culier du principe de pr ior i té à p a rtir des dates données à l ’art 19, un
bouleversement sans avantages, les règles prévoient des listes de noms qui
doivent êt re conservés en tous cas. Ces noms sont de préférence ceux dont
l’emploi est devenu général dans ies cinquante ans qui ont suivi leur publ ication,
ou qui ont été utilisés dans des monographies et dans de grands
ouvrages floristiques jusqu’en 1890. A l ’usage des paléobotanistes, il est prévu
une double liste : 1° une liste des noms génériques de plantes vivantes, valablement
publiés et généralement admis, lorsqu’ils entrent en collision avec des noms génériques
paléobotaniques plus anciens; 2° une liste des noms génériques de plantes fossiles,
valablement publiés et généralement admis, lorsqu 'ils entrent en collision avec des
homonymes plus anciens de plantes vivantes tombés sous la synonymie, afin d ’éviter
que ces derniers ne puissent être à nouveau utilisés. Ces listes fig u ren t en appendice
des règles de la nomenclature.
S e c t i o n 3 . N o m e n c l a t u r e d e s d i v e r s g r o u p e s ,
§ 4. Noms d’espèces et de subdivisions d ’espèces.
Recommandations.
XVbis. Les formes spéciales sont nommées de préférence au moyen du nom
des espèces nourricières. En ce fa isa n t, on peut, si on le désire, employer des noms
doubles. Exemples : Puccinia Hieracii f . sp. villosi, Pucciniastrum Epilobii f . sp.
A bieti- Chamaenerii.
S e c t i o n 4 . D e l a p u b l i c a t i o n d e s n om s e t d e l a d a t e d e c h a q u e n om
o u c om b in a i s o n d e n om s .
Art. 36. A par t i r du Dr janvier 1908, les noms des groupes nouveaux
de plantes vivantes ne sont considérés comme valablement publiés que lor s qu’ils
sont accompagnés d’une diagnose latine.
Art. 36bis. A partir du 1" janvier 1912, les noms des groupes nouveaux
de plantes fossiles ne sont considérés comme valablement publiés que s ’ils sont
accompagnés d ’une diagnose latine et d ’illustrations ou fig u r e s montrant les caractères
essentiels de i objet dont il s ’agit.
Ar t .39. La date d’un nom ou d ’une combinaison de noms est celle de
leur publication effective, c’est-à-dire d’une publication ir révocable . Jusqu’à
preuve cont raire, c’est la date mise sur l’ouvrage r en fe rmant le nom ou la
combinaison de noms qui fait foi. A par t i r du Dr janvie r 1908, la date de
publication de la diagnose latine ent re seule en ligne dans les questions de
pr ior i té pour les plantes vivantes; pour les plantes fossiles, à partir du E’' Janvier
1912, c ’est la date de publication simultanée de la diagnose lutine et d ’une
figure .
R ecommandations.
XVIIlbis. Lorsqu’on publie des noms de groupes nouveaux, indiquer soigneusement la
subdivision que l ’on considère comme le type de nomenclature de ce groupe ; le genre-type dans
une famille, l ’espèce-lype dans un genre, la variété-type ou l ’échantillon-type dans une espèce.
Cette précaution évitera des difficultés de nomenclature dans le cas où, à l'avenir, le groupe en
question viendrait à être dissocié.
XX. Lorsqu’on publie des noms de groupes nouveaux dans des ouvrages rédigés
dans une langue moderne (flores, catalogues, etc.), faire paraître simultanément les diagnoses
latines, et en paléobotaniqiie les figures, qui rendent ces noms valables au point
de vue de la nomenclature scientifique.
XXbis. Vu les difficultés particulières que présente l’identification des plantes fossiles
donner, outre la diagnose latine, une description détaillée en français, anglais, allemand ou
italien.
XXter. Lorsqu’on décrit des groupes nouveaux de Cryptogames inférieures, surtout parmi
les Champignons, ou parmi les plantes microscopiques, ajouter à la description une figure ou
des figures de ces plantes, avec les détails de structure microscopique qui aideront à leur
identification.
XXquat. La description des plantes parasites devrait toujours être suivie de Vindication
des hôtes, en particulier chez les Champignons parasites. Les hôtes devraient être désignés par
leurs noms scientifiques latins et non pas par des noms vulgaires en langues modernes dont la
signification est souvent douteuse.
S e c t i o n 5 D e l a p r é c i s i o n à d o n n e r a u x n om s p a r l a c i t a t i o n d u b o t a n i s t e
q u i l e s a p u b l i é s l e p r em i e r .
R e com m an d a tion s.
XXVbis . La citation en parenthèse d ’un auteur primitif est surtout utile en l’absence
de synonymie ou lorsque cette dernière est chargée. En paléobotanique, l’usage e t de toujours
citer en parenthèse l’auteur primitif de l’épithète d ’une espèce ou d’une subdivision d'espèce
déplacée.
XXVter. La citation d ’auteurs antérieurs au point de départ de la nomenclature d ’un
groupe s'indiquera, lorsqu'on le juge utile ou désirable, de préférence entre crochets ou au moyen
de l ’expression ex. L’application de ce mode de faire trouvera surtout sa place en mycologie
lorsqu’il s ’agit de renvoyer à des auteurs antérieurs à Fries ou à Persoon. Exemples : Lupinus
[Tournef. Inst. 392, t. 213 {1719)] Linn. Sp. ed. 1, 721 (1753) et Gen. ed. 4, 322, ou Lupinus
Tourn. ex L. — Boletus piperatus [Bull. Hist. Champ. Fr. 318, t. 451 f . 2 {1791-1812)] Fries
Syst. myc. I, 388 {1821) ou Boletus piperatus Bull, ex Fries.
S e c t i o n 6. D e s n om s à c o n s e r v e r l o r s q u ’u n g r o u p e e s t d i v i s é , r em a n i é , t r a n s p
o r t é o u a b a i s s é , q u a n d d e u x g r o u p e s d e m êm e o r d r e s o n t r é u n i s , ou
lorsqu’il s ’agit de groupes à cycle évolutif pléomorphe.
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