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4o L’organisation doit tenir compte des relations de la Botanique avec les autres
sciences à raison du caractère auxiliaire de celles-ci. Elle a aussi à tenir compte des desiderata
de l’organisation internationale de la documentation tels qu’ils ont été formulés
par les Congrès internationaux de Bibliographie et de Documentation ainsi que des
méthodes d’unification et de coordination formulées par ces congrès.
5° L’organisation internationale doit être réalisée non par voie d’absorption, mais
par voie d’utilisation de tous les éléments existants, lesquels doivent conserver leur autonomie
et leur vie propre. (Cfr. Déclaration à la Conférence internationale de Bibliographie et
de Documentation de Bruxelles, 1908).
123. — Relations d’un travail particulier avec l’ensemble des autres travaux.
La science se propose comme but la description de l’Univers ainsi que l’explication
de la genèse, du développement et du fonctionnement des êtres et des objets qui le constituent.
Cette oeuvre ne peut être réalisée que par la coopération de tous les travailleurs.
Toutes les données recueillies, tous les faits observés, toutes les théories formulées sont
un acheminement vers ce but et comme tels offrent une utilité. II est nécessaire que
constamment les travailleurs puissent recourir aux travaux déjà accomplis et qu’ils puissent
trouver ceux-ci prêts à être utilisés, comme en des magasins disposés à cet effet.
Il est nécessaire dès lors que chaque travail nouvellement produit puisse être facilement
incorporé à l’ensemble formé des ouvrages antérieurement publiés. Il en résulte que
la préparation de toute publication scientifique doit envisager le travail non seulement en
lui-même, mais aussi dans ses rapports avec les travaux similaires. Tout en constituant en
lui-même une oeuvre indépendante ayant sa fin propre, et tout en subordonnant sa rédaction
à cette fin, il est désirable que chaque travail puisse également être considéré comme
line contribution à l’édifice général de la science. En ce sens, tout auteur doit être considéré
comme le collaborateur d’une sorte de grand livre universel, consacré à l ’exposé
intégral de la science et formé intellectuellement de l’ensemble des publications faites; tout
travail particulier doit être considéré par la pensée comme une partie d’un tel exposé. Le
« Livre Universel de la Science » est supposé être le total des ouvrages publiés; il a une
existence purement intellectuelle. Il tend aussi vers une existence matérielle sous la forme
des grands travaux de compilation.
124. — Méthodes documentaires en général.
Les éléments principaux des méthodes documentaires sont :
lo La formule ou rédaction type. Elle permet de rédiger certains documents ou
éléments de documents, selon des dispositions uniformes et coordonnées, de manière à
pouvoir les utiliser, tantôt isolément ou analytiquement, tantôt comme matériaux distincts
d’ensembles synthétiques. Ces formules mettent en oeuvre des notations scientifiques, des
schemas, des dogmes, des dessins et illustrations photographiques, etc.
2o La fiche de format uniforme. Elle permet d’individualiser sur feuillet séparé
chaque renseignement, de le rédiger ainsi d’une manière définitive, en tout lieu et à tout
moment, saus être astreint à le consigner dans des registres ou des publications indivi-
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sibles et de l’intégrer ensuite dans des ensembles ordonnés, composés d’éléments tous
semblables. (Répertoires).
30 La classification par matière, à notation chiffrée décimale, permet d’attribuer à
chaque document e t à chaque fiche un numéro de classement invariable qui assigne à
chaque travail sa place propre dans les cadres encyclopédiques de la documentation internationale,
indépendante de toute langue nationale. Elle es t applicable indistinctement au classement
des bibliographies, des bibliothèques et de leurs catalogues, des dossiers documentaires,
des dossiers administratifs; elle es t applicable aussi à la répartition des
matières dans certaines publications documentaires et à leurs tables et index des matières.
40 Les règles ou instructions de travail. Elles exposent d’une manière complète et
détaillée la suite des opérations à faire, afin de rendre possibles la continuité des travaux,
la coopération d’un grand nombre de travailleurs et le maintien de l’unité indispensable
de leurs entreprises.
5° Les programmes des travaux à faire, sans cesse complétés et révisés. Ils servent
de liens entre les travaux e t de buts collectifs aux efforts.
60 Les inventaires détaillés et tenus à jour des collections e t des travaux déjà réalisés.
lis ont pour but d’éviter les gaspillages de temps et de travail et les doubles emplois.
125. — Rôle des associations et des congrès dans l’organisation.
11 est désirable que les grands corps scientifiques, notamment les associations et les
congrès internationaux interviennent en vue d’une certaine réglementation des travaux et
de la direction de certaines publications fondamentales.
Il leur appartient de mettre fin au gaspillage actuel des forces de travail qui résultent,
d’une part, de ce que les travaux produits sont peu ou mal connus, d’autre part, de ce
que les travailleurs perdent leur temps en vaines recherches, multiplient les redites, ne
tiennent pas compte des faits acquis.
L’action régulatrice des corps savants peut s ’exercer de diverses manières ; en
formulant et en faisant adopter des règles précises et unifiées; en soumettant les écrits à
une critique sévère ; en prenant des mesures pratiques pour la concentration des documents
et leur mise à la disposition des travailleurs; en patronnant et en contrôlant les grandes
publications centralisatrices de chaque science. (V. Art. 7).
13. >— Codification des Règles de Bibliographie et Documentation.
131. — Notions générales.
Les règles relatives à la bibliographie et à la documentation sont présentées en un
code systématique analogue au code des règles de la nomenclature. Ce code consiste en
grande partie en une codification des usages existants. Là où ces usages étaient en dé s accord
les uns avec les autres, comme aussi là où des exemples utiles à suivre ont été
trouvés dans d’autres sciences que la Botanique, on a préconisé des solutions nouvelles.
D’une manière générale, les règles de la documentation ne peuvent être ni arbitraires
ni imposées. Elles doivent être simples et basées sur des motifs assez clairs et
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