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assez forts pour que chacun ies comprenne et soit disposé à les accepter. Toutefois, l’eu-
tente en vue de la coopération rend nécessaire certaines règles conventionnelles dont il y
a lieu d’accepter l’emploi (Cf. Principes de la terminologie botanique, N" 2).
132. — Corrélations avec les règles arrêtées par les Congrès de Bibliographie
et de Documentation.
11 est désirable que les principes et les règles de la Bibliographie et de la Documentation
soient aussi semblables que possible dans les diverses sciences (Cf. Règle de
terminologie botanique, N« 5).
Les présentes règles renvoient fréquemment pour les détails aux règles générales
adoptées par les Congrès internationaux de bibliographie et de documentation. Ces congrès
ont envisagé beaucoup de questions en se plaçant à un point de vue tout à fait général.
Ils ont formulé un ensemble de règles très détaillées auxquelles il importe de se rallier.
133. — Contenu des règles.
Les règles suivantes ont pour objet;
a) Les publications: Rédaction des publications, antériorité, principaux types de
publications, connexions nécessaires entre elles et plan général des publications.
h) La Bibliographie; Règles pour la rédaction des notices, la formation des répertoires,
les citations; établissement de la statistique des publications.
c) Les bibliothèques ; Collections, catalogues, échanges, prêts.
d) Les dossiers documentaires; Analyse.
e) L’iconographie (iconothèque) et la photographie documentaire.
/ ) Les organes publicateurs: Sociétés, établissements, éditeurs, revues.
g) Les services et offices de documentation.
h) Les relations entre institutions botaniques et botanistes : correspondances,
échanges, prêts.
134. — Caractère des règles. — Règles et recommandations.
On a établi une distinction entre les règles et les recommandations. Les règles
constituent le minimum nécessaire pour que puissent s ’établir l’entente et la coopération.
Les I ecommandations visent à un travail d’ensemble plus parfait et plus homogène. On a
indiqué cette différence par les mots (règles) et (recommandation) inscrits entre paren-
thèses à la suite de certains articles ou partie d ’article.
Un procédé contraire a une règle ne peut être conservé; un procédé contraire à une
recommandation ne constitue pas un modèle à imiter, mais il ne peut être rejeté. Aucun
usage contraire aux règles ne peut être maintenu s ’il entraîne des confusions ou des
erreurs. Lorsqu’un usage n’a pas d’inconvénient grave de cette nature, il peut motiver des
exceptions qu’il faut cependant se garder d’étendre ou d’imiter. A défaut de règles, ou
si les conséquences des règles sont douteuses, un usage établi fait loi (Principe. Conf.
Règles de terminologie (Botanique, No 4).
135. — Sanction des règles.
Il est désirable que l ’application des règles soit considérée comme un devoir imposé
par l’entente en matière d’organisation scientifique. La sanction des règles doit consister
en une appréciation critique sévère pour quiconque refuse de s ’y conformer. Llle peut aussi
consister en une reconnaissance ou une méconnaissance des droits scientifiques de priorité
avec, le cas échéant, les conséquences juridiques attachées à la priorité par les lois sulla
protection et la propriété scientifique, littéraire, artistique et industrielle.
136. — A qui incombe rapplicatioii des règles?
L’application des règles relatives à la publication incombe partie aux auteurs, partie
aux éditeurs. Les auteurs devraient exiger que les éditeurs de leurs travaux se conforment
aux règles et, réciproquement, les éditeurs de\’raieut l’exiger des auteurs. Les sociétés et
les établissements scientifiques agissant comme éditeurs de travaux ont à veiller d’une
manière toute spéciale à l’application des règles. 11 leur appartient de réaliser les usages
nouveaux introduits par les règles nouvelles et de combattre les errements anciens en
opposition avec elles.
2. — Publications. — Rédaction des travaux scientifiques.
21. — Règles communes à toutes les Classes de publications.
211. — Définition d’une Publication.
Par publication, on entend tout travail destiné au public et mis à sa disposition dans
des conditions d'accessibilité suffisante pour permettre aux intéressés d’en prendre connaissance.
Toute recherche doit aboutir à une publication, puisque les plus belles découvertes
ne sont rien sans publicité. La publicité scientifique résulte du fait que les écrits viennent
à la connaissance des hommes spéciaux et entrent dans le cercle de leurs lectures ou de
leurs consultations habituelles.
Au point de vue de la publicité scientifique, il ne peut être donné de définition limitative
d’une publication. La publication résulte notamment: 1« d’imprimés ou de figures;
2o d’impression de figures ou d’autographies quelconques ; 3° d’étiquettes d’exsiccata imprimées
(art. 42 des Règles de la Nomenclature botanique).
212. — Rédaction des textes scientifiques.
2 1 2 .1 . — P r i n c i p e s g é n é r a u x .
Les auteurs, dans leurs écrits, doivent s ’efforcer de présenter les clioses de iiiaiiièrc
à faire comprendre les résultats sans fatigue, et cela, eu ordonnant les données de leurs
travaux selon une métliode rigoureuse. Rien ne sert de publier si l’on n’est pas lu et,
pour être lu, il faut, avant tout, être lisible, facilement et rapidement. La nécessité de
comprendre et d’être compris est le principe qui domine les règles.
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