Tauteur. En principe, ce nom sera donné in extenso et sans abréviation. (Exemple: Durand
au lieu de : Dur., Lindley au lieu de : Lind. ou Lindl.) Pour le passé et afin de permettre
l’identification des nombreuses abréviations employées il sera dressé une table des abréviations
des noms d’auteurs. (Voir appendice.)
(î. — Cotation des mesures. Tout ce qui concerne l’usage des systèmes généraux des
mesLiies est traité dans le code des règles relatives aux mesures. On n’a visé ici que le mode
de cotation des mesures dans ies documents.
I. — Citation des petites dimensions. On cotera les très petites dimensions en
(micromillimètres microns on millièmes de miiliniètres) et non point en fraction de milli-
mèties , ou de lignes, etc., les fractions encombrées de zéros ou de virgules pouvant plus
facilement donner lieu à des erreurs.
(Code de Nomenclature botanique: art. 9Ü. Commission. Recommandation).
II. Indication du grossissement ou de la réduction. L’indication du grossissement
ou de la réduction est très désirable à l’intelligence d’un dessin. Elle s ’exprime en chiffre
et non en mentionnant le numéro des lentilles cà Taide desquelles l’image a été obtenue. L’indication
de l ’agrandissement ou de la réduction d’un objet est ordinairement linéaire; on
Texprime en la faisant précéder du signe de la multiplication, dans le cas d’un agrandissement
et par une fraction, dans le cas d’une réduction: Exemple: X 50 indique que la
figure est agrandie 50 fois; 1/50 indique qu’elle est réduite de 50 fois. S’il est utile de
spécifiei que l ’agrandissement est linéaire, en surface ou en A'olume, on peut ajouter comme
exposant un chiffre indiquant la puissance. Exemples :
X 50 indique l’agrandissement linéaire;
X 502 indique l’agrandissement en surface;
X 503 indique l’agrandissement en volume.
(V. art. 91 des règles de la nomenclature botanique. - - Cette règle est adoptée par les
Zoologistes. Voir Règles zoologiques, appendices D et E, année 1904.)
212.8. — T i t r e e t n u m é r o t a g e .
Chaque travail doit avoir un titre. Il es t désirable d’exprimer dans le titre le sujet
même du travail. Chaque titre doit être libellé ainsi qu’il soit explicite par lui-même,
même quand il se présente sans aucun conteste dans un catalogue général. Le titre doit
être aussi conçu que possible. (Exemples de titres inutilement longs: Essai d ’une monographie
du genre... Further contribution toward our Knowledge of the...). Le titre comprend
souvent des mots qui se réfèrent, non au sujet traité, mais à la forme de l’ouvrage. Ex.:
Manuel de..., Aperçu de.... Prodrome de...) Il es t désirable que la terminologie de ces termes
soit arrêtée et que les auteurs s ’y conforment afin d’éviter toute méprise.
II est désii-able que les collectivités qui publient donnent un numérotage continu à
leurs publications, les répartissant, s ’il y a lieu, en plusieurs séries d’après leurs différentes
matières. Ex.: Smithsonian Institution). Le numérotage est désirable pour toutes les publications
faites en collection.
212.9. — Divers.
2 1 2 .8 1 . — A d d e n d a e t C o r r i g e n d a .
Les additions et corrections supplémentaires sont placées au commencement ou à la
fin du travail, mais de préférence au commencement. Celles des travaux publiés en volume
doivent être imprimées sur des pages à revers blanc (d’un seul côté de la page) afin que
ces addenda puissent être découpés et insérés à leur place dans le corps du livre, (Conf. art.
32 des règles de la nomenclature botanique.)
213. — Forme interne des Publications.
2 1 3 .1 . — T e rm i n o l o g i e e t l a n g u e s .
aJ Les règles arrêtées par le code de terminologie et de nomenclature pour Tusagc
des notations et l’emploi des langues sont appliquées à la rédaction des publications. (Voir
le code des règles de terminologie.)
bj Toutes les langues sont tenues pour langues scientifiques. Mais dans Tintérêt
même de la diffusion de leurs travaux, les auteurs sont invités de ne se servir que de langues
d ’usage international.
c) L’anglais, Tallemand, le français et le latin sont tenus pour langues de relations
internationales, orales ou par correspondance.
d j 11 es t désirable qu’une langue internationale artificielle serve de langue internationale
auxiliaire pour économiser le nombre de traductions.
ej Les noms nouveaux ne sont pris en considération au point de vue de la nomenclature
scientifique que lorsqu’ils sont accompagnés de descriptions faites dans une des
5 langues internationales suivantes : Tallemand, Tanglais, le français, Titalien et le latin.
La prohibition des autres langues commence avec Tannée,... (Texte reproduit des règles de
terminologie botanique. Art. F 77. Commission).
f ) Il es t recommandé, aux auteurs qui décrivent de nouvelles espèces dans leurs moindres
particularités morphologiques, biologiques, de joindre à ces descriptions de succinctes
diagnoses en anglais, français, allemand, italien ou, ce qui es t préférable, en latin. (Texte
reproduit du code-règles de nomenclature. Art. A 79.)
g ) Il est désirable, dans les travaux qui ne sont pas publiés dans une des cinq langues
internationales, que les explications des figures et l’extrait du travail soient traduits dans
au moins une de ces dernières langues. (Cf. règles du Congrès international de Zoologie.)
2 1 3 .2 . — F o rm e d e s m o t s .
2 1 3 .2 1 . — P r i n c i p e s .
Les mots servant à désigner les choses, il y a lieu de déterminer avec précision la
forme à leur donner. Au point de vue des facilités de la lecture, les mots écrits se présentent
sous la forme d’images synthétiques auxquelles il' importe, autant que possible, de
conserver des formes graphiques permanentes. L’identification des mots avec les choses
désignées imposent ce même maintien. Enfin, le classement en ordre alphabétique dans
les index, tables et répertoires, nécessite l’emploi des mêmes formes sous peine de voir