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 Commission  de  rédaction  quelques  recommanda t ions   de  détail,  puis  l’article  
 ci-dessus  est  mis  aux  voix  par   M.  le  p r é s i d e n t   et  adopté  à mains  levées  
 (contre  2  voix  repré s entant   9  bulletins  de  vote). 
 Au  sujet  de  l’article  7  (Recueil,  p.  29),  dans  lequel  M.  S a c c a r d o   
 propose  une  règle  rela tive  aux  Deutéromycètes ,  M.  De   - T o n i   pense  qu’il  y  
 aurai t  un  avantage  prat ique  à  ce  que  l’on  t ienne  compte  de  cette   r e commandation. 
 M.  le  r a p p o r t e u r   g é n é r a l   et  M.   le  p r é s i d e n t   font   tous  deux  
 rema rque r   que,  sans  contester   l’intérêt   de  la  propos ition  de  M.  S a c c a r d o ,   
 il  s’agit  là,  sans  aucun  doute,   d’une  re commanda t ion  d’ordre   sys témat ique  
 qui  sor t   du  cadre  des  règles  et  re commanda t ions   de  nomenclature. 
 Nomenclature  dés  formes  biologiques  dés  Champignons  parasites. 
 M.  le   p r é s i d e n t   annonce  que  les  art.  8  et  9,  critiqués  par   le 
 rappor teur ,   ont  fait  l’objet  de  discussions  détaillées  au  sein  d’un  groupe   de 
 mycologues,  et  que  ceux-ci proposent  de  les  remplacer  par   la  recommanda t ion  
 suivante : 
 «  Dans  les  Champignons   parasi tes,   les  auteurs   qui  ne  donnent   pas  une  
 valeur  spécifique  aux  formes   caractér isées  au  point  de  vue  biologique,   mais  
 pas  ou  pas  du  tout   au  point  de  vue  morphologique,   di s t ingueront   à  l’intér 
 ieur   des  espèces:  des  formes   spéciales  ( forma  specialis,  f.  sp.),  caractér isées   
 par   leur  adapta t ion  à  des  espèces  nour r icières  dif férentes  et  nommées   par   
 préférence  au  moyen  des  noms  des  hôtes   ;  en  ce  faisant,   si  l’on  désire  
 employer   des  noms  double s,   on  les  fo rme r a   de  préférence  au  moyen  des  
 noms  des  espèces  nour ric ières.  » 
 M.  le  r a p p o r t e u r  g é n é r a l   déclare  que  cette  proposi t ion  échappe 
 à  toute s   les  critiques  q u ’il a  pu  faire  ant é r ieurement   aux>  art.  8  et  9  et en 
 recommande  l’acceptation. 
 M.  le  prof.  V u i l l e m i n   ne  peut ,   en  ce  qui  le  concerne,  accepter   la  
 terminologie  que  la  proposition  ci-dessus  consacrerait,   si  elle  était   acceptée  
 sans  modifications.  II  lui  p a ra î t   inadmissible  qu’une  «  forme  »  soit  préci s 
 ément   caractér isée  par   l’absence  de  caractères  morphologiques   :  il  y  a  
 cont radict ion  dans  les  termes. 
 M.  le  prof.  R. M a i r e  propose,  po u r   donner   satisfaction  aux  scrupules  
 terminologiques   de  M.  V u i l l e m i n ,   de  remplacer   les  te rme s   « f o rma   
 specialis  »,  par   le  te rme   technique  spécial  «  isoïde  »  (du  grec  i s o s ,   égal,  et  
 e i d 0 s ,  apparence) . 
 M.  le  prof.  K l e b a h n   combat   l’int roduct ion  d’un  te rme   nouveau,  tel  
 qu’i s o ï d e .   L’express ion  «  forma  specialis  »  a  été  acceptée  par   beaucoup  de  
 mycologues,  et  tend  à  se  général iser   depuis  qu’elle  a  été  utilisée  d ’une  façon  
 systématique  par   M.  E r i k s s o n .   Les  objections  terminologiques   que  l’on  
 a  fait  à  l’emploi  de  cette   expres s ion  lui  parai ssant   d’ordre   tout   à  fait  
 secondaire.  Si  l’on  voula it   pousser   le  pur isme  aussi  loin,  il  y  aurai t   des  
 changements  sans  nombre   à  int rodui re  t a n t   dans  la  terminologie  que  dans  
 la  nomenclature  botaniques. 
 M.  le   r a p p o r t e u r   g é n é r a l   fait  encore  r ema rque r   que  le  mot  
 f o r m a   accolé  à  l’adjecti f  s p e c i a l i s   n’est  pas  pris  dans  son  sens  mo rp h o logique, 
   mais  dans  le  sens  d’une  unité  sys témat ique  d ’o rd r e   inférieur  telle  
 qu’elle  est  comprise  à  l’art.  12  des  Règles  de  la  nomenclature.   On  tolère  en  
 français,  d’une  façon  analogue,   l’emploi,  dans  des  sens  différents,  de  mots  
 tels  que  l ame ,   mi n e ,   t r a i n ,   etc. 
 M.  l e   p r é s i d e n t   met   aux  voix  la  proposi t ion  des  mycologues  telle  
 qu’çlle  vient  d’êt re  énoncée.  La  propos i t ion  est  adoptée  à  mains  levées  à  la  
 presque  unanimité. 
 Recommandations  diverses  relatives  à  la  nomenclature  des  Champignons. 
 M.  l e   r a p p o r t e u r   g é n é r  a 1  explique  que,  sur  les  six  r e c omma n dations  
 f igurant   dans  ce  pa ragraphe ,   la Commission  en a retenu  trois  (art. 10  
 11  et  12,  R e c u e i l ,   p.  30).  Il  propo.se  à  l’assemblée  d ’accepter  ces  trois  
 recommandat ions,   laissant  à  la  Commis sion  de  rédact ion  le  soin  de  les  
 combiner  avec  les  recommandat ions   spéciales. 
 La p roposi t ion d u ^ a p p o r t e u r  est acceptée  à main s  levées  à l’unanimité. 
 M.  le  prof.  A t k i n s o n   at t i re  l’at tent ion  sur  l’art.  14,  dans  lequel  il  
 propose,  à  t i t re   de  recommandat ion,   de  désigner   un type  toutes   les  fois  qu’un  
 groupe nouveau  est  décrit. 
 M.  le  r a p p o r t e u r   g é n é r a l   appuie  la  mot ion  de  M.  A t k i n s o n   
 et, conformément   à l’idée qu ’il a expr imée  en ma rge   à la  page  13  du  R e c u e i 1,  
 propose  de  donner   à  cette   re commanda t ion  une  por tée  générale.   La  g é n é r a lité  
 des  botanis tes   a  été  opposée,  en  1905  au  système  qui  consiste  à  créer  
 après  coup  et  a rb i t ra i rement   des  «  types   »  pour   des  groupes   où  aucun  
 «  type  »  n’a  pr imi t ivement   été  désigné,  système  qui,  dans  un  g r an d   nombre   
 de  cas,  aurai t   amené  de  grande s   p e r turba t ions   de  nomenclature.   Mais  il  est  
 cer tainement  à  désirer   qu’à  l’avenir  on  désigne  d ’une  façon  régul ière  les  
 types  de  nomenclature  des  nouveaux  groupes   que  l’on décrit.  Le  rap p o r te u r   
 pense  qu’en  acceptant  la  mot ion  A t k i n s o n   et  en  lui  donnant   une  por tée 
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