
 
        
         
		sommaire  constitue  en  quelque  sorte  le  résumé  ou  les  conclusions  du  travail.  11  satisfait  
 ainsi  directement  aux  desiderata  de  l’analyse  documentaire  dont  question  au  chapitre  
 «  Documentation  ». 
 212.6.   —  D a t e   d e   p u b l i c a t i o n . 
 L  inscription  de  la  date  sur  les  publications  a  une  grande  importance  pour  leur  
 identification  pour  leur  catalogue,  pour  la  détermination  des  priorités  e t   antériorités  scientifiques, 
   juridiques  et  techniques.  Il  y  a  donc  lieu  d’établir  des  règles  précises  quant  à  la  
 date  des  publications. 
 a)  La  date  doit  être  indiquée  par  l’année  et  éventuellement  par  le  mois  et  le  jour; 
 b)  La  date  doit  être  exacte.  Il  est  recommandé  aux  auteurs  d’indiquer  exactement  la  
 date  de  la  publication  de  leurs  ouvrages  et  celle  de  la  mise  en  vente  ou  de  la  distribution  
 de  planches  dénommées  et  numérotées.  (Cfr.  Règle  de  nomenclature  botanique,  no  83).  Il  y  
 a  lieu  d’éviter  avec  soin  d’antidater  ou  de  postdater.  La  date  des  travaux  paraissant  dans  
 les  périodiques  doit,  au  point  de  vue  de  la  priorité,  être  celle  non  pas  de  la  remise  du  
 manuscrit,  ni  du  bon  à  tirer,  ni  de  la  sortie  de  presse,  mais  la  date  de  la  mise  en  distribution  
 effective ;  autant  que  possible,  la  date  doit  être  celle  de  l’apparition  et  non  de  la  
 sortie  de  presse.  Il  n’y  a  publication  que  lorsqu’il  y  a  eu  publicité,  c’est-à-dire  lorsque  le  
 public  (les  intéressés)  a  été  en  mesure  de  prendre  connaissance  de  l’ouvrage.  En  conséquence  
 il  y  a  lieu  pour  les  éditeurs  et  les  directeurs  de  revues  de  supputer  le  délai  
 qui  s ’écoulera  entre  la  date  du  bon  à  tirer  et  celle  de  la  distribution  d.ms  le  pays  
 d’origine.  La  date  doit  être  la  date  réelle  de  mise  en  distribution  et  non  pas  la  
 date  réglementaire  à  laquelle  devraient  paraître  les  fascicules,  conformément  au  plan  
 de  la  publication.  Le  cas  échéant,  la  date  réelle  peut  être  complétée  par  la  date  
 réglementaire.  (Cfr.  De  Wildeman,  Bulletin  de  VInstitut  international  de  Bibliographie,  
 1909). 
 c)  Sur  les  publications  en  volume,  la  date  est  inscrite  sur  la  page  titre. 
 d )  Quand  un  ouvrage paraît en  fascicules  en  plusieurs  fois  (ouvrage  à  suite)  chaque  
 fascicule  porte  sa  date  propre.  Lorsque  l’ouvrage  est  achevé,  on  indique,  soit  in-fine,  soit  
 de  préférence  au  commencement  sur  la  page  titre  générale  livrée  avec  le  dernier  fascicule,  
 les  dates  d’apparition  des  divers  fascicules. 
 C o n f .   a r t .   3  d e s   R è g l e s   b o t a n i q u e s   a in s i   i ib e i ié  :  «  L o r s q u ’il  s ’a g i t   d ’o u v r a g e s   q u i   o n t   p a r u   p a r   f r a c t 
 io n s ,   la   d e r n i è r e   f e u i l le   p u b l i é e   d ’u n   v o l um e   d e v r a i t   r e n f e rm e r   d e s   i n d i c a t i o n s   s u r   le s   d a t e s   a u x q u e l l e s   
 o n t   é t é   p u b l i é e s   le s   d iv e r s   f a s c i c u l e s   o u   p a r t i e s   d u   v o l um e ,   a in s i   q u e   s u r   le   n o m b r e   d e s   p a g e s   d e   c h a c u n   
 d ’e u x .   R e c om m a n d a t i o n .   » 
 e)  Pour  les  périodiques,  il  y  a  lieu  d’inscrire  la  date  du  fascicule  en  tête  du  fascicule,  
 sur  la  première  page  du  texte  et  non  sur  la  page  couverture,  qui  risque  de  disparaître  
 avec  la  reliure,  on  l ’inscrit  soit  en  tê te   à  la  suite  du  titre,  soit  en  signature. 
 f )   Les  parties  annexes  des  publications,  et  notamment  les  planches,  portent  aussi  
 l’indication  de  leur  date  de  parution.  Lorsque  des  planches  accompagnent  des  fascicules  
 successifs  d’une  même  publication,  on  indique  le  relevé  récapitulatif  des  dates  de  publication  
 des  planches  en  même  temps  que  celui  des  dates  de  publication  des  fascicules. 
