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de suivre exactement pour ce groupe de Bryophytes les règles de 1905, en
tenant compte des décisions pr ises cet te année à Bruxelles.
M. le p r é s i d e n t donne lecture de la proposi t ion suivante r e c ommandée
à l’assemblée par MM. les bryologues réunis en comité spécial:
« Le point de dépa r t pour la nomenclature des Hépat iques et des
Sphagnacées est fixé à l’année 1753; les aut res Musdné e s auront comme
point de dépar t H e d w i g , S p e c i e s M u s c o r u m , 1801. Une liste de
n o m i n a g e n e r i c a u t i q u e c o n s e r v a n d a à élaborer res te réservée. »
Cet te proposition est acceptée p a r 126 voix cont re 5.
Lichens.
M. le Dr Z a h l b r ü c k n e r par le des difficultés que présente le choix
d ’un bon point de dépar t pour la nomenclature des lichens. Logiquement , on
devrai t commencer seulement avec A c h a r i u s. Mais même dans ce cas, une
liste de n o m i n a c o n s e r v a n d a serai t nécessaire. En définitive, l’auteur
recommande la date de 1753, sous réserve d ’une liste d e n o m i n a c o n s e r -
V a n d a à élaborer .
M. le p r é s i d e n t met aux voix la proposi t ion de M. Zahlbrückner .
Cet te proposi t ion est acceptée par 151 oui cont re 2 non.
Conditions de validité de publication dies noms
pour les Cryptogames non vasculaires.
M. le r a p p o r t e u r g é n é r a l , après avoi r exposé la por té e de la
mot ion W i l i e et W i t t r o c k , contenue dans l’art. 4, estime, d’accord avec
beaucoup de cryptogamis tes , que cet te mot ion est excellente à t i t re de
recommandat ion, mais qu’il serait exagé ré d’en faire une règle.
M. le prof. R. M a i r e est d ’accord avec cette manière de voi r ; il
voudrai t voir compléter la re commanda t ion par une allusion aux c h ampignons
charnus, chez lesquels une connaissance exacte dé l’espèce implique
l’examen d ’une figure.
M. le p r é s i d e n t met aux voix l’art. 4, envisagé comme re comman dation,
avec l’adjonction de M. M a i r e.
La propos i t ion est adoptée à l’unanimité.
Nômlenclature spéciale des Champignons à cycle évolutif non pléomorphe.
M. le r a p p o r t e u r g é n é r a l estime inutile de faire des règle s
spéciales pour les champignons à cycle évolutif non pléomorphe ( R e c u e i l
p. 26, art. 5), puisque ce groupe tomb e purement et simplement sous l’application
des Règles générales de 1905. Il propose donc de passer di rectement
à l’art. 5.
M. Di x o n pense p our tant qu’il n’est pas inutile de dire dans un article
spécial que les Règles de 1905 s’appl iquent aussi aux champignons à moins
de dispositions contraires.
M. l e r a p p o r t e u r g é n é r a l répond qu’il sera t rè s facile à la
Commission de rédact ion de teni r compte de ce désir sans insérer pour cela
un article spécial.
La proposi t ion du r a p p o r te u r est adoptée à l’unanimité.
Noimenclature spéciale dés Champignons à cycle évolutif pléomorphe.
M. le r a p p o r t e u r g é n é r a l explique qu’il aurai t été difficile à
l’assemblée de prendre une décision sur les questions compliquées trai tées
à l’art. 6 (Re c u e i l , p. 27-29 et p. 56 et 57), si les mycologues réunis en
comité particulier n ’étaient ar r ivés à une entente complète. Il donne lecture
du texte résul tant de cet te entente, ainsi conçu :
« Chez les champignons à cycle évolutif pléomorphe, les divers états
successifs d’une même espèce (anamorphoses, s tatus ) ne por tent qu’un seul
nom génér ique et spécifique (binôme) ; le plus ancien qui ait été donné à
partir de Fr ies S y s t e m a ou de Pe r soon S y n o p s i s , à l’état contenant
la forme que l’on est convenu d’appeler par faite , à condition qu’il soit d’ailleurs
conforme aux règles.
On admet comme état par fai t celui qui about i t au stade de l’asque
chez les Ascomycètes, à la baside dans les Basidiomycètes, à la téleutospore
dans les Uredinales, à la spore dans les Ustilaginales.
Les noms génér iques et spécifiques donnés aux aut re s états n ’ont qu ’une
valeur temporai re . Ils ne peuvent pas servir à remplacer un nom génér ique
déjà existant et s ’appl iquant à une ou plusieurs espèces, l’une quelconque
desquelles cont ient la forme dite « par fai te ».
M. le prof. M a g n u s estime que l’on ne devrai t pas faire mention,
dans l’article proposé, des noms de Fr ies ou de Persoon, parce que l’article
est applicable à tous les noms quels q u ’ils soient, peu impor te que leurs
auteurs s’appel lent S o w e r b y, Ne e s , P e r s o o n , F r i e s , etc.
M. le r a p p o r t e u r g é n é r a l répond qu’il y a avantage à ment ionner
ici le point de dépa r t de la nomenclature mycologique, afin d’éliminer avec
cert itude les noms antér ieur s à ce point de dépar t , que l’on pour ra i t êt re
tenté de faire intervenir dans l’application de l’article.
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