Var 95. Olea (,mrs<l"li'i<'. GOUAN. Fl. Monsp. pag. 6. „
angulosa, «„yg.M//or,««. MA... Bot. Hon.p- .89. GAM..
Cet arbre esl gros, son écorcc est lisse, sc.s ramcaox sont pendans, ses fendles
ea-andcs un i>ea loaffoes cl d'iui assez beau vert. Il pro<Unt d abondantes recolles et
L<riterait, saus cc rapport, d'être très-répandu. Ses fruits, qui ont la forme de ccux
dc l'Aman lier, sont gros, pulpenx, pr.>pres à être confits, et on en fa.t beaucoup de
eus à Montpclh'cr pour ccl L u g e ; ils donnent dc bonne budc, dc la med eure meme,
selon"nnclques-uns. Lcs IVoven.;anx des environs dc Dragu.gnan appellent cet Obvier
Itarmct-Bécu, parce que son feuillage ressemble au tiaymet{\!^v. ), et que
SCS fruits sout terminés par nne pointe, commc daus XOlivierBecu{\^T. i5 ).
Var. 26. Olea splaerica. (iouAS. Fl. Monsii. pag. 6. , , -
Olea maxàna, subrolunda. MAO.V. Horl. Mon.p. 1.^7. TOUKKEF. Inst. 599. GAH.D. A.X. 335.
DUHAM. A r b . 2. pag. 28. n. 10.
OLU.EK à tV„it arrond.. Aulivo Redonna, ou Redounan, cn Provence; Amponlaon, EN
Languedoc.
Cet arbre s'éli've peu ; sa tète est nn peu arrondie ; ses feuilles sont grandes, pressées
et d'nn assez beau vert. Les grappes <le llenrs sout courtes, situées vers l'extrémité
des rameaux Les fruits sont des plus gros de ce genre, arrondis et noirâtres; ils sont
bons h confire, et on en lire de riiuile de première qualité; mais ils ont l'incoiiyémcnt
d'être souvent aUaqués p.ir les vers, et de se détacher avant d'être parfaitement murs.
Cet Olivier ^rst un dc ceux (pd rcMStent le mieux aux froids rigoureux ; d demande à
être planté d.-ms une terre yra-sse el humide , et il exige des engrais abondans, sans
quoi il rapporte peu. Son bois est souple, pliant, et se laisse tordre plutôt que de
casser; la serpette est absolument nécessaire pour le nétoycr.
Km-. 1-. Olea fructu magnt.
OLIVILK à Iruits noirs et doir
p, rolundo, carne nigra et dulci
.. Bf.nN. Mcm. 2. pag. 116.
Arbre movcn
dont les rameaux sont légèrement inclinés, dont les feuilles sont
d'un verl peu foncé, et assez rapprochées les nnes des autres. Lcs
rrotnlis, li.s.ses ; leur pidpc est noire lors dc la p.irfaite maturité : ces
FiVijcs et longue;
fruits sont gros, arrt
Olives sont très-bon
itire, ct elles fournissenl bcauconp d'huile.
Var. 38. Olea fructu magno, ollo n go ; ramis pendulis.
Aulivo Prunaon, on Provence.
Cet Olivier res.scmble 'a celui d'E.spagne, par la largeur de ses fouilles ct par la
grosseur de ses fruils; mais il en diffère par ses rameaux pcndans. C'esl un .-.rbre
cfunc h.-iutenr moyenne, dont le feuillage est assez pressé, dont les fruits sont allongés,
charuus, noirs, se détachant fucilcnieut de lenr pédoncule.
Var. 29. Olea fructu maximo. TOCRKI.K. In.t. 5y<). GAMD. Aix. 33.',. DCHAM. Arb. 2. pag. 5 7 . n. i.
OUvoemaximoe Hispanicoe. H.xuh. Piu. 472.
OLH ILK à gros fruit, ou Ofivier d'Espagne. PL. Fio. A et B. F.u Italie, Olivo di Spagna.
ou OUvoto.
