaileu
lor.s(pi'au moindre mouNOinent de l'arl;
ramassées, on les place sur des claies sans
sieursjonrsausoh-il, jusqu'à ce qu'elles d,
on les met dans un four échaulfé à un d
ze. on fait choix des plus bolle.s p,
it mûrc.s, ce qu'cm reconnaît h leu
elles v restent
e l e four à un d.
exacte ment fei
retirée ,s ; on re
les ela
mc'le.s Pl
chaug,
troisiè
înt de c
me fois,
f o i s ;o n y place
les lais ise refroi
doiveo itaequér
„ L' opéralio
traven î, à doni
ponrc ctl'indc:
au des ;ré qu'il
précai itiou,pu
r fait a
(pi
les Prunes sur les clai
dir : elles sont, alors pa
irlors de leur parfaite
:i qui.suitcon.si.sleàa
r les destiner au blanc.
:onlcur jaune foncée et
elles se détachent. Aussitôt qu'elles sont
•s entasser, et on les expose pondant phi-
•ieniient aus.si molles que des Xèfics. Alors
legré dc chaleur tiède ; la porte doit en être
!t-iinatro heures. Ce tems révolu, elles sont
de chnlcur d'nn quart en sus, ct on y replace
ngement. I.e lendemain, on les ôtc encore ;
s tourne en agit.intlégèrementlesclaies; elles
pnparation, le four est rcchauffé pour la
de chaleur supérieur d'nn quart 'a la seconde
vingt-quatre heures après on les retire ot on
nues à la moitié du dogn: dc cuisson qu'oUcs
ndir
'uandcette opération est ache.\
s < . r v , . , , „ a M , l „ „ , . „ r , . | i ™ l ep
l'il fautcmjdovcr du niortier c
, , u c r ™ , „ . a „ ,h
; <|iii s.i lail en
'•e (m rmicl les iin,
Oll«,M,•I»! Cl
, lies lierlies. Ln
iriicr le ,
p,cs,sa„l
•s an Ion,.
• Ibis ave,
,e„ieapi.
lie
IS lie
nies
T
I T i ü M E R . 219
iprès y avoir jdaec' un vase rempli
F M I S U S .
relire, ƒ 1 on ferme le four penilant deux hc
ilVan. L
claies au four, toujoiirs avec b, p
vingl-qiialrc heures. Uue des bi
dors; cen.. ,|
Le suc csl
avec laipiellc cc Iruil entre en fciinentali
en laire une boisson qui, dans certains |
n'a jamais répwidii ii l'altente. Lc soc m
permet p.as qu'ou puis.sc le con
y mêlant des Pointues, des Pi
aurai,-1,1 pu concouri,' i, sa conservation, n'o,
poiré gr,>.ssier. En Anslctcrre, oii les cultivateurs sonl g,
dans leur nourriture cl leor boisson, ou met les Prnne,
lorsque lo vin est l'ait, ou y ajoute nn p c u d c bi
IIUC celle boisson csl lort lioonc cl qu'on pcnl I
que l'eau esl chaodc au poiut qu'ou p e u t } laisser le ,l.',igt, on rapporte les
laution de le bien fermer, cl elles y restent pendant
acs qualités des Pruiicanx, c'est do n'être pas trop
Il no peu mous sout préférables. »
Il sue,',, dont I., majeure partie des Prunes ost chai gée, la facilité
' porlé il croire qu'on pourrait
\S, sU|,pléer.,it au vin; niais le résullat
nuquciix donl ce fruit csl surchargé ne
•tout en ct,\ On a essayé d'y i>arvcnir, en
•Sorbes, ctc. Li-s lirini^pes'aslringens qui
,lu,L qu'une espèce ,1e ci,Ire on de
alcinenl plus rechei-eliés
ne.s seules en fermentation, et
ès-chargée dc houblon. On ,lit
],ciidant assez long-tems.
Bans plusieurs provinces d'Allei...
l'rancc que longo l e l i l i i n , ou lire du
fait une gr.inde cousomnnition en boi:
agréable au goût que l'eaii-de-vie; mai
de rcrlaincs personnes que le Kirsel
in de Pi uii
iini cl ilans
quand elle
i que dans la par
•alro,dique,doolo
A!s.iee, ZwGstchen-
.sonvont.
•wasser, du ii Ic la Pru,
La Pr, Iiio est Ul) 1 ,l,.s fruus q uc 1, =.s Ilraigr,
Poniiiics , etc., ]>r)u r en obtenir f ,• H•e7. „ ' ,qui e ,
l'eau-de-v ussi nioins en ivrai lie ct phis
Nous a von.s dit, ( i-n parlatit dc 1'Af irieotier.
matiere SI iicroe, et q n-ilseraitpeui L-èlr r possible
nous sacl-dons, n'a do vérifier c.
l'Abricot; pii prouvc pa ,r an. al„g,c ,p„
dans noir e conj(x^tu: re, c'est que ditlé reus chiiu
dc rénssii [•il retirer des l>rra,es u, •re qui, ji
saveur, r, -.s.semb!eh eaueoup au so ere , les (..'oloii
bourg, a f ait comiait re le premier. par une iiotiei
licureuv , pi'il avait oblcmis il cc s iujc^ . „ Depui;
font des i 'vpéricuce s sur los dive mils ou V
l'idioiulan ee ,les frui Is il novau m'a reite aim,
sur ces li •„ils : la 1 'ruue'dito I) iwsU'lw. en a
résultais 1 esplnsavi inlagenx, et j li exilait I,
lilanelieu, •dusorreo rdinairo d'Orléani 1, el aussi
peuconnr leil Paris; inaisl'Alsarc, la L ,)rraine, 1,
pro,l„i.sen l beaucoiii |i : ,'C fruil es, tri^i
lie Salub, nirg. On , •n lire une Ii, p,e,i r qui appi
qnelalivi •edeOuast chceoùleplu s ,le deux sous
de sue, ,^ •1r islallisé. I.e i„-oeé,lé esl ii pel, i„i.s
sucre de n ,o,',l ,1e , ai sin; ladiflerei
i;,it,-n écl ,au,lam le f,a,il : on en Ó isuitc le 11
S,ande cli audio,-c av cc deux fois a lulai It d'cau 1 ,
s arts. Elle esl sans il. oute moins
vieilli, elle csl au.ssi recherchi'c
1 1'app elle, en Allem ague et on
e la,p. .•lie ou 1, 1 l'abri. :iue le plas
•tient en form ciilalie m avec les
1 boiss. s .spirit ;ueuse que
ou fin il eonlei lail be aucoup de
-xlrair c ,lu SllCl -e. Personne, quo
avons av u sujet de
ous sour mes ]„ is tronq.és
nt, apré, 1 quelq ucs e,ssais.
cnsti. llisation, , sa CO uleur ct sa
'. l!o„v ,M Ui.BO, cliimi-,te k Strasroc
dai IS 1111 jou rnal, h •s résultats
l.pics .• dit-Ü, no.s savaus
nx q,i
lenic d e pousse r mos recherches
ml Z, vcstchen donné los
1 il'i „ 11,1 excellent, avant la
bien cristallisé. La Qnastche ést fort
le l'.iy.s-llcssin cl la l'-cnelic-Comté en
ilans le ^^"ln•lembcrg et ,lans le iiays
.rhcduKiisclien-vv.'i.s.ser. 11 csl rare
sur ilonze livres ou retire uno livre
c iiicnic que pour la librication du
liever la ],cim delà Prime, cc qui „e
V au, puis ou remet le fruil dans une
o le ré,l„il, par ee procédé, en une