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logiques, etc.). Elles en ont moins pour les travaux modernes et dans les sciences de la
nature où les affirmations sont en général susceptibles de contrôle direct par observation
renouvelée ou expérimentation reproduite. Néanmoins, les principes de la critique sont
d’application générale aux publications quelconques.
Dans les sciences naturelles, la critique a spécialement deux buts ;
a) empêcher la réédition d’exposés de faits déjà connus ou de lois déjà démontrées.
b) contrôler le bien-fondé des observations présentées et la valeur des méthodes
mises en oeuvre.
11 est désirable de voir donner une organisation documentaire aux travaux de
la critique.
372. — Opérations de la critique.
L’utilisation des documents nécessite une mise en oeuvre judicieuse des méthodes
formulées par la critique et qui ont pour butd’établir la valeur des documents et la mesure
dans laquelle leurs matériaux peuvent être utilisés dans les travaux scientifiques. La critique
se divise pratiquement en quatre séries d’opérations.
10 La critique de provenance, destinée à déterminer par qui a été rédigé le document.
2o La critique d ’interprétation, qui consiste à déterminer le sens du document, c’està
dire la conception de l’auteur.
3 o La critique de sincérité, qui consiste à discerner si l’auteur a menti ou parlé sincèrement
de façon à déterminer sa croyance sur chaque point.
4 o La critique d ’exactitude, qui consiste à examiner si l’auteur s ’est trompé ou a
observé correctement les faits extérieurs qu’il a observés.
373. — Notices analytiques et comptes-rendus critiques des travaux.
11 es t désirable que les auteurs ou les éditeurs rédigent eux-mêmes une notice
objective rendant compte de l’ouvrage. Cette notice, sous forme de résumé succinct, doit
être insérée en tête de Touvrage, et accompagnée de la notice bibliographique complète, de
manière à faciliter tout le travail ultérieur des comptes-rendus de la bibliographie et du
catalogage. En outre, des exemplaires de cette notice, sur feuilles volantes, sont joints aux
livres et distribués aux offices de documentation. Elle peut utilement servir de base aux
prospectus et circulaires de librairie.
374. — Concentration des critiques.
11 est désirable que tout ce qui concerne une même publication puisse être concentré
de telle sorte qu’en prenant connaissance d’un ouvrage, il soit facile de connaître ce qui
a été dit à son sujet. A cet effet, il est désirable que, dans les offices ou services de
documentation, un dossier soit ouvert à chaque auteur et qu’on y concentre tout ce qui
concerne ses publications.
Le sous-dossier de chacune de ces publications comprendra notamment la notice
bibliographique de l’ouvrage, sa notice analytique rédigée par les auteurs ou les éditeurs,
les divers comptes-rendus critiques qui lui ont été consacrés par la presse spéciale, les
addenda et corrigenda publiés par l’auteur ultérieurement à la mise en circulation de l’ouvrage.
La constitution de tels dossiers est de nature à empêcher les erreurs réfutées de
se perpétuer; elle empêchera aussi les propositions non établis de se présenter sans être
accompagnées des objections et des réserves qu’y a faites la critique scientifique. (Voir
ci-après art. 53).
38. — Statistique des publications botaniques.
11 y a lieu d’établir une .statistique générale des publications botaniques. Cette s tatistique
doit être dressée en corrélation avec la statistique générale des imprimés e t selon
les cadres généraux, unifiés e t comparables de celle-ci. Elle doit comprendre une partie
rétrospective et une partie courante arrêtées chaque année.
La statistique doit être basée sur les répertoires bibliographiques et donner lieu, le
cas échéant, à des revisions, corrections et additions ultérieures suivant l’état de ces
répertoires :
Les cadres de la statistique doivent répartir les travaux botaniques en tenant compte
des distinctions suivantes; a) le lieu de publication; b) l’année de publication; c) la matière
traitée ; d) la forme de publication : livres ou articles de périodiques ; e) les traductions
et les réimpressions.
C f . T r a v a u x s u r la s t a t i s t i q u e i n t e r n a t i o n a l e d e s im p r im é s p u b l i é s d a n s le Bulletin de l’Institut
international de Bibliographie e t d a n s le Droit d ’Auteiir, o r g a n e d u B u r e a u o t t ic ie l d e B e r n e p o u r la
p r o t e c t i o n d u d r o i t d ’a u t e u r .
4. — Bibl iothèques .
41. Notions générales.
Au point de vue de l’organisation de la documentation, on entend par Bibliothèque
une collection d’ouvrages choisis selon certains principes directeurs, mis en ordre matériellement,
catalogués selon un certain système et facilement accessibles aux travailleurs.
42. ~ Bases d’organisation internationale.
Il es t désirable :
lo De voir établir dans chaque centre d’études botaniques des bibliothèques aussi
complètes que possible d’ouvrages et de périodiques sur la Botanique pure et appliquée.
E n 188Ü, de C a n d o l l e e s t im a i t q u ’u n e b i b l i o t h è q u e b o t a n i q u e s u f t i s a n t e c o û t a i t , a u d é b u t , c i n q u a n t e
a s o i x a n t e mi l le t r a n c s , e t e n s u i t e à p e u p r è s q u a t r e mi l le t r a n c s p o u r les a c h a t s a n n u e l s .
2o De voir constituer, sous le patronage du Congrès, une bibliothèque internationale
de Botanique dans laquelle on s ’efforcerait de réunir tous les ouvrages qui auraient été enregistrés
dans le Répertoire bibliographique universel de la Botanique.
C f . B i b l i o t h è q u e d e l ’I n s t i t u t i n t e r n a t i o n a l d ' a g r i c u l t u r e ; B i b l i o t h è q u e i n t e r n a t i o n a l e d e s c ie n c e s
m a t h ém a t i q u e s ( e n f o rm a t i o n ) . La b i b l i o t h è q u e i n t e r n a t i o n a l e d o i t ê t r e u n e b i b l i o t h è q u e de p r ê t
i n t e r n a t i o n a l .
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