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 Le s   herborisations  du  Congrès  de  Botanique 
 par  Jean  MASSART 
 Le  p ro g r amme   du  Congrès   prévoyai t   une  excursion  de  t rois   jours  
 sur   le  li ttoral  belge,  à  faire  immédia tement   avant   l’ouve r ture   de  la  session,  
 —  six  herbor i sat ions   d ’une  demi - journée,   pendant   les  séances,  —  et  un  
 voyage  de  t rois  jours  en  Campine  e t   en  Ardenne,   après  la  clôtu re  des  
 séances.  Toutes   les  herbor isat ions   o n t   été  faites,  sauf  celle  de  Oisquercq  
 qui  a  dû  êt re  suppr imée  pour   ne  pas  dé range r   une  séance  impor tante. 
 L’excursion  sur  le  li ttoral  a  été  suivie  par   une  quinzaine  de  membres. 
   Elle  leur  a  permis   de  voir  l’une  des  por t ions   les  plus  intéres santes   
 de  la  côte  belge. 
 Ent re  Nieupor t   .et  Coxyde,   les  dunes  sont  larges  de  plus  de  deux  
 ki lomè t re s ;   o n -p e u t   les  y  étudier   sous  les  aspects  les  plus  divers:   pet its  
 monticules  naissant  sur  les  plages ;   g r an d s   espaces  nus  où  le  sable   est  sans  
 cesse  remanié  pa r   le  vent   (fig.  1,  2,  3 ) ;   collines  complètement   fixées  par   
 une  végétat ion  s e r r é e ;   larges  creux  (pannes)  avec  un  tapis  continu  de  
 buissons  et  d ’herbes   (fig.  4)  ;  même  quelques  mares   garnie s   de  plantes  
 aquat iques. 
 Les  alluvions  mar ines  b o rd an t   l’Yser,  furent   également   visitées  par   
 le  Congrès.   Autant   les  slikkes,  inondés  à  toutes   les  marées,  ont   une  flore  
 pauvre,   autant   celle  des  schor.res,  qui  ne  reçoivent  l’eau  de  me r   q u ’aux  
 marées   de  vive-eau,  est  dense  et  var iée  (fig.  5,  6).  Malheureusement   la  
 vaste  surface  toute   couver te  d ’Armeria  maritima  venai t  d’êt re  t rans formé e  
 en  un  jeu  de  golf. 
 La  plaine  argileuse,  étalée  d e r r iè re   les  dunes  et  les  digues  (fig.  7,  
 8,  9)  est  à  un  niveau  inférieur  à  celui  des  hautes  mers  d ’équinoxe.  La  
 plus  gr ande   par t ie  de  ce  t e r r i to i r e   est  occupée  par   des  prair ies.  Les  
 a rbre s   por tent   mani fes tement   l’empre inte   des  vents.  Les  rivières  p a r e s seuses  
 qui  circulent  dans  les  polders   ont   une  flore  ex t rêmemen t   riche. 
 Sous  l’argile  il  y  a  presque  p a r to u t   une  couche  de  tourbe   p ro v e nant 
   de  la  décomposi t ion  des  végé taux  tués  par   l’eau  salée  lors  de  l’inonr 
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