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actuelles ou non. D’un aut re côté, il reconnaî t qu’avec le procédé S c h i n z -
T h e 11 u n g un gr an d nombre de désignat ions tradi tionnelles d ’espèces serai t
conservé, et c’est sans doute ce qui a cont r ibué à forti fier MM. S c h i n z et
T h e l l u n g dans leur manière de voir.
M. l e r a p p o r t e u r g é n é r a l déclare r e g r e t t e r n ’avoir eu connaissance
que t ro p t a rd des dates p r i n c e p s exactes dans l’exemple emprunté
par lui au genre T a r a x a c u m ; il est d’ailleurs heureux de cons tater que
l’accord qui se manifeste ent re M. S c h i n z et lui, rédui t à deux le nombre
des mot ions en présence. Ces mot ions pré sentent toutes deux des avantages
et des inconvénients. Les uns seront f rappés pa r la simplicité mécanique
de la règle J a n c h en , les aut re s se ront plus impressionnés par le minimum
de changement s de noms auquel ent ra îne la règle S c h i n z . L’Assemblée est
maintenant or ientée : à elle de décider. La décision pris e sera loyalement
appliquée par tous les par t i sans des règles internat ionales , quelle qu’ait
d’ailleurs été leur a t t i tude avant le vote.
M. le prof. S c h i n z pense que l’art. C 56 ayant obtenu l’adhésion de
la major i té du Bureau permanent , les par t i sans de cet article doivent voter
o u i .Ceux qui vote ront n o n , indiqueront par là leur préférence pour
l’art. B 56.
M. le prof. Q i e s e n h a g e n t ient cependant à faire r ema rq u e r q u ’il
y a probablement dans l’assemblée un cer tain nombre de congres sistes qui
ne veulent se décider ni pour l’une, ni pour l’aut re des deux motions. Il
conviendrait donc au préalable, pa r une épreuve à main levée de voir
combien il y a de membre s pré sent s qui pré fè rent ne pas voir ré soudre la
question en litige.
M. l e p r é s i d e n t fait vote r à main levée dans le sens indiqué par
M. le prof. Q i e s e n h a g e n . A la presque unanimité, l’Assemblée décide de
passer au vote pa r bulletin sur les mot ions B 56 et C 56.
L’article C 56 est ensuite accepté par 85 oui, cont re 60 non donnés à
l’art. B 56.
Séance levée.
2™® Séance. Mardi 17 Mai 1910 à 9 heures du matin.
La séance est ouver te à 9 h. 30 sous la présidence de M. le profes seur
F l a h a u l t , président .
Changement de présidence; remplacement du procês-verbal
par un compte-rendu sténographique.
M. le p r é s i d e n t : Messieurs, les circonstances m’obligent à qui t ter
le fauteuil président iel et à demande r à l’Assemblée d ’agré e r à ma place
M. le prof. M a n g i n du Muséum de Paris.
Je suis, en effet, obligé, comme président de l’Associ ation In te rna t ionale
des botanistes, de prés ider ce mat in une séance. En raison de mon rôle de
rappor teur géné ra l du Comi té de nomenclature phytogéographique,
j’ai encore devant moi pour les jours prochains un t rava i l considérable
inconciliable avec les fonctions de prés ident dont j ’ai été investi à mon corps
défendant.
Vous connaissez tous. Messieurs, le profes seur M a n g i n , vous
connaissez la valeur de ses t r a v a u x cryptogamiques et le mér i te de son
caractère. En conséquence, et conformément à la décision pris e pa r le bureau,
je vous prie. Messieurs, de me p e rme t t r e dhnvi ter M. M a n g i n à prendre
place au Bureau. ( A p p l a u d i s s e m e n t s . )
M. le prof. Ma n g i n , en prenant la présidence, expr ime ses regre t s
et ceux de l ’Assemblée de ce que M. F l a h a u l t soit empêché pa r un cumul
de fonctions de cont inuer à prés ider les débat s et le remercie chaudement
d’avoir si bien engagé le t rava i l dans la séance d ’hier. II annonce que, vu l’impossibilité
de p r ép a r e r d’une séance à l’aut re un procès-verbal assez détaillé
pour qu’il soit utile, le Bureau renonce à cette formalité. Un service s t é n o g r a phique
fonctionne sans inter rupt ion et p e rme t t r a de cont rôler et de coor donner
facilement les notes que voudront bien prendre les secrétaires.
Art. B 54. 3 bis.
Reprenant la suite de l’ordre du jour, M. l e p r é s i d e n t rappelle
qu’avant de pas ser à la IV^e par t ie du recueil, il res te à liquider la mot ion
de M. Q r e e n e , contenue à l’art. B 54, 3 bis.
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