M. Dussumier, à qui nous devons ces détails Sur la
couleur, nous apprend que c’èst un bon poisson, rare aux
Séçh elles, où il èstT Connu sous le nom de carpe de mer.
Il croît jusqu’à deux pieds de long. Notre individu n’a
que quatre pouces.
Page 272. Addition à l'article du ckéilodactjrle de Carmickaël.
Nos lecteurs ont pu voir que nous, avions-indiqué le
chéilodactyle de Carmichaël d’après la seule description
de ce poisson, donnée par ce capitaine dans les Mémoires
de la Société Linnéenne.
Les collections faites au Chili par M. Gay, nous .peiy
mettent aujourd’hui de revenir sur cette espèce-et de la
faire mieux connaître.
Ce poisson a le museau assez pointu. Le crâne estiargè^ël aplati
entre les yeux; mais la ligne du profil se relève ensuite assez brusquement,
et donne, une hauteur considérable au dos; elle ïait le
tiers de la Iongueür tqtaie. La courbe du dos s’abaisse lentement
vers la queue; celle d u ventre,est aussi fort soutenue depuis la tête
jusqu’à Fanale; mais le profil, depuis l’anale jusqu’à la caudale, suit
presque une direction horizontale : disposition qui rend la queue)
assez basse,"et ne lui donné que près du sixième de la hauteur
totale. (
La bôiïché est peu fendue. L’oeil est grand. Son dîamèiré-a
presque le tiers de la longueurge la tête, qui fait elle-même /près'
du quart de la longueur totale. Le frontal, antérieur fait une saillie
surciuère assez remarquable an-devanf .de l’oeil.
Le sous-orbitaire est haut et presque quadrilatère ; l’angle du
préopercule est large et art'oiadï; le limbe est bien marqué ; l’opêr-
cule est triangulaire ; le sous -operculè étroit et presque vèrtical;
l’interopereule arqué -et un peu moins -étroit que iftisubOpercule,
L’ossature de l’épaule est large èt couverte de petites écaillés, sent*
blables'4 eéSe® que l’on voit sur l’arrière dudéont, snr le bord
supérieur du sous-orbitaire, préside l’angle supérieur du préoper-
-çéle- et sur celui du même o,s‘près de^l’arpculation de la mâchoire
inferieure, sut toùt l’opercvile. 'et'sur le bord supérieur du sôus-
opereale et de l’interopervuïé.* Le resté de la tête n’a qu’une peau
sans jéeaiÜésJ ^ a péctWôte a quinze ‘ rayftos ; dont six inférieurs
s i a le s et neuf bifides : ceux «ci, presque tous égauxy forment
une nageoire s domt la lo n g u e s est contenue
cinq fois dans celle, du corps. Le prenne^ r^yoïa simple aj, une
longueur double de la pectoraleË il atteint jusqu’au second rayon
épineux de Fanale. La dorsale a des myqns épineux*, alternativement
larges et épais, qui se recouvrent et se cachent; complètement
dans la rainùfe du dos quand la nagèoire s’âbâissé. La secondé
épine dëxtmale est trè9*grosse. La caudale est fourèhûe. Le premiér
rayon mou des ventrales s.’alepgè en filetŸoipi
les nombres tel® que nous les comptons sur le poisson
que.twms 4ViOùs;soj|s les yenk.
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liés 'éca illero n t grandes ymfincèV ét légèrement smêélu On en
compte quarante-cinq environ entre l’ouïe et la caudale. Une êeàillê
observée après.avoïïf.eté détacbée;id^.èpVps > montre qu’elle est plus
haute que large; que surfa^eA,p^|iîgglerest plus grande que la
surface nue', è to n trouvé quinze-'a seize s râyptfs” à P éventail. La
ligne latérale'court parallèlement au dosjpar là quart de Mbauteur.
, Le poisson, conserve dans la liqueur, aqueFques ïéaces de bandes
Verticales sur le corpS, une tache noirâtre, marquée sur l’épàule
sur la nuque, et une^autre au-dessous de Féb&-f
M.‘ ‘Gay lui donne dans rs©n_ dessin un. teinte rougeâtre, rembrunie1
sur le dós;1 Le ventre ëàtntmi-Jà-fait blàtïc. Le boiirdVla
1. 'NB. G?éSt par une faute d’i|feressioi> que.dans imtae première desoripfion
M. janvier a dit que m^^Minrès^aè" ta- peotowé so^ît-"cle dix - sept'( 1ly'Vl ). Le
capitaine CarïnfRSracl dit positivetiîfeiïi* qttmia‘qi®étörMe' 'à quinze ïkyobS, les six
inférieurs simples : pectoral fin fifteen rayed, six lower •simple