2 4 LIVRE IX. SCOMBÿ/ROÏDES.
Le squelette d® ce poisson a dix vertèbres abdp«finales et quatorze
caudales , toutes comprimées., fortes, et augmentées d’une petite crête
en dessus et même en dessous dans, les çaüda&s. Celles* de la queue»
surtout les dérnières/ont des apophyses latérales, déprimées, pour
porter t sans dpute, la série ries grandes, écailles latérales. Les apophyses
épineuses sont. aussi comprimées et fortes Les côtes sont
médiocrement épaisses^ mais enveloppent' toute la hauteur'de l’ab-
f domen; elles ont des appendices petits et grêles. Le radius est dôùrt,
percé d’un trou rond ; mais le cubitus n’a qu’une très-petite échancrure.
La ^crête mitoyenne n’est pas très-hautevet règne sur toute
la, longueur du crâne. Les latérales se terminent au;bord supérieur
de l’orbite. ^ .
Il ^ a grande apparence que Linnæuls avait ce s ç om b e r
JRotleri sous les'yeux quand- il a *écH^ sun^article du
scornber c o r d y la , qu’il définit scombre à dioc /dusses
n a g e o ir e s e t à lig n e la té ra le c u ira s s é e 1,• mais p à r ’ïîrte
distraction bien pardonnable à un, hoînftie ôecupé cfes-
quisser un tableau, aussi vaste que le sys'teme entier /le
la nature, il ajouta à, cette phrase çomme synonymes un
scombre’ de Gronovius % qui es*! évidemment une câ-
rângue, et le g u a ra tereb'a de Margrave^';où Ytrd c fw r ïïs
b ra silien sis de Raÿ, qui est oienS^ohÿme7 d u scombre
de’ Grronoviïis, mais non pas du e n ’sôrté qu’il n’a
plus été possible de savoir aà; juste de: quel poisson il
avait voulu parler, et que les' auteifrs postérieurs se 'sônt
1‘. Cordyla; Scomber"pinnuTis decent, llnca laierali loricata. (Sysl. nat., i'o. éclit.,
t. Ij p.-agSj-nr.“ 4 édit., t.
2. Sçomber ^Unea laierali curva, tabellis os$eis , loricata Ççqrpore lato 'et,. tenuis
(GronoyiusAct/Qfsal., ify o , é.jSb, zl'Mus., t. I, p^34, n;°!8a, ei%oQpvyt.\
t- !» donne plusi-eurs sjnohjmes tirés de-
Yalentyn, mais tous faux. ;
CHÀP. Ù IT S . 2 5
bornés a^ copier sâ? définition et^ses citations ,’ lsans s inquiéter
de tës^fàifé^éôhcêrdér- ensemble.1
Nous Veuhissofis en un, autre petit groupe des espèces
de r,earanx propres/, - qui ont uneçseule fausse nageoirè
libré* derriereTa dorsale, çt derÿiëp^l’anale.
Toutes celles que l’on, connaît se font., remarquer, p'ar
desrfformes .plus alongpe^ .surtout‘{‘à|la-JE^te, et la plupart
ontyaussi les pectorales plus courtes; que les autres j l ’armure
de leur ligne, latèïal'evi^tï beaucoup moinsiponsidé-
rable qu’aux 'précédens, et' surtout qu’aux saurels j ' lèùrs
plaques étant moins hautes et ne commençant pas sitôt.
L e \ *
icÇïfQuranocr, suareus, Riss.)‘ ^
Nous vetiOns d’apprendre pàrlw. Rissé, qu’il en paraît
quelquefois tmérëspèée sur nos côtés de la Mediterranéeÿ
mais elle doit y ,etre. fort rare,/car défigure et.la description
» qup. ce| S.ayant observateurs ndus a communiquées,
sput les'seuls documens que-nous, ayons, reçus à, son sujet.
<^a forme générale'‘diffère peu'de celle du saