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 8.  Lor squ’une  mot ion  ne  soulève  aucune  opposition,  la  décision  prise  à  
 main  levée  peut  suffire.  Mais  dès  q u ’une  opposit ion  se  manifeste,  la  décision  
 est  prise,  dans  tous  les  vote s  concernant  les  questions  de  nomenclature,   
 au  scrutin  secret  et  à  la  major i té  absolue  des  voix.  Si  un  scrutin  ne  donne  pas  
 de  résultat,   il  y  aura  lieu  de  procéder   à  un  second  to u r   de  scrutin  dans  la  
 séance  suivante,  à  la  major i té  relative  des  voix. 
 Les  questions,  qui  res tera ient   à  t ranche r   le  dernier   jour   du  Congrès,   
 seront   liquidées  le  jour   même  dans  une  cour te  séance  supplémentai re. 
 9.  Les  décisions  ne  sont  valables  que  si  le  quar t   du  total   des  suf f rages  
 reconnus  par   la  Section  de  nomenclature  du  Congrès   est  repré s enté  dans  
 l’assemblée. 
 10.  Lor squ’une  question  soulève  une  opposition,   représentée  par   une  
 for te  minorité  dans  l’épreuve  à  main  levée,  l’assemblée  peut   décider,  à  main  
 levée,  son  renvoi  à  une  commission  a d   h o c . 
 Cet te commission sera chargée de  rechercher ,   si  possible  au  cours  de  
 la  séance  même  ou  pour   le  lendemain,  un  te r ra in  d ’entente  ent re  la  major i té  
 et  la  minorité. 
 Le  règlement   est  adopté. 
 Propositions  tardivement  présentées  au  Congrès. 
 M.  le   r a p p o r t e u r   g é n é r a l   déclare  êt re  par t i san  du  t r a i temen t   le  
 plus  libéral  et  ne  pas  voir  d’inconvénient  à  ce  que  l’on  prenne  en  considérat 
 ion  les mot ions  ta rdivement   présentées   par  MM.  S a c c a r d o ,   S t e p h a n  i,  
 C a r d o t ,   V u i l l e m i n   et  D r u c e .   II  fait  rema rq u e r   que  si  la  mot ion  
 D r u c e   manque  dans  le  R e c u e i l ,   c’est  que  cette  mot ion  lui  est  parvenue  
 au  dernier   moment. 
 M.   le   p r é s i d e n t   propose  en  conséquence  que  les mot ions  tardives  
 soient  placées  pour   la  discussion  sur   le  même  pied  que  les  autres. 
 Cet te  proposition  est  acceptée. 
 Motions  préliminaires. 
 M.   l e r a p p o r t e u r   g é n é r a l   expose  les  motifs   de  fond  et  de  forme  
 qui  ont  amené  le  Bureau  pe rmanent   à  exclure  des  débat s   les  mot ions   qui  
 sor tent   du  cadre  du  pro g r amme   du  Congrès ,   en  particulier   celles  qui  reviennent 
   sur  des  questions  déjà  t ranchées   en  1905.  La  discussion  serai t   limitée  
 aux  articles  Xllbis,  54  et  56,  et  la  mot ion  de  M.   D r u c e   serait  exclue. 
 M.   le  Dr  R e n d l e   est  d’accord  en  principe,  mais  ver ra  pour tant   avec  
 regret   l’abandon  de  la  mot ion  B  36  relative  à  la  question  des  langues  inter nationales. 
 La mot ion  préliminaire  (Recueil  p.  7)  du Bureau pe rmanent   est  acceptée  
 à  mains  levées  à  l’unanimi té  moins  1  voix. 
 Recommandation  XII  bis. 
 M.   l e r a p p o r t e u r g é n é r a l   résume  l’opinion  de  la  major i té  du  
 Bureau  pe rmanent   qui  propose  le  rejet   de  cette mot ion : M .  d e  S c h w e r i n  
 voudrait   que  l’on  utilisât  de  préférence  la  forme  latine  des  noms  de  localités  
 et  de  pays  (par  ex.:  s i n e n s i s   et   non  pas  c h i n e n s i s ) .   Les  avantages   
 d’une  semblable  prescr ipt ion  ne  sont   pas  évidents.  La  forme  latine  à donner   
 aux  noms  géographiques   soulèvera  de  graves   discussions  ent re  linguistes  
 toutes  les  fois  qu’il  ne  s’agi ra  pas  de  mots   classiques.  Cet te  recommandat ion  
 est  inutile. 
 La  mot ion  Xllbis  est  rejetée  à  l’unanimité  moins  2  voix. 
 Art.  54,  lo. 
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 M.   le   r a p p o r t e u r   g é n é r a l   explique  qu’il  ne  s’agit,  à  proprement   
 parler,  à  propos  de  cet  article,  que  d’une  modification  rédactionnel le.  Le  but  
 de  l’article  54,  1°  a  été  d’interdi re  l’emploi  de  noms  génér iques  coïncidant  
 avec  des  te rme s   techniques  de  la  morphologie,   à  moins  que,  dès  le  début,   ils  
 n’aient  été  int rodui ts   avec  des  noms  spécifiques.  L’idée  première  de  cette  
 prescription  revient à O t t o   K u n t z e   lequel  en  avait  mont ré  en  détail  les  
 avantages.  Or   la  rédact ion  de  l’article  telle  qu’elle  figure  dans  les  Règles  de  
 1905  est  malheureuse.   Elle  peut   laisser  croire,  comme  l’ont  mont ré MM.  
 S c h i n z   et  T h e l l u n g ,   qu’un  nom  génér ique  tel  que  C o t y 1 e d o,  P 1 u-  
 mu l a .   R a d í c u l a ,   C a u l  is.  R a d i x ,   etc.,  doit  êt re  conservé  si  l’auteur   
 de  ces  noms  n’a  pas  cherché  à  l’emprunte r   à  la  terminologie morphologique.   
 D’où  la  nécessité  d ’une  modification  rédactionnel le. 
 M.  le  prof.  D e - T o n i   objecte   q u ’il  existe  un  genre  C o t y l e d o n   que  
 l’on  ne  devrai t  p our tant   pas  débapt iser   sous  prétexte  de  l’existence  du  mot  
 C o t y l e d o   en  morphologie. 
 M.   l e r a p p o r t e u r g é n é r a l   répond  que  les  mots C o t y l e d o n   et  
 C o t y l e d o   const i tueraient   deux  noms   génér iques   différents.  (Règles  nom.  
 art.  57).  En  outre,   le  genre  C o t y l e d o n   a  été  int rodui t   en  1753par   Linné  
 a v e c   d e s   n o m s   s p é c i f i q u e s ,   cas  expres sément   prévu  par   l’art.  54,  1°. 
 La mot ion  54,  1°  est  acceptée  à  l’unanimité. 
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