aurai t ainsi l’occasion, avant le congrès suivant, de présente r en temps voulu
au r ap p o r te u r général des observat ions dont celui-ci pour ra i t teni r compte.
Je crois ce procédé le plus logique et le plus simple. On peut cependant lui
faire une objection, c’est qu’il sera dé s agréable pour les c ryptogamis te s de
vivre encore pendant cinq ans sous un régime provisoi re: C ’est vrai! Mais
les cryptogamis tes ont travaillé jusqu’à l ’année 1910 sous un régime s ingulièrement
provisoir e, et je ne crois pas, étant donné l’impor tance du sujet,
que l ’inconvénient de laisser pers is ter cet te situation pendant cinq ans encore
puisse cont rebalancer les avantages que procurerai t la façon de t ravai l ler
qui vient d ’êt re indiquée.
M. G r o V e s expr ime le désir que les Commissions s ’a t tachent à faire
f igurer sur les listes les genre s contenant de nombreuses espèces, en les
al légeant des genres à espèces peu nombreuses . ( Ap p r o b . ) .
M. le prof. M a i r e estime qu’il serait bon que les Commissions ne
t ravai l lent pas d’une façon tout à fait séparée, mais qu’elles se commu niquent
leurs rappor t s , de manière qu’on puisse régler d ’un commun accord
les questions qui intéressent par exemple à la fois les mycologues et les
lichénologues (cas où il y a collision de noms ent re des genres appa r tenant
à des embranchement s di f férents ! ) (Ap p r o b . ) .
M. le lieut.-col. P r a i n : Il me paraî t avantageux de ne pas considérer
les listes de commissaires comme ar rêtées , mais de pe rme t t r e aux Commi s sions
de s ’adjoindre de nouveaux memb re s si elles l’es t iment utile ou nécessaire,
comme l’a fait la Commission paléobotanique pour le présent Congrès.
On pour rai t fixer par exemple le chiffre 20, comme une limite qu’il est p ré fé rable
de ne pas dépasser , sans cependant qu’il y ait là une règle absolue.
(Ap p r o b . )
Les propos i t ions de MM. G r o v e s , M a i r e et P r a i n sont adoptées.
M. le p r é s i d e n t donne lecture des listes de commissaires comme
suit :
A. Sous-commission bryologique.
Hé p a t iq u e s : M M . E v a n s , L e v i e r , S c h i f f n e r , S t e p h a n i —
Mousses : MM. B r o t h e r u s , C a r d o t , D i x o n , F l e i s c h e r , G e p p ,
G r o u t et L o e s k e .
B. Sous-commisssion mycologique.
MM. A r t h u r , A t k i n s o n , B ou d i e r , de J a c z e w s k i , Di e t e l ,
E r i k s s o n , F a r l o w , Ed. F i s c h e r , K l e b a h n , L i n d a u, M a g n u s ,
Ma n g i n , R. M a i r e , M a s s e e. P a t o u i l l a r d , R e h m , S c c a r d o ,
S p e g a z z i n i , T h a x t e r , V u i l l emi n .
C. Sous-commission algologique.
MM. B ô r g e s e n, C h o d a t , L.-S. C o 11 i n s, C o 11 o n, D e-T o n i, E.-
S. Ge p p , H e e r i ng, K o 1 de r u p -R o s e n v i n g e , L a g e r h e i m , Lem-
me rm a n n ,G. Mù l l e r , N o r d s t e d t , P e r a g a l l o , R e i n b o l t , S a u v
a g e a u , Ad. S c h m i d t et Wi l l e .
D. Sous-commission lichénologique.
Membres de l’ancienne Commi s s ion: MM. Hu e , J a t t a , L i n d a u,
S t e i n e r , W a i n i o et Z a h l b r ü c k n e r .
E. Commission paléobotanique.
MM. E n g 1 e r, K r a s s e r, N a t h o r s t , P o t o n i é , D. H. S c o t t ,
S e w a r d, T u s z o n, D. W h i t e, et C h. Z e i 11 e r.
Le r a p p o r t e u r g é n é r a l fait partie des deux Commissions.
Ces listes sont approuvées à mains levées sans opposition.
Liste dé nomina generica utique conservanda pour les Ptéridophytes.
M. le r a p p o r t e u r g é n é r a l : Nous ar r ivons ma intenant à la liste
de noms génér iques à conserver pour les Ptér idophytes , présentée par
M. H a r m s ( Re c u e i l , p. 50). Les Pté r idophyte s n’ont pas été pourvus
à Vienne en 1905 d ’une liste de n o m i n a c o n s e r v a n d a , parce que, à ce
moment, la question n’avai t pas été étudiée et qu’aucune propos i t ion n’avait
été présentée. Il re s sor t de la discussion telle qu’elle est résumée dans les
Ac t e s (p. 136 et 137) du Congrès de Vienne de 1905, q u ’une liste pour rai t
être présentée à l’approba t ion du Congrè s de 1910. La présenta t ion d’une
liste est donc ent ièrement légitime et ne peut faire l’objet d’aucune discussion.
Mais depuis le Congrès de Vienne, M. C h r i s t e n s e n a publié un
I n d e x complet de tous les noms de fougères connus. Dans cet Index,
l’auteur a cherché à appl iquer le principe pr ior i tai re sans tenir compte d’une
liste de n o m i n a c o n s e r v a n d a , non encore élaborée d’ailleurs. Au sein
du Bureau pe rmanent , les avis au sujet des conséquences de la publication
de M. Ch r i s t e n s e n ont été par tagés . Line minor i té a été d ’avis qu’il fallait
élaborer une liste sans teni r compte de l’I n d e x de C h r i s t e n s e n . Une
majorité, considérant qu’un cer tain n ombre des noms adoptés par M. C h r i s