
 
        
         
		i* ■' 
 ÎA. 
 L’emploi  des  signes  conventionnels  surajoutés  aux  couleurs  paraît  très  favorable  par  
 l’etendue  et  la  variété  des  renseignements  qu’ils  peuvent  exprimer.  L’opportunité  n’en  est  
 pas  discutable  lorsqu’il  s ’agit  de  cartes  à  très  grande  échelle,  en  particulier  pour  les  
 cartes  au  1:50,000e  (D r u d e ) ,   au  1:25,000e  (D r u d e )   et  au  1:20,000e  (L.  B la n c ) .   A.  E n g 
 l e r   a  proposé  une  nombreuse  série  de  signes  destinée  à  exprimer  tout  ce  qu’il  a  cru  
 pouvoir  distinguer  en  fait  de  formations  tropicales  (Englers  Jahrb.,  1908)  et  des  signes  
 conventionnels  pour  les  formations  alpines  des  Alpes.  Les  signes  conventionnels  ne  paraissent  
 pas  pouvoir  être  utilisés  pour  des  cartes  à  échelle  inférieure  au  1  :50,000e. 
 Les  signes  conventionnels,  destinés  à  exprimer  des  détails  subordonnés  aux  faits  
 principaux  exprimés  par  des  teintes,  semblent  devoir  être  reproduits  le  plus  souvent  par  
 les  couleurs  mêmes  qui  traduisent  ces  faits  principaux,  mais  en  teintes  plus  foncées  (obtenues  
 par  un  même  tirage).  i  !  ' 
 Quelques  phytogéographes  soucieux  d’exactitude  parfaite  ont  indiqué  par  des  points  
 colorés  plus  ou  moins  serrés  la  présence  et  la  densité  des  espèces  auxquelles  ils  attachaient  
 le  plus  d’importance.  Cette  manière  est  applicable  aux  cartes  à  grande  échelle,  au  
 1:50,000e  et  au  delà  (Q e i g e r ,   B in z ,   B r u n i e s ) ;   elle  n’est  utilisable  pour  des  cartes  à  
 petite  echelle,  figurant  une  grande  étendue  de  pays  que  lorsqu’il  s ’agit  d’une  seule  espèce  
 (V o g l e r ,   Ri k i i   Zlz-ri,  1909).  '  :  |  'I  '  L  à  '  T“"  '  '  :  1  '■  1 
 Les  Mir e s   destinées  à  désigner  des  faits  phytogéographiques  doivent  être  de  formes  
 autres  que  celles  des  écritures  de  la  carte  topographique  fondamentale  et,  autant  que  
 possible  d’une  autre  couleur,  rouge  ou  noire,  par  exemple,  suivant  les  possibilités  
 (F l a h a u l t ,   D r u d e ,   L.  B la n c ,   H a r d y ,   G a d 'e c e a u ,   R.  Sm i t h ) . 
 En  tous  cas,  nous  le  répétons,  il  importe  d’éviter  la  surchage  des  signes,  lettres  
 et  lignes  entrecroisées  qui  rendent  la  lecture  pénible.  II  ne  faut  pas  oublier  que  lés  avantages  
 des  cartes  résident  surtout  1«  dans  la  précision des  indications  qu’elles  fournissent; 
 2o  dans  la  clarté  de  leur  expression. 
 Les  observations  qui  précèdent  ne  s ’appliquent  pas  entièrement aux  cartes  de  détail. 
 Dans  le  cas  où  il  s ’agit  de  traduire  un  petit  nombre  de  faits  ou  des  faits  relatifs  à  un 
 territoire  très  restreint  et  par  suite,  peu  nombreux,  il  y  a  lieu  de  se  préoccuper  surtout 
 d’adapter  le  mieux  possible  l’expression  figurée  au  but  que  l’on  se  propose.  C’est  alors 
 surtout  qu’on  peut  exprimer  au  moins  une  partie  des  faits  par  des  couleurs  et  des  signes  
 expressifs. 
 n i.  —  Propositions  
 de   M.  le  Prof.  J.  W.  HARSHBERGER. 
 1°  Le  terme  de  «  zone  »  doit  être  employé  exclusivement  pour  désigner  les  bandes  
 larges  déterminées  par  le  climat. 
 2o  Le  mot  anglais  «  beit  »  doit  servir  pour  désigner  les  zones  en  altitude. 
 3°  Le  mot  «  circumarca  »  doit  être  employé   pour  les  zones  concentriques  le  long  de  
 la  rive  d’un  lac. 
 40  Le  mot  «  stup  »  doit  être  employé  pour  les  bandes  parallèles  se  succédant  le  
 long  d’une  rivière,  etc. 
 5°  Le  mot  «  shelf  »  doit  être  employé  pour  les  bandes  caractérisées  par  des  algues  
 marines  littorales  se  succédant  vers  la  profondeur. 
 6°  La  priorité  des  noms  devrait  être  reconnue  pour  les  désignations  de  régions,  districts  
 phytogéographiques,  etc. 
 70  Les  noms  pour  une  région  ou  un  district  devraient  être  des désignations g éo g r a phiques  
 bien  connues  (p.  e.  Sonoran,  Alascar,  Piedmont). 
 80  Le  terme  «  association  »  devrait  être  employé  pour  une  unité  phytogéographique  
 subordonnée  à  la  formation. 
 9°  D’après  la  proposition  de  M.  D r u d e   on  devrait  adopter  un  système  uniforme  pour  
 les  couleurs  des  cartes  phytogéographiques,  afin  qu’on  puisse  comparer  les  régions  et  les  
 formations  du  monde  entier. 
 lOo  Différentes  échelles  devraient  être  adoptées  comme  normes  pour  les  cartes  phytogéographiques. 
 11«  Un  système  uniforme  de  lignes  et  de  signes  pour  la  cartographie  devrait  être  
 adopté;  par  exemple  :  ;  :  :  sable  :  I  I  I  marais  t t t   arbres. 
 11 «a.  Le  mot  «  Ecology  »  doit  être  écrit  avec  un  «  E  »  et  non  pas  «  Qe cology  ». 
 12o  L’usage  des  mots  «  faciès  »  et  «  lager  »  devrait  être  autorisé. 
 13°  Des  noms  tels  que  «  Xero-Pteridetum  »,  pour  désigner  une association  de  Pteris 
 avec  Scilla  festalis,  ne  devraient  être  acceptés  qu’entre  parenthèse. 
 14o  Pour  distinguer  une  formation  de  plantes  d’une  formation  géologique,  on  devrait  
 toujours  ajouter  le  mot  «  végé tative  »,  donc  «  formation  végétative  des  dunes  »  et  non  
 pas  «  Formation  des  dunes  ».  i  >  T  '  ' 
 15°  Le  congrès  devrait  recommander  la  publication  d’une  liste  de  noms  de  formations  
 avec  leurs  synonymes.  Ainsi  par  exemple:  les  synonymes  de  «  Steppe  »  sont  «Prairie  
 »  dans  l’Amérique  du  Nord;  «  Pampas  »  dans  l’Amérique  du  Sud,  «  Pussta  »  en  Hongrie  
 (voir  le  dernier  livre  de  M.  W a rm in g ) . 
 16°  L’emploi  du  mot  «  famille  »  pour  désigner  un  groupe  de  plantes  appartenant  
 toutes  à  la  même  espèce  est  inadmissible,  suivant  l’usage  fixé  dans  un  autre  sens  en  
 taxonomie. 
 IV.  —  Résolutions  du  «  Central  Committee  for  the  survey  and  study  of  
 British  vegetation  »  au  sujet  dé  la  nomenclature  phytogéographique. 
 A.  Résolutions  du  24  Avril  1909. 
 lo  Le  terme  «  formation  de  plantes  »  doit  être  gardé  en  nomenclature  p h y to g éo g ra phique  
 et  considéré  comme  l’unité  fondamentale. 
 2o  Ces  unités  fondamentales  sont  déterminées  par  les  unités  physiographiques  de  la  
 surface  de  notre  globe,  et  correspondent  avec  celles-ci  dans  les  limites  d’une  zone  ou  
 région  possédant  les  conditions  climatiques  approximativement  constantes  ( S c h im p e r   
 1898,  p.  175;  C l eme n t s   1905,  p.  292).  «  Les  deux  unités,  topographique  et   biologique,  
 la  station  et  la  formation  végétale  qui  la  recouvrent,  influent  réciproquement  l’une  sur 
 ■  I  ■  V 
 ■|f4.