2 3 4 LIVRE IX. SCOMBÉROÏBES.'
pèce des mers de l’Inde que nous ne possédons pas (Encore
dans nos collections f “ét sur laquelle nous appèlons
l’attention des naturalistes voyageurs.
La C oryŸhêïîe scomréroïde.
(Coryphcena scQrnberoid.es3 Lacép.j Osteoglossus> Comnïers.)
*, ©[pus terminerons la liste dçs epryphèn^ppar cSFlg que
Commerson a décrite Tous le nom à’ostéoglosse ou langue
osseuse de la mer du Sud ^ .ét dont M. de Lacepède a,fait
sa coryphène scombéroïdè. I)? après'les mesure^ détaillées.*
données par l’infatigable observateur qui l’a'deoeuverite,
on én a esquissé'un dessin, où l’on voit qu’ell^gploigpé
un peu dès especes précédentes par ïê^pep de hauteur de
la portion antérieure deda dbèsale. Mais, jusqu£§|ff! qu’elle
soit mieux connue, nous la plaçons toujours^teitgrovisoi-
rement.;
' Sa hauteur est comprise cinq fois dans sâ loiïgfrgûr totale;, qjii
n’est que de on2e poüç^sy et son épaisseur deux fois daifs*;sà hauteur;
elle a cinquante-cinq rayons à la dorsale et iSgt^çinq à l’ànâlë. "
Sa ligne latérale est flexueuse dans sa première moitié.
-Tous ses caractères de forme sont d’ailleurs ceux des coryphènes.
Ce qui avait frappé Commerson, et lui avait fait imaginer cëàoin
d’ostéoglosse, e’est'Ufc espacé carré, revêtu de dents en velours?ras;
sur le milieu de la langue; mais toutes les. coryphènes eur ont
l’équivalent.
T.a couleur générale était pn argenté pur, teint d’un peu de
hrun bleuâtre vers le dos. Le ctâne était d’un bleu plus noirâtre,
avec quelques refleis dorés autour des- yeux et aux opercules.
Toutes les nageoires sont brunes, excepté les ventrales,Jqui sbnt
1 très-blanches, èt ont "seulement le bord interné brun. U n’est question
ni de points ni de taches. On voit que parlesicouleurs cètte
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petite §|>]tejiène tK^®B^e<,be@ueQulp à, cellé>deTessôn; .mais sest
ffitmigfis ■ dn .rayons^ qe sont^as ^toutjii-jf^it ips mêmes;, {et elle ne
de\ieni:u.ûyTn(«rtié1 si grande.
Elle fut prisé en Mhrs Éji68 dans la mer Pacifique, par
18 êggr.és.-iM latitude australe-jet îæMegréé1 de longitude
à l’\®ja^sit de Pairisï' Il y;$en avait? dejs {milliers qui suivirent
pjéndapt plusieurs- jours «[.qs ; vaisseaux|||ÿivan.î de pb'tfsons
v»lans.' dame e s q u i surpassait* îà' peine. dés' papillons
en., grandeur. L’individu ; do’jïg pbüces j qui a servi
à la 4e.^S-ption,‘ et qui m^pl'â'âit que scp)( ouet^yj
étable plus grandide .eeuxiqùjedBon p rit/e t (Cfemmerson
lè jùge, bi^Sceytainement adufte.^ car les femëlW^ avaient
rabdomen^p^tésqne entitem#Æ rempli pard'eT@vaipég. '
Mt de^lifcepède a inpaddays S$n ou^ ÉdgeJ î- Hlj p- ugdj,-
urieîtraducfwNfrfoi^^^cte. troTartacle^^^Smmërs’on, et
a impfisfsk. l’ésjièëfe répi l ^ ^ jMl g ^ètn&ero ïdè3 parce quft
Vpmiue^sin l’av^i il tronvif in teréàe^ajréVpai.la taille entre
le maquereau^et le haren,g. ’
DES (lAMwavs, nob:.)'. ■ ;<
Pfaflf venons 4e dejpijlf les* cbrypKënès à dorsale haute
de l’^ u n tj^ i; qui se font 'tôTOffis-^emarquèr par leur têfâ,
#Iveë*ët tranchante. l ^ ^ s avQÙS ,a parler de poisspifs' fôtî
serviables, a^^^golypljeh.es par l’ensemble de.’ïéur organisation
$ mais qui pëùVènf “être cafaéÿerfses par Libaittse-
tnent de la çrëte mitoyenne sur le devànt du frontlet
dont la aor|ale, égale'et baise dans toute sa longueur,
dtiange l’aspeçtjdu pqisson et nous conduit vers le genre
des centrolophes'. ■