Lcs Oliviers qui produisent dc gros fruit.s deviennent ordinairement moins forts
que ceux qui n'en donnent que de petits ; l'Olivier d'Espagne fait exception : il devient
un gros arbre qui s'élève assez haut. Ses ranit;aux sont droits, tni jicu inclinés à leur
extrémité; son feuillage est peu prcs.sé. En Provence, on ue le iHillivc <iue pour
confire sus fruits, qui sont les pltu pulpeux ipi'oii connaisse; mais leur délicalcsso
ne répond pas à leur grosseur, car ils sont très-amcr.s. On leur préfère souvent des
Ofives moins grosses, qui ont un goût ptiis agréable. L'huile qu'on en retire est uue
des moins bonnes, soit pour legoi'it, soil pour l'odeur. Lcs récolles de ccl arbre sont
alternatives. 11 n'est pas Irès-répandu en Provence, si ce u'csl sur les bords de la mer.
Il csl rare en Languedoc.
I;'01ivicr d'Espagne offre deux sous-variétés peu différenlcs par le feuillage, distinctes
seulement par la forme des fruits. Dans l'une, les Olives sont arrondies ct
comnic tronquées à leur sommet ( PL. 02. Fio. A. ) ; dans l'autre elles sonl terminées
en pointe (Pi,. 32. Fit;. B. ). Ces deux frnits, que nous avons fait représenter, ont
élé peints sur des échantillons cueillis dans un terrain aride. Ces Olives sont pins
belles dans les terrains arrosables ct dans des climats plus chauds que nos départcmens
méridionaux.
Après avoir fait l'énumération des différentes variétés d'Olivier qui sout cullivécs
dans les parties méridionales de la France, nous croyons devoir faire mention de
ce que M. Par m entier a rapporté dans le nouveau Dictionnaire d'Histoire naturelle,
an sujet de trois nouvelles variétés qui ont élé observées par M. Battiloro, dans ses
terres, situées près de la ville dc Venasso, célébrée par Horace sous le rapport dc ses
Olives et de ses huiles. Nous regrettons seulement, avec M. Parniontier, que les uotes
communiquées par M. Battiloro, et que nous allons transcrire, ne soient pas accompagnées
de descriptions plus exactes ct propres 'a mieux caractériser les variétés dont
il est (juestion.
Var. 3o. Olea fructu 7naximo, dulci.
OLIVII:I\ à fruit doux.
« J'ai vu, dit M. Battiloro, dans la ville de Pieilemonte d'Alife, à dis lieues de
Naples, vers le nord-est, des Olives très-douces, du volume dc celles d'Espagne, ct
qu'on iniinge, sans aucune préparation, sur l'arbre même. L'évêque de cette ville, et
plusieurs gcnlilsliommes qui les ont dans leurs jardins, les appellent Olive dolci; ils
nous ont assnré que ect arbre produit prestine chaque année. On n'a pas essayé
d'extraire flinile des fruils, parce qu'on les mange dans le mois d'octobre, en les
cueillant sur l'arbre, et que les oiseaux les dévorent avec une extrême avidité. O n m'a
a.ssnré que, daiis la Picglia, il y a beaucoup de ces mêmes Olives, et qu'on les nomme
encore Olive dolci».
M. Battiloro ne dit pas quelle est la couleur de ces Olives douces ; on peut croire
que celles-ci sont noirâtres, puisqu'il ies compare aux Olives d'Espagne. Elles paraîtraient
alors être difïérentcs de celles dont parle M. Bernard, mais sur lesquelles il u'a
pas eu lui-même a.sse?; de rcnscigiicmens positifs pour pouvoir les signaler d'une
manière exacte. Voici tout cc qu'on trouve ii ce sujet dans l'ouvrage de cet auteur :
i fruits blancs ct doux, et
gcait dès qu'ils comnicn-
K On m'a dil ù Cucrs tpi'un particulier avait un Oliri
qu'il se délermina a le fiiirc couper, parce qu'on les lui r
çaient de parvenir ii leur maturité ».
sur l'Olivier à fruits
M. Loqitez, att<[nel nous avons ifoiuandé des rcnseigi
doux, croit qne cct arbre n'est pas iinc variété particuliî
c; il pense qu'il ne diffère
pas de notre variété ô , dont les fruils, à ce qu'il nous a;
ire, (feviennenttrès-doux
lorsqu'ils sont parfaitement nu'irs , ce (pii n'arrive ii
ice que dans le mois de
dccendire. Mais comme ies Ofives dc M. Balliforo sont
leur maturité dès le mois
(foctobrc, et que te peu dc différence tpii existe entre le
•liniat de Nice ct celui de
Naples ne pourrait pas aut;ml influer snr la maturité de ces fruils, nous avons cru
devoir rapporter l'Olivier à fruit doux commc variété distincte, ne fiit-ce que pour