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d) De servir d’intermédiaire entre les travailleurs et entre les services particuliers de
documentation botanique pour leur faciliter l’obtention des documents, notamment pour
faciliter les échanges et les prêts.
e) D agir comme organe de la coopération bibliographique et documentaire, à cet
effet : d’entreprendre lui-même des travaux, de diriger le s travaux coopératifs décidés par
le Congrès, de veiller à l’application des règles arrêtées par le Congrès, de procéder aux
enregistrements volontaires: notamment l’enregistrement des travaux et l’enregistrement
des priorités.
L Office central de documentation pour la Botanique doit être placé sous le contrôle
du Congrès et son administration doit être confiée à une commission de délégués de tous
les pays.
74. — Relations entre institutions botaniques et entre botanistes.
741. — Notions générales.
La multiplication des services particuliers de documentation botanique et leur rattachement
au réseau international, la dispersion des travailleurs d’une même science dans le
monde entier, l’obligation pour eux de se tenir en relation constante, rendent nécessaire
un ensemble de mesures ayant pour objet de fac.iliter les relations entre services et entre
particuliers.
Ces mesures se rapportent notamment : aux échanges de publications, aux prêts de
Bibliothèque a Bibliothèque, à la correspondaucie.
742, — Échanges internationaux.
Il est désirable que toutes les associations ou institutions botaniques qui éditent des
publications, qui créent des photographies ou collections d’herbier, les échangent avec
oelle s des autres associations. Il est désirable que ces échanges se fassent par la voie du
Service international des échanges plutôt que par la voie diplomatique, et que ce service
international reçoive telles améliorations que l’expérience et les conditions nouvelles du
travail scientifique rendent nécessaires, notamment :
a) L’extension du service international à tous les pays.
Le r e s e a u d e s é c h a n g é s i n t e r n a t i o n a u x o r g a n i s é e n s e rv ic e d ’É t a t c om p r e n d à ce j o u r l ’A r g e n t i n e
la B e l g i q u e , le Bré s i l , le Ch i l i , l ’E s p a g n e , le s É t a t s -U n i s , la F r a n c e , l ’I ta l ie , le L u x em b o u r g la No u v e l le - ’
G a l l e s d u S u d , le P a r a g u a y , le P é r o u , le P o r t u g a l , la R u s s ie , la S e r b i e , la S u i s s e
h) La rapidité des envois.
r) La gratuité absolue des envois du lieu de départ au lieu de destination.
d) La garantie que, par le système des échanges, la production intellectuelle de chaque
pays soit échangée in gloho avec la production intellectuelle de tous les autres pays.
e) La possibilité de comprendre parmi les envois, non seulement des documents, mais
aussi les objets tels que : herbier, les bulletins demandant les échanges, réclamant les
numéros égarés et accusant réception des envois.
H®''''*/® ‘" ‘e r n a t i o n a l d e s é c h a n g e s , s o n o r g a n i s a t i o n e t les r é f o rm e s à y a p p o r t e r , v o i r le s
A c te s d e la C o n f e r e n c e o f f ic ie l le q u i a c r é é le s e r v i c e e n 1886, le s r a p p o r t s d e la S m i t h s o n i a n In s t i tu -
l io n , la n o t i c e p a r u e d a n s VAnnuaire de la Vie internationale, p . 361, le s é t u d e s p a r u e s d a n s le
Bulletin de l ’hi s t itat International de Bibliographie, 1908, e t d a n s la Revue des Archivistes et Bibliothécaires
de Belgique, 1909.
743. — Prêts internationaux.
11 es t désirable de voir se généraliser l’usage du prêt international de Bibliothèque
à Bibliothèque. L’organisation doit être établie de manière qu’un vaste réseau de prêts
permette à tout travailleur, sans dérangement de puiser pour ses travaux dans les fonds
de toutes les bibliothèques. |i
a) Ce prêt doit être réglementé de manière que les travailleurs puissent connaître
dans quelles conditions il leur est possible d’obtenir au loin les ouvrages dont ils ont
besoin.
b) Le prêt doit se faire de bibliothèque à bibliothèque et sous la responsabilité de
celles-ci.
c) Une liste des bibliothèques affiliées au réseau des prêts internationaux doit être
dressée.
d) Les bibliothèques affiliées doivent communiquer régulièrement les listes de leurs
accroissements au service du Catalogue central des bibliothèques.
Le prêt international des pièces d’herbiers doit aussi être généralisé. La reproduction
photographique des pièces envoyées garantit contre les risques de pertes.
744. — Correspondance internationale.
Les travaux en collaboration et ceux des Commissions internationales ne peuvent
guère être entrepris que par correspondance. Celle-ci a donc une grande importance.
Lorsqu’une correspondance est suivie, il y a lieu de se conformer aux règles de toute
documentation qui visent notamment les points suivants :
a) Une feuille par sujet; b) Indexation de chaque sujet; c) Écriture revers blanc permettant
l’utilisation des documents pour l’impression; d) Date exacte des écrits scientifiques;
e) Rédaction des observations scientifiques sous forme impersonnelle distincte des
simples communications épistolaires ; / ) Afin d ’éviter l’encombrement du papier inutile et les
frais de port, les lettres sont écrites sur papier simple et sur papier double seulement en cas
d’utilité. Le papier de la correspondance est de préférence le format dit commercial
21 1/2x27 1/2; g). Les lettres sont terminées par des formules de politesse concises. Les
initiales des mots employés dans les formules courantes de chaque langue peuvent suffir
à les exprimer. Ex.: A. M. S. D. (agréez mes salutations distinguées) (cf. usage espagnol,
usage latin) ; h) La correspondance entre personnes de nationalités différentes peut se faire
dans l’une des six langues scientifiques internationales; chaque correspondant écrit dans sa
langue ou dans la langue qui lui es t la plus familière.
Vu la difficulté de connaître les adresses exactes des hommes de science et des personnes
s ’occupant d’études en tout domaine, vu la perte de documents qui en résulte, il
est désirable que dans chaque pays une institution centralise le service des adresses et
qu’on puisse lui adresser les envois à destination douteuse. Cette institution devrait être
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