TilO
Var. -
P R U N U S . PRUNIER.
i.PRxrNiEHdliiipcralricxWauche. PRUNT. Iiiipcralrice l)lanr.lie. Pl. Go. Fig. 6.DUIIAM. Arb.
Fr. 2. jiag. io6. n. 40. pl. 18. Gg.
Pniruis (loniesticu, fractu tneiUo, sabovato, ßavesccntc ;
nncico subadhoercnti.
c duriusculâ dulci sapidd,
L'Impératrice bianche a près dc dix-lmit lignes dc hauteur, sur seize dc large. Son
pâlonculc'a quatre à sis lignes de long; il s'inqjlante dans une cavité'assez prononcée,
mais peu prol'uude. Le côte, qui est partagé par une goiitlif'ie longitudinale, est en
ntème tems comprimé, .jiinsi <[ue lo sommel du l'ruit, sur lequel ou observe aussi nn
petit enfoncement. La chair est d'un jaune clair ainsi que la peau, d'une con.sistancc
un peu forme, d'une savour sucrée, parfumée elagréable. Le nov.au n'est pas scn.siblemeut
adliérent à la chair; il a ]>lus de neuf lignes dc longueur ct six de largeur; sa
surface est un peu rude. Ce fruit peut être mis au rang des bonnes Prunes ; il mûrit
k la fin d'août ou an commencement dc septembre.
ir. 72. PRUS-IKH llcvcrt.
pl. 20. fig. 9.
•unus domcsUca, fruc
ad nucleum adintrenU
iE Ilcvci te. Pl. 60. Fig,
DUIIAM. A r b . F r . 2. pag. 107. n. 42.
lagno, oblongo, virescente
suhduli:i, partim sapidd,
Celte Prune csl très-allongée ; elle a deus ponces dc hauteur, sur douze à treize
ligues dc largeur dans son grand diamètre : l'un de ses côtés esl pre.sque droit et
l'autre est rcnilé. Le pédoncule a septi lignes dc long; il s'inqilante dans une cavité
peu profonde. La peau esl verdâtre, tirant sur le jauue et même un peu sur le rouge
du coté du soleil. La chair est verdâtre, mollasse, douceâtre, par fois as.scz sucrée et
nmsquée, mais le plus souvent d'tm goùl fade et peu agréable. Le noyau est trèsadhérent
à la chair, assez li.sse, long de dix-sept lignes, large de sept, très-aplati,
épais tout au plus de trois lignes. L'IIeverte mûrit au commeuccment dc septembre.
C'est un fruit qui ne vaut rien cru, ct ncms doutons fort qu'il soit bou en compote et
en confiture, comnie le dit Dfii-ijiE!..
E biipc'rialc blanchc. DUIIAM. Arb, Fr. 2.pag. l o i . n . 35.
>, ovato, albo; carne duni, acidd, ingratd, nucleo
Var. 73. PiiuxiEr.Iinpcrialbla
Prunus domestica, fructu
adhoerenti.
émette Prune e.st très-grosse, de la forme et presque dc la grosseur d'un oeuf dc
poule d'Inde. Sa chair est blanchâtre, ainsi que la peau <pii la recouvre, d'une consistance
ferme, sèche, et d'une savour acide ct désagréable. Lo noyau adhère it la chair;
il est long el pointu. Ce fruit n'csl bon ui cru ni en Pr
dablc que par sa belle forme et sou extrême gro.sseur.
Var. 7',. Pnu.VTNR Imperial jaune. P.a-.VEImpériale janne. CALV
Prunus elomestica , fructu maximo, ovato,ßavescente, i
non adhoerenti.
il n'est 1
e dtdci el aciduld, nucleo
(Jette Prune est K pou près de la grosseur d'un petit crufde poule. Sa peau est jaune,
d'tme couleur un peu plus foncée du côté du soleil. Sa chair est jaunâtre, sucrée, un
peu aigrelette, ct elle se sépare bien du noyau. L'Impériale jaune mûrit à la mi-août.
V a r . 75. PNUMER dc Dame-Anbcrt. PIIU.NE de Dame-AiiLcrt. Cros'
sse-Lnisantc. Pl. G2. Fig. C.
DUIIAM. A r b . F r . 2. pag, 107. n, I 1 . pl. 20, fig. 1
Prunus domestica, fructu maxima, ovato, ßavescente, 'punctis virescenlibus asperso;
e dulci, pariim sapidd.
La Dauie-Aubcrt est la pin:
icleo •badharenti.
•Sie de toutes les Prunes; L ' I l e a souvent deux i)ouccs
P R U N U S . PRUNIER. su
et demi de hauteur, et queI<]uefois même trente-deux lignes, tandis que son diamètre
est de vingt-deux ii vingt-trois lignes, et ((u'il n'est pas rare dc le voir en avoir vingtcinq,
Ou trouve fréquemment cette Prune po.sant trois onces, ct les plus grosses
en pèsent jus(|u'à quatre. Le pédoncule a neuf ii dix lignes dc long; il s'implante
dans nnc cavité peu proloiide. La peau, d'un jaimc clair, parsemée do quelques
points verdâtres, est d'une consistance un peu coriace; le sillou longitudinal, qui
la partage snr un des côtés du fruit, est pou profond. J.a cluiir est jaunâtre, assez
sucrée, mais peu relevée. Le novau est adhérent ii la chair, à moins que celle-ci ne
soit très-niûrc; il est fort gros, pniportiouné au volume du l'ruit, ayant dix-sepllignes
de longueur sur neuf lignes ct demie dc largeur. Celle Prune mûrit à la fin d'.ioût
ou au commencement dc septeiubro; on no peut la compter qu'après los bons fruits
dc cc genre; mais elle mérite d'être cultivf'o h cause dc sa hcauLé et dc son énorme
grosseur.
C t - L T U R E , Us • Ptioi'iiiiiTiis.
Lc Prunier domestique, quoiiiuil soit aujourd'hui ahondamnient et généralement
répandu dans toute l'Europe tempérée , paraît ccjiendanl être exotique à cette
contrée. Pline , sans nous apprendre exaclemojit l'époque île la iraiisplantation
de cet arbre en Europe, a.<;sure positivement (pte les Prunes n'ont été connues en
Italie que depuis (^aton l'ancien. Ce qui peut prouver d'ailleurs que lo Prunier n'est
pas indigène, au moins dans la partie occidentale dc l'Europe, <'cst qu'on ne le
trouve jamais sanvage dans les grandes forêts; si par hasard on en rencontre quehpies
iinine sponlanéutcnt, c'cot toujours dans le voisinage
ans les lieux lrè.'<-froquentés j)ar les hounnes. C'est de
ivoir été apporté. Il croit naturellement, dit
is dc Damas ; ot, en elfet, certaines variétés de
rtificat de lenr origine, ixu taienl, du lems du
pieds venus saus cidlu
des habitations, ou au Jiioins da
la S\rie que le Prunier parait
Pline, dans les montagnes aux <
Prunes, comme pour conserve
I de D.mias n, depuis dix-huit
On t
1
jardir
le romain, le nom de Pru
est encore resté attaché îiphisi
le c(mnais.sait, du tems de Pliue, (pie onze sortes de Prunes, et c'était déjà
.tp pour un fruit (pii n'avait, pas doux siècles do cullnre. Aujourd hui, dans les
ct les pépinières de Paris souloment, on ou cul!i\e près dc quatre-vingts.
Quoi est le type do l'espèce dans ce nombre consiilorablo do variétés? (i'est ce qu'aucun
botaniste ou cultivateur ne .sait encore. L'espèce primitive n'osiste plus pour nous;
deux mille ans de culture l'ont rciithie méconnaissable, ct onl fuit nailre d'elle cette
quantité d'espèces secondaires qui ont tonics conservé, sans doute, les principaux
caracti'ces de leur mère; niais dont <[uchpies-uncs diffèrent assoz entre elles pour
qu'on leur rccomiaisso el qu'ou leur assigne le.s caraclèios dos véritables espèces. La
seule chose <pii puisse cnqit'chcr de los ranger avec celles-ci, c'ost que ces c-spèces
secondaires ne se por|)élnonl (l'une manière sûre «pie par la grolfe, ct quo, par les
semonces, elles ne pouvcnl presque jamais se multiplier sans altératio
font les e.spèces cssonticllos.
1 pou d'arbnvs dont los semonces soient aus.si sujcttos à varie
ièmc do noyaux que jiour gagner (piehpio non
il n'est pas certain si los fruits tpi'ils produire
la semonce, on sème encore, po
« Il V ;
)> Prunier;
ii.si que le
; celle du
l.ons que c
sujets jirop
rilenl d'êli
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r ia groflé de celles qu'o
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53
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