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3° Proposi t ions de M. le Prof. J. W. H a r s h b e r g e r ;
4° Résolutions du « Cent ral Commi t te e for the survey and s tudy of
British vegetat ion » au sujet de la nomenclature p h y to g é o g r a phique
;
50 Remarques concernant la circulaire de M. le Prof. D i e l s (Ma r burg)
;
6° Proposi t ions concernant la nomenclature phytogéographique p r é sentée
par M. le Prof. Paul J a c c a r d (Zur ich) ;
7° Proposi t ions des rappor teur s de la Commis s ion;
8° Bibliographie (1).
I. — Circulaire.
. Monsieur et honoré Confrère,
Nommés par le Congrès international de Botanique de Vienne, rapporteurs de la
Commission de nomenclature phytogéographique, les soussignés se sont réunis pour rédiger
ce rapport en tenant compte des travaux récemment publiés, des correspondances que
nous avons échangées avec les phytogéographes et des bons avis que nous en avons reçus.
Avant de rédiger notre rapport d’une manière définitive, nous nous faisons un devoir
de faire encore appel à votre bienveillance et à votre autorité pour solliciter votre collaboration.
Dans l’espoir de provoquer vos réflexions, il nous paraît opportun de résumer très
brièvement les propositions sur lesquelles la discussion semble devoir se concentrer :
lo La nomenclature phytogéographique ne peut être soumise à des règles invariables;
il s ’agit seulement de s ’entendre sur les méthodes les plus claires et les termes les plus
favorables.
2o 11 est utile de se servir de noms vulgaires.
30 11 ne faut créer de noms nouveaux qu’en cas de nécessité, pour désigner des
objets nouveaux (subdivisions écologiques, associations, etc.).
40 On ne peut s ’attacher à la priorité des mots.
50 11 y a lieu de préciser et de distinguer nettement les unités principales, telles
que; formation, association, station, et de donner une signification précise et commune
à quelques mots du langage phytogéographique.
60 11 y a lieu de dresser un index synoptique international de la concordance des
principales expressions phytogéographiques, avec explications.
Nous sommes heureux de pouvoir mentionner un livre qui nous paraît le mieux
répondre à presque toutes les difficultés de nomenclature; c’est la nouvelle édition
(anglaise) du livre de M. Warming (Oecology of Plants, 1909).
Nous pensons devoir donner aussi quelques avis au sujet de la cartographie p hy to géographique.
Pour arriver plus sûrement à tenir compte de toutes les opinions, nous prions les
phytogéographes de vouloir bien envoyer à l’un de nous les travaux qu’ils auraient publiés
et qu’ils n’auraient pas adressés à l’un ou à l’autre d’entre nous.
Ch. FLAHAULT.
C. SCHRÖTER.
(1 ) N o u s n ’a v o n s p a s c r u u t i le d e r e p r o d u i r e ici la B i b l i o g r a p h i e .
II. — Rapport sur la Nomenclature phytogéographique.
Par Ch. FLAHAULT et C. SCHROTER.
Le Congrès international de Botanique réuni à Vienne en 1905, à la demande de
Ch. F l a h a u l t , a nommé une commission qu’il a chargée d’ « étudier les moyens pratiques
de diriger les efforts des phytogéographes et de les ramener, autant que possible,
à l’observation de la nature et à l’interprétation des faits concrets. »
Cette commission se compose de MM. J o h n B r i q u e t , Rapporteur général
de la Section de Nomenclature systématique du Congrès international de Botanique
(Vienne 1905), L. A d a m o v i c (Vienne), B e c k v o n M a n n a g e t t a (Prague), O. D r u d e
(Dresden), A. E n g l e r (Berlin), Ch. F l a h a u l t (Montpellier), J. W. H a r s h b e r g e r (Philadelphie),
C. S c h r ö t e r (Zurich), W i l l . Sm i t h (Edimburgh), O. W a r b u r g (Berlin) et Eu g .
W a rm in g (Copenhague). Elle a chargé MM. F l a h a u l t et S c h r ö t e r des fonctions de
Rapporteurs et les a invités à présenter au Congrès de Bruxelles (1910) un rapport sur
la nomenclature phytogéographique qui pût servir de base aux discussions.
MM. F l a h a u l t et S c h r ö t e r se sont mis dès lors en relation avec les botanistes
s ’occupant de recherches phytogéographiques et ont cherché à réunir les plus récents éléments
de discussion. Au mois de septembre 1909, ils se sont réunis pour s ’entendre au
sujet de la rédaction définitive de leur rapport et dégager des correspondances échangées
avec les membres de la commission et d’autres phytogéographes, et des travaux publics,
ce qu’il a paru nécessaire de retenir pour le soumettre à la discussion du Congrès de
Bruxelles. C’est dans ces conditions qu’a été préparé et rédigé le Rapport qui suit:
Sommaire.
11 a paru nécessaire d’énoncer d’abord quelques principes fondamentaux relatifs à la
nomenclature phytogéographique et d’en déduire quelques propositions générales.
Nous examinons ensuite quelques points relatifs à la nomenclature des unités biologiques,
puis à celle des unités géographiques et topographiques, reprenant ainsi plusieurs
problèmes énoncés par l’un de nous au Congrès international de Paris (1900).
Nous donnons, pour finir, des indications générales au sujet de la Cartographie
phytogéographique.
Principes fondamentaux.
lo La nomenclature est un auxiliaire de la science, destiné à en faciliter les progrès;
son rôle est essentiellement et uniquement pratique. Ceux qui étudient une même
science doivent chercher à se comprendre; toute prétention à l’érudition et au pédantisme
est inutile ou nuisible à la science.
2o A une époque où l’étude des sciences est accessible à tous les hommes, il faut que
le langage scientifique se rapproche autant que possible des langues vulgaires.
C’est le moyen le plus sûr de ne pas éloigner de l’étude des sciences les personnes
qui sont attirées vers elles et qui peuvent les faire progresser.
.U.
-VA