 V o i r   a u s s i   c i - a p r è s   les  r é g i e s   r e l a t iv e s   à  l ’i n s c r i p t i o n   d e   la  d a t e   s u r   le s   t i r é s   à  p a r t ;   à  la   d a t e   d e s   p é r i o d 
 iq u e s ,   à  l ’i n t r o d u c t i o n   d e   la   d a t e   d a n s   les  n o t i c e s   b i b l i o g r a p h i q u e s .   Le s   g é o l o g u e s   p r e n n e n t   c om m e   d a t e   la   
 t e rm i n a i s o n   d u   m a n u s c r i t ;   p o u r   e u x ,   c ’e s t   la   d a t e   i n d i q u é e   p a r   l ’a u t e u r   à  la   f in  d e   s a   m o n o g r a p h i e   qui   
 c om p t e , 
 212.7.   —  C i t a t i o n   d e s   é l ém e n t s .   R e p r o d u c t i o n   d e   t e x t e s .   R é f é r e n c e s . 
 Les  citations,  les  reproductions  de  t ex te   et  les  références  doivent  être  faites  avec  le  
 plus  grand  soin,  de  manière  à  éviter  au  lecteur  toute  perte  de  temps  dans  les  recherches  
 ultérieures  e t   toute  erreur  dans  la  reproduction  des  textes  eux-mêmes. 
 A.  —  Reproductions  de  travaux  et  traductions.  Les  reproductions  in  extenso  de  travaux, 
   ou  d’extraits  étendus,  doivent  être  signalées  comme  étant  des  reproductions  et  il  y  
 a  lieu  d’indiquer  avec  soin  les  sources  originales.  Il  en  est  de  même  pour  les  traductions. 
 B.  —  Citations  de  textes  in  extenso.  Les  citations  des  travaux  d’autrui  doivent  être  
 textuelles.  Elles  sont  inscrites  entre  guillemets  et  une  note  de  référence  indique  la  sourcii  
 d’où  les  passages  sont  extraits.  Lorsqu’on  se  borne  à  citer  un  passage  en  l’analysant  ou  
 en  le  résumant,  éviter  l’emploi  des  guillemets qui doivent demeurer  la  caractéristique d ’une  
 citation  textuelle. 
 C. —  Citation  du  titre  des  ouvrages.  Les  citations  des  titres  d’ouvrages  sont  placées 
 en  note au  bas  des  pages.  De  préférence  elles  sont  signalées  dans  le  texte  par  le  nom  de 
 l’auteur  suivi  de  l’année  du  travail  avec  renvoi  à  une  liste  bibliographique  classée  par  
 noms  d’auteurs  et  placée  en  annexe  à  la  fin  du  travail. 
 La  citation  des  ouvrages  parus  à  part  doit  comprendre  le  titre  in  extenso  et  sans  
 abréviation.  Pour  la  citation  des  périodiques,  se  conformer  à  la  liste  des  abréviations  qui  
 sera  arrêtée  par  le  Congrès  International  de  botanique.  (Voir  cette  liste  en  annexe). 
 La  citation  du  titre  d’un  ouvrage  doit  contenir  toutes  les  données  de  la  rédaction  des  
 notices  bibliographiques.  (Voir  rédaction  des  notices  bibliographiques  ci-après). 
 Lorsque  l’ouvrage  cité  présente  une  certaine  rareté,  il  y  a  lieu  de  signaler  une  
 Bibliothèque  au  moins  qui  le  possède  dans  ses  collections.  Cette  citation  portera  avec  
 utilité  la  cote  d’inventaire  de  l’ouvrage  dans  cette  bibliothèque. 
 D. —  Références  aux  autres  parties  du  travail.  Afin  d’ajouter  à  la  cohésion  de  toutes 
 les  parties  d’un  travail,  il  y a  lieu  de  multiplier  dans  son  texte  les  références  d’un  passage 
 à  un  autre.  Ces  références  sont  faites  par  renvois  aux  numéros  des  chapitres  e t   des  paragraphes, 
   plutôt  qu’aux  numéros  des  pages,  car  celles-ci  ne  sont  pas  les  mêmes  dans  les  
 traductions,  ce  qui  conduirait  à  une  confusion. 
 (Voir  ce  qui  est  dit  plus  loin  des  index  et  tables  des  matières.) 
 E.  —  Citation  des  Musées  et  Collections.  Lorsqu’une  espèce  nouvelle  ou  un  objet  
 nouveau  sont  cités  dans  un  ouvrage,  il  y  a  lieu  d’indiquer  le  musée  (collection  ou  herbier) 
   où  ils  se  trouvent  déposés,  avec  éventuellement  leur  cote  de  classement  d’après  le  catalogue  
 du  musée  cité. 
 L.  —  Citation  de  noms  empruntés  à  la  nomenclature  scientifique.  Si  dans  le  cours  
 d’un  travail  on  es t   amené  à  citer  des  noms  de  plantes,  il  faut  éviter  les  noms  vulgaires  
 qui  donnent  lieu  à  des  erreurs  et  employer  les  noms  de  la  nomenclature,  c’est-à-dire  
 l’appellation  latine,  biuomina’.e.  L’indication  du  nom  indigène  ou  vernaculaire  peut  suivre.  11  
 sera  inscrit  entre  guillemets  tandis  que  le  nom  latin  autant  que  possible  sera imprimé  en 
 italiques.  Dans  la  désignation  des  noms,  on  fera  suivre  le  nom de  la plante  du  nom  de