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et vous en étiez pour la plupart , Messieurs, ont procédé à l’examen de ces
problèmes avec un gr an d vouloir de bien faire. C ’est cette bonne volonté qui
m’empêche maintenant de prote s te r une seconde fois et qui me force à
prendre la parole ici.
Il y a cinq ans, à Vienne, nous étions sous la devise; V i r b o n u s
d i c e n d i p e r i t u s , et cette devise a couronné tous nos t ravaux. Aujour d’hui,
nous sommes sous l’aile de la Belgique et depuis t rès longtemps, les
habi tants du Brabant , de la Flandre, du Hainaut , du Limbourg, du Luxemb
ourg se sont unis sous cette devise: L ’U n i o n f a i t la F o r c e . Eh bien.
Messieurs, je vous demande ins tamment de tous vous péné t re r de cette
devise. Efforçons-nous de faire, pendant les quelques jours qui nous réuni s sent,
d’excellents t ravaux pour l’harmonie et le bien commun. N’oublions pas
non plus que nous sommes tous botanistes, que nous ne nous occupons
ni d ’histoire, ni de philologie, mais de plantes, dont la nomenclature doit êt re
avant tout une chose pratique, et un ins t rument d ’entente internationale.
C’est dans cet esprit. Messieurs, que j’accepte ici les fonctions de
président. Et maintenant , si vous le voulez bien, nous allons commencer
nos t ravaux, après avoir remercié mes col laborateur s d’aut refois de vouloir
bien siéger encore aujourd’hui à côté de 'moi et après avoir souhai té la bienvenue
aux nouveaux venus. (A p p l . )
Je donne la parole à M. B r i q u e t pour la lecture du r a p p o r t ré su mant
les t ravaux du Bureau p e rmanent de nomenclature, des Commis sions
de nomenclature cryptogamique et paléobotanique, et du r ap p o r te u r général
depuis la clôtu re du C ongrè s de Vienne.
M. le r a p p o r t e u r g é n é r a l donne le cture de son r a p p o r t (voyez
plus loin : Annexe 4 ).
Le r ap p o r t est approuvé sans observations.
Adoption du règlement de séance.
M. l e p r é s i d e n t ouvre la discussion préalable à l’adopt ion du règle ment
de séance, dont le projet impr imé a été distr ibué par les soins de la
Commission d’organisat ion du Congrès.
M. le prof. M a n g i n rappel le les observat ions qu’il a présentées au
sujet du mode de votat ion et pense qu ’il convient de t ranche r ma intenant
cette question.
M. l e p r é s i d e n t propose à l’assemblée, sur la propos i t ion de
M. Ma n g i n , l’amendement suivant au règlement de séances: « Le vote au
bulletin s’exécute comme suit : chaque membre dépose dans l’urne un nombre
de bulletins égal au nombre de voix dont il dispose ». On commencera pour
le premier vote par un appel nominal ; si, à la prat ique, ce procédé se mont re
t rop long, il y sera remédié par le dépôt dans l’urne de bulletins signés.
Ce système p e rme t t r a en tout temps une vérification des voix dans les cas
contestés et, d’aut re par t , le secret du vote reste garant i par le fait que
les scrutateur s sont des fonctionnaires du Congrès é t range r s aux débat s
comme au vote.
Cet te propos i t ion est adoptée.
Il est ensuite donné le cture en français, en anglais et en al lemand du
proje t de règlement suivant ;
1. Les personnes qui dési rent demander la parole sont pr iées de
t ransme t t re au prés ident de séance un billet écrit, p o r tant leur nom et leur
qualité.
2. Les ora teur s disposent, pour développer les a rgument s à l’appui
des motions, au cours de la discussion, de 5 minutes. Exceptionnellement,
le président p o u r r a prolonger le délai jusqu’à 10 minutes, sauf opposition de
l’assemblée. Pas sé ces 10 minutes, le président a le droit de reprendre la
parole. Les o ra teur s ne po u r ro n t pas prendre la parole plus de deux fois sur
le même sujet.
3. L’inter rupt ion de la séance devra être mise aux voix par le pré s i dent,
dès que celle-ci lui est demandée par 10 memb re s ; l’assemblée fixe
elle-même la durée de l’inte r rupt ion; la décision est prise à main levée et à
la 'majorité absolue des votants.
4. La clôture de la discussion est laissée norma lement à l’initiative du
président, mais elle devra êt re mise aux voix, dès qu’elle est demandée par
10 membre s ; la décision est pris e à main levée et à la major i té absolue des
votants.
5. Les mot ions nouvelles et les amendements de fond ne pour ront
être admis que si la pris e en considération est décidée à la major i té des
2/3 des suf f rages expr imés et ne seront mis aux voix que le lendemain.
6. Les proposi t ions de pure forme peuvent êt re présentées en tout
temps et seront t ransmises, à t i t re d’indication, à une commission de
rédaction définitive nommée à la fin des débats.
7. Dans le cas où il y a doute sur le caractère d ’une mot ion ou d ’un
amendement , la décision de la discussion immédiate ou du renvoi au lendemain
est pr ise par le bureau.