Le pa rag rap h e 1 est adopté à mains levées.
M. F l a h a u l t lit le p a r a g r a p h e 2.
2f Les expressions de la langue vulgaire, désignant des associations végétales et des
types de station, doivent être conservées.
Il fait r ema rque r l’unanimi té de la Commiss ion sur ce point, malgré
l’exemple donné par certains auteurs : C l é m e n t s , Di e l s , C a n o n g. Ces
t rois auteurs, par t is d’un même principe, sont déjà en désaccord; dès lors,
il serai t impossible d’établir l’accord ent re des botanis tes plus nombreux. 11
faut laisser au langage de chaque pays sa valeur.
Le pa rag rap h e 2 est adopté à mains levées.
M. F l a h a u l t lit le p a r a g r a p h e 3 :
3" Toutefois, pour les principaux types de végétation, des désignations gréco-latines
purement scientifiques peuvent être employées.
M. E n g l e r expr ime le désir que l’on publie un index synonymique
pour les te rme s nouvel lement utilisés pour désigner des format ions, et que
l’on emploie des te rme s gréco-latins po u r désigner des type s de végétat ion:
xérophile, hygrophile, etc.
M. F l a h a u l t reconnaî t que l’emploi des noms vulgaires, commode
pour désigner ce que le vulgaire connaît, n’est pas possible quand il s’agit
d’une synthèse de g roupement s botaniques : dans ce cas, il faut user de mot s
scientifiques, régul ièrement créés.
Le p a r ag r ap h e 3 est adopté à main s levées.
M. T a n s l e y insiste pour que les auteur s définissent clai rement les
noms popula ires qu’ils emploient. T o u t le monde comprend un te rme tel que
forêt, mais il y a des noms locaux qui ne sont pas compris des botanis tes
é t range r s au pays. La clar té est la premiè re qualité à rechercher .
M. C h o d a t approuve l’usage des noms vulgaires. Il donne la t r a d u c tion
f rançaise de la proposition T a n s l e y .
M. F l a h a u l t prend la parole sur le p a r ag r ap h e 4, relatif à la loi
de priorité.
4” Il ne saurait être question en phytogéographie d ’appliquer la loi de priorité.
La Commission a été unanime à ne pas adme t t r e cette loi en p h y to g é o graphie
; M . H a r s h b e r g e r , qui avai t d’abord fait des réserves, s’est
rangé à cet avis. Il faut reconna î t re que, puisqu’il ne s’agit pas de fait s pos i tifs,
comme l’existence d ’une espèce, il ne peut êt re question de prior i té.
Un mot peut changer de signification suivant l’auteur qui l’emploie et suivant
le pays. Imposer la loi de pr ior i té serait ent rave r to u t progrès de l’a n a lyse
phytogéographique.
M. C o v i l l e déclare que la plupa r t des botanis tes des Ltats-Unis ne
demandent pas la pr ior i té en mat ière de phytogéographie : personnel lement il
est de l’avis de la Commission.
M. D r u d e fait r ema rq u e r que, si l’on adme t ta i t la loi de prio r ité , cha que
t e rm e devrai t êt re suivi de l’indication de son auteur . Qui aurai t la p r io rité
pour un te rme tel que fo rê t ? Ce t te idée n’est pas soutenable.
Le p a r a g r a p h e 4 est adopté à mains levées.
La séance est suspendue à 10 heures à cause de la réunion de l’As sociation
internat ionale des botanistes.
Séance du 20 Mai 1910 (après-midi)
La séance est ouve r te à 1 1/2 heure.
M. E n g l e r ouvre la discussion sur le p a r ag r ap h e 5.
5* Il est désirable de rédiger, sous la direction d ’une commission ad hoc, un vocabulaire
international polyglotte donnant la Synonymie des expressions phytogéographiques, accompagnée
d ’une courte explication.
M. F l a h a u l t fait res sor t i r la nécessité d’un vocabulaire donnant la
synonymie des te rme s phytogéographiques , avec des exemples choisis et des
indications bibl iographiques se r a p p o r t a n t à ces exemples.
Le p a r a g r a p h e 5, mis aux voix, est adopté.
M. F l a h a u l t prend la parole sur les p a rag rap h e s 6 et 7.
ô” Pour la représentation cartographique des formations végétales tropicales et subtropicales,
le système proposé par E n g l e r , en 1908, est recommandé.
T Pour les formations des pays froids et tempérés, la commission de rédaction ci-dessus
mentionnée devrait être chargée d ’établir un système analogue.
Il rend hommage aux ef for ts de M. S c h r ö t e r qui ont about i à la
réunion de la belle collection de car tes exposée dans le local du Congrès (1).
La c a r tographie botanique a fait de gran d s progrè s : Les car tes expr iment
(1) Un t rav a i l su r la c a r to g ra p h ie botan iq u e , r e p ro d u i s a n t un c er ta in nomb re des c a r te s exposé e s p a r M. le Prof.
Schröter, e s t publ ié d a n s le s Actes d u Congrè s .