il en trouve de bonnes raisonsp* « ha grande différence;
« dit-il, qui sépare le cbmat glaciâlide la N«wëge== e|*de
^elijnat brûlant du Brésil, n’influe pis même d’une Jia -
« n i ^ très-s^slble sur les individus de cette éspèfei Les
« uns ©fe les autres *se nourrissent de ers^es’iM^aiiiai^lx
« h coquilles ^et comme ils trouvent eur très-grande^abon-
« dance de 0 0 crustacés et de ces mollusques sur les rives
#t deda|porwëge aussi bien que sur celles du Brésil-, ils
« vivent avec une égaledacilité dansées mers de ees, deux
$ contrées; ifery parviénuentMa même longueur, © tc.^«e.1))
• On i j ?rnira i t^ependant que tout cela n’a d’àutrd flfnoe-
m ^ t que cesmotsjq outës jjStr Muller au nom du poisson
de Stroem : Mo vomeri ajfînis? Mais^nou^b idpétgps,
c’est trop auvent ainsi que l’on a écrit l’histoire - naturelle.
Là v é ^ ^ e s t que le zeus%omer o% abaeatida n’habite
qfle tes dotes orientales de l’Améiiquè; dans leurs parties
chaudès et tempérées; mais qu’on le trouve depuis ï*îew-
York jusqu’à Buéaos-Ay*es. Housæu avonsdeçu de presque
tou&îJes points m te im é d ia ii^ ^ ^ ’^atïtais d’aucun* autre
parage.
. JJes individus nombreux que nous avons sons Joe yeux
ne diffèrent entre eux que par hydus ou moins d è prolongement
de leur première doifile et de leurs ventrales;
mais en les examinant avec attention, on voit que dans
les individus oA Ces parties fpel^sont courtes, cest quelles
ont été usées? ou rompues parlquelqwàccy^nt arrive soit
pendant la vie du ppisson, soit après sa mort, parce qu’il
a été maLcoà^ërvé^Ü
@Cst ainsi que ncfbs expliquerons les différences que
prëkeutent les figues des divers auteurs?.
Êelle de Bloch ( f l . 93, fig. a.) est faite d’après An individu
des plus complets;’ il n’y a d’a b ré ^ ^ u ’une portion
d u prolongement de la seconde* dorsale, mâj:s il me paraît
quëde dessinateur a ajouté des qtrolongemens trop nomb
r e u x aux rayons de la première dorsale: l£p ■
; Geleide Linnæus {Mus. Ad.&red., pk 3 i ,fig ép fë®ie
pats la rupture des filets de la première; dorsalg “ m %
Bans une des figures de Margrave1 la-seconde dorsale
ejfc^Wliale ont aussi leurs prolongem©«s&||) coui||; mais’
dans l’autre ( i4^) il les a bien rendus, e t n ’a mis aVec
r aison qü’u n ^ le t à la ;p rem it^d o rsa e .3 I
Ce que nous devons surtout faire remarquer, c’est que
la sélene argentée de M. de^bac-épède (t. I V, pv 5bo et 56a,
et pl. 9 , fig. a), établie sur ulte fig u re copiée par;Aubriet
d’après un croquis dë‘Plumier, n’est r ie n autre^libse qu’un
abacatuia qui avait usé ‘sa première dorsale et sef veïi-
trales| et comme la ; sélène q^adrangulaire du même
auteur , ou le zeus quadratus de Linnæus, empranf^4e
SIoane [Jam., t. Il, p. 290, pl. a 5 i , fig. 4)> est identique
avec le choetodon faber ou notre ephippus forgeron, ainsi
que Broussonnet l’a d j a annoncé, le genre sélene doit
être entièrement rayé^ deXfichtyologie.
’ On peut trouyer l’espece dans d’autres états par rapport
aux prolongemens denses ■nageoires, eé qui pourrait encore
la faire multiplier/pptr les nomenclateurs : ainsi l’on voit 1
1. Bras., péifrn prisé de Laêt, p. Sqi, etrépéte^par Kson, p ^ . |Ç
... Kôüè-ignorons l’origine de'ces deux figures; elles ne sont tirées iS du L ib e r
prin cipiS ni du L ib tr M entzehr*