un collègue plus compétent que moi à ce double point de vue. Je vous
remercie encore une fois, Messieurs, et vous prie de bien vouloir me désigner
un successeur pour 1915.
M. le p r é s i d e n t : Vous serez unanimes avec moi. Messieurs , à
déclarer que si nos deux congrès successifs ont eu du succès, c’est grâce à
not re rappor teur . C ’est grâce à lui que nous avons obtenu, en si peu
de temps, d’aussi grands résultats. Je voudrais me faire vot re inte rprè te
auprès de lui pour le pr ier d’occuper encore les fonctions qu ’il a si bien
rempl ies jusqu’à présent. Le t ravai l que nous venons de faire est des plus
impor tant s, il faut encore le pa ra cheve r et il serait fâcheux que M. B r i q ui e t
abandonnâ t sa tâche. Nous désirons le voir en 1915 à la place d’honneur q u ’il
a occupée en 1905 et en 1910. J ’insiste en vot re nom auprès de lui pour le prier
d’accepte r les fonctions de r ap p o r te u r général. (Appl . )
M. le prof. S c h i n z et M. le Dr R e n d l e prote s tent cont re la
ret ra i te projetée par M. B r i q u e t e t es t iment que les fonctions de r a p p o r teur
doivent êt re rempl ies par le botanis te qui a tenu en mains les fils de
cette affaire jusqu’à présent et qui est au courant de tous les détails des
questions de nomenclature. M. B r i q u e t ne peut se re t i re r avant que l’oeuvre
commencée à Vienne en 1905 soit achevée à Londres en 1915.
M. le r a p p o r t e u r g é n é r a l : J ’étais, Messieurs, bien décidé à vous
prier ins tamment de me donner un successeur , quelque touché que je sois
des parole s qui viennent de m’êt re a d r e s s é e s . J e dois en effet vous avouer que
j’ai dû t rè s souvent, en vue de la prép a ra t io n de ces deux Congrès , a b a n donner
des t r avaux scientifiques et négl iger des obligations qui me tenaient
pour tant for t à coeur. Toutefois je me rendrai encore à vot re désir, dans
l’espoir que nous pour rons d ’un commun accord te rmine r not re tâche en
1915, mais à la condition que l’assemblée veuille bien désigner un vice- rappor
teur , sur lequel je puisse, le cas échéant, me décha rge r d ’une par t ie du
travail. Vous me rendr iez de cette façon. Messieurs, plus facile l’acceptat ion
des fonctions que vous désirez encore une fois me confier. (Appl . )
M. le prof. E n g l e r : Nous somme s unanimes à vouloir faciliter le
travail du rappor teur . 11 est sans doute regre t table que M. B r i q u e t soit
ar rê té dans ta n t d ’aut res beaux et impor tant s t r av a u x de sys témat ique et
phytogéographique par la mise de son activité dés intéressée au service des
questions de nomenclature. Mais nous ne pouvons nous pas ser de lui dans ce
domaine. Le seul moyen de concilier not re désir, de le conserver comme
rap p o r te u r généra l en 1915, est de lui adjoindre un vice- rappor teur :
j’appuie donc l’idée émise par M. B r i q u e t et je propose de lui adjoindre
un vice- rappor teur . (Ap p r o b . )
M. le prof. M a g n u s propose comme vice- rappor teur M. le prof.
H a r m s (A p p l . ) . M. le lieut.-col. P r a i n appuie cette proposit ion.
M. le prof. H a r m s aurai t pré fé ré que l’on désignât un cryptogamis te
au courant des questions t rès spéciales qui re s tent encore à liquider en 1915.
11 promet d’étudier les problèmes encore à résoudre, ta n t cryptogamiques que
paléobotaniques, de façon à jouer un rôle utile dans la prépa ra t ion des
futurs débat s et remercie ses collègues pour la confiance qu’ils viennent de
lui témoigner . ( Ap p l . )
M. le p r é s i d e n t : Je mets aux voix la proposition de désigner
M. B r i q u e t comme r ap p o r te u r et M. le prof. H a r m s comme vice- rappor
teur pour le Congrès de 1915.
(La proposi t ion est acceptée à l’unanimité.)
Je remercie M. B r i q u e t d’avoir bien voulu accepter un nouveau
mandat, et M. H a r m s de nous appor te r son concours comme vice- rappor teur,
concours qui, nous en sommes assurés, sera aussi g r a n d que celui qu’il
nous a déjà fourni au sein du Bureau permanent .
M. le p r é s i d e n t : Il nous reste à compléter la Commission de
rédaction, chargée de me t t re au point une deuxième édition des R è g l e s
i n t e r n a t i o n a l e s de la n o m e n c l a t u r e b o t a n i q u e , et qui, dans
notre idée, fonct ionnerai t en out re comme Bureau p e rmanent de nomenclature
ju squ’en 1915.
M. le r a p p o r t e u r g é n é r a l : Le système qui consiste à faire fonctionner
la Commission de rédact ion comme Bureau pe rmanent a fait ses
preuves: c’est la seule manière d ’as sure r la continuité du t ravai l ent re 1910
et 1915. Ce Bureau a ext rêmement bien marché jusqu’à présent , et j’ai déjà
eu l’occasion d’expr imer tous mes reme rciement s à mes amis F l a h a u l t ,
H a r m s et R e n d l e qui ont cont r ibué à cette bonne marche. Je vous suis
ext rêmement reconnaissant, Messieurs, de m’avoir adjoint comme vice- rappor
teur M . H a r m s dont l’érudition, l’exacti tude, la conscience et l’espr it
clair sont universel lement reconnus. Je vous propose de nous conserver dans
le Bureau M . le D'’ R e n d l e , qui nous a rendu d’inappréciables services
pendant les cinq années écoulées. M . le prof. F I a h a u 11, accaparé par des
occupations d ’ordre phytogéographique, préfère laisser sa place à un compa t
r iote plus spécia lement cryptogamis te. Nous ne saur ions mieux faire qu’en
demandant à not re président , M. le prof. M a n g i n , de bien vouloir r em placer
M. F l a h a u l t au sein du Bureau.
Le Bureau permanent , composé de MM. B r i q u e t , rappor teur , Ha rms ,
vice- rapporteur , M a n g i n et R e n d l e est élu à l’unanimité.