Successivement, M. Th. Durand et M. le Col. Prain appuient les
demandes de M. le Prof. Nicot ra et font des voeu x pour que, grâce à
l’intervention des botanis tes .présents, les collections botaniques de Messines
puissent être rapidement reconstituées.
M. le Prof. Lutz, au nom de la Société botanique de France, rend
hommage au Comi té d ’organisat ion de Bruxelles, à ses Prés ident s et à
son Secrétaire général.
M. le Col. Prain s’associe aux paroles prononcées par M. le Prof.
Lutz, qui sont soulignées par les applaudis sement s de l’assemblée.
M. Th. Durand, après avoir reme rcié le Congrès , au nom de M. le
baron de Moreau et au sien, r epor te les félicitations qui lui sont adressées
sur le Secrétaire général.
Il propose ensuite à l’assemblée d ’adres ser à Madame Léo Er re ra , en
remerciements de ce q u ’elle a fait po u r le Congrès , le té légramme dont le
texte suivant est proposé par lui :
Madame Er rera,
P a rk Hôtel ,
Vi tznau (Suisse).
« Dans sa séance de clôture, le Congrè s Internat ional de botanique a
décidé de vous envoyer un t é lég r amme pour vous dire combien il avait
ressenti pendant ses t r a v a u x la p e r te de vot re génial mar i et pour vous
expr imer collectivement ses profonds et respectueux reme rc iement s pour
la p a r t que vous avez prise dans l’oeu v r e de prépa ra t ion du Congrès. »
De vifs applaudis sements accueillent cette lecture et l’assemblée
décide que ce té légramme signé par MM. Th. Durand et De Wi ldeman
sera envoyé à Mme Léo Er re ra , comme un hommage de la reconnaissance
de tous les botanis tes réunis en Mai 1910 à Bruxelles.
M. le Secrétaire général propos e au Congrès de voter des r eme r ciements
à M. le Prof. J. Mas sar t , de Bruxelles, à M. le Prof. C. de
Bosschere, d ’Anvers, à M. le Prof. C. Bommer , de Bruxelles, et à M. le Prof.
Schmitz, de Louvain, qui se sont dévoués pour condui re les congressistes
dans dif férentes par t ies du pays, pour leur faire voir les aspects ide la
végétat ion actuelle, naturelle ou cultivée, ou des végétaux fossiles.
MM. les Prof. Gravis , de l’Univers i té de Liège, Grégoi re, de l’Uni versi
té de Louvain, Mas sar t , de l’Univer s i té de Bruxdlles, ainsi que le Prof.
Ém. Marchai , ont droi t également à nos vifs remerciements pour avoir
bien voulu mont re r aux congressistes leurs Instituts respectifs. {Appl.)
M. le Secrétaire propose ensuite d ’adres ser des reme rciement s à
M. l’Ingénieur De Winter , de la Ville d ’Anvers, et à M. C. de Bosschere,
pour la façon aimable dont ils se sont mis à la disposit ion du Congrès et
des congressistes pour les guide r à t rave r s la ville et le p or t de not re
métropole. {Vifs applaudissements.)
L’assemblée est unanime à adres ser des reme rciement s à MM. les
Bourgme s t res et membre s des Conseils communaux des Villes d ’Anvers et
de Bruxelles, pour les réceptions q u ’elles ont organisées dans leurs palais
communaux à l’occasion de la présence dans leurs murs des nombreux
botanis tes é t range r s accourus à Bruxelles pour le I IP Congrès In te rn a tional
de botanique. (Applaudissements.)
M. le Secrétaire général propos e ensuite de remercier t rè s spécialement
la direction de la Compagnie de la «Red Star Line», d ’Anvers qui
a fait pas ser quelques heures agréables aux congressistes à bord d ’un de
ses magnifiques bateaux, le Finland, qui faisai t escale à Anvers. {Appl.)
M. le Secrétaire général demande la parole avant que le Prés ident
lève la séance, l’ordre du jour é t a n t épuisé, pour fourni r quelques r e n seignements
sur les excursions qui doivent avoir lieu dans le courant de
l’après-midi. Il annonce que MM. Bommer , Mas sa r t et lui-même se t ien dront
spécialement à la disposit ion des congressistes pour di r iger une des
excursions inscrites au p ro g r amme :
1° Tervue ren, Musée du Congo et Exposit ion Coloniale;
2o Visite de l’a rbore tum, sous la condui te de M. le Prof. C. Bomme r ;
30 He rbor i s a t ion dans la Forêt , sous la condui te de M. le Prof. 1.
Massar t .
M. le Col. Prain, pré sident , lève la séance après avoir félicité tous
les congressistes de la besogne accompli e pendant cet te semaine et il
souhai te de les revoir tous à Londres en 1915.
La séance est levée à 11 heures 40.