
 
        
         
		M.  D r u d e   pense  que  Popinion  générale  est  que  la  format ion  est  une  
 unité  d’ordre   supér ieur ,   tandis  que  l’associat ion  lui  est  subordonnée,   sans  
 ent re r   dans  les  détails. 
 M.  E n g l e r   appelle  la  discussion  sur   la  3e  section  du  p a r a g r a p h e   8. 
 M.  F l a h a ü l t ,   à  ce  sujet,  fait  res sor t i r   les  difficultés  existant   ent re  
 botanistes  de  diverses  langues  pour   l’inte rpré ta t ion  des mot s  zo/ze e t  régm«,  
 employés  avec  des  acceptions  inverses  dans  les  langues  latines  et  dans  les  
 langues  anglo-saxonnes.   Pour   t r a n c h e r   la  difficulté,  les  rap p o r te u r s   ont   p r o posé  
 l’emploi  de  deux  mots  nouveaux,   de manière qu’on puisse donner  à  cha que  
 mot   la  valeur   q u ’il  a  dans  le  pays  où  il  est employé. 
 M.  M a s s a r t   demande  une  définition  précise  des mot s   zone  et  région,  
 tels  q u ’ils  sont   compri s  par   la  Commission. 
 M.  F l a h a u l t   répond  que  le  mot   zone  a  la  valeur   qu ’on  lui  donne  
 en  géographie  généra le  et  en  a s t ro n omie  :  une  bande  circulai re  à  la  surface  
 du  globe.  Le  mot  région  est  la  t raduc t ion  de  regnum  naturalc  et  désigne  un  
 te r r i toi re   étendu,  mais  indépendant   de  to u t e   zonation. 
 M.  M a s s a r t   rema rq u e   que  les  zones  doivent  se  diviser  en  régions:  
 il  faut  donc  établ i r   une  subordinat ion  ent re  ces  termes. 
 M.  F l a h a u l t   dit  que  telle  es t   la  pensée  des  rappor teur s .   Ils  a dme t te 
 n t   que  la  zone  est  suf f isamment   défin ie  par   le  climat  sans  faire  intervenir   
 des  notions  phytogéographiques .   Il  peut   y  avoir  coïncidence,  pa r   exemple   
 pour   la  zone  arctique,  mais  cette   coïncidence  n ’est  pas  nécessaire. 
 M.  E n g l e r   dit  que  beaucoup  d ’auteur s  ont  depuis  longtemps   employé  
 le  mot   région  pour   les  zones  de  montagne  ;  il  désire  qu ’on  le  conserve,  sans  
 éme t t re   de prescr ipt ions à  cet égard. 
 M.  M a s s a r t   demande  la  définition  du  mot   ceinture  appuyée  sur   un  
 exemple  concret. 
 M.  F l a h a u l t   répond  que  ce  mot   s’applique  par   exemple   aux  as sociations  
 disposées  concent r iquement   a u to u r   d’un  lac  à  niveau  constant .   Les  
 r appor teur s   in sistent  sur   la  nécessité  d’adopte r   les  mot s   nouveaux  étage  et  
 ceinture,  et  de  concilier  ainsi,  pour   les  mot s   zone  et  région,  le  vieil  usage 
 des  langues  germaniques   et  le  sens  étymologique  qu’ils  ont  dans  les  langues  
 latines. 
 M.  E n g l e r   appelle  l’at tent ion  des  congressistes  sur  la  nécessit é  de  
 désigner   la  Commiss ion  chargée  de  rédige r   le  rap p o r t   et  le  vocabulaire.  
 Sur  sa  proposition  sont   désignés  tous   les  membre s   de  la  Commis sion 
 nommée  en  1905,  auxquels  sont  adjoints :   MM.  ü .   An d e r s s o n ,   Ch o d a t ,   
 Co v i l l e ,   de   D e g e n ,   F e d t s c h e n k o ,   H e n r i q u e s ,   K a r s t e n ,   Kus -   
 n e z o w ,   L a z a r o   y  I b i z a ,   L i n d m a n  n,   M a s s a r t ,   P a m p a n i n i ,   
 P r a i n ,   T a n s l e y ,   V a c c a r i ,   Wi l l e . 
 Sur  la  proposition  de  M.  F l a h a u l t ,   il  est  en  out re  décidé  que  la  
 Commission  aura  la  faculté  de  s ’adjoindre  les  membre s   q u ’elle  juge ra  utile  
 de  consulter. 
 M.  F l a h a u l t   annonce  que  les  botanis tes   russes  présents   ont   remis  
 un  rap p o r t   qu ’il  est  impossible  de  discuter   actuel lement   et  qui  sera  publié  
 avec  les  documents   discutés  dans  le  r a p p o r t   d’ensemble.  Il  rappelle  que  les  
 rappor teur s   se  sont   proposé  de  donner   des  moyens  d ’étude,  non  de  faire  
 formuler   des  règles  et  des  lois. 
 M.  E n g l e r   remercie  les  r a p p o r te u r s   g én é r a u x :   MM.  F l a h a u l t ,   
 et  S c h r ö t e r ,   pour   le  t ravail  qu’ils  se  sont  imposé. 
 M.  B r i q u e t   s’associe  aux  reme rciement s  adressés  aux rap p o r te u r s  et  
 tient  à  reme rcier   également   le  prés ident ,   M.  E n g l e r ,   pour   la  courtoisie   et  
 l’amabili té  avec  laquelle  il  a  dirigé  les  débats. 
 Annexes. 
 Nous  croyons  utile,  bien  qu’ils  aient  été  publiés  à  un  t rès  grand  
 nombre  d’exemplai res   et  la rgement   dist r ibués ,   de  reprodui re   ici,  en  grande   
 partie,  les  documents   qui  se  t rouvent   dans  les  «  Rappor t s   et  Proposi t ions  »  
 publiés  par  MM.  Ch.  F l a h a u l t   et C.  S c h r ö t e r . 
 Ces  documents   comprenaient ,   les communications écrites  des  membres   
 de  la  Commission  de  nomenclature  phytogéographique ,   nommée  à  Vienne  
 en  1905,  des  communicat ions   d’aut re s   phytogéographe s   provoquées   par   la  
 6«  circulaire  du  Congrès ,   le  rap p o r t   dédui t   de  cet te  cor respondance  et  de  la  
 bib l iographie  par   les  rappor teur s . 
 Ce  sont : 
 1°  Circula ire  relative  à  la  Nomenclature  phytog é o g ra p h iq u e ; 
 2°  Rappor t  sur  la N omenclature  phytogéographique   par   Ch.  Fl a h a u l t   
 et  C.  S c h r ö t e r   ; 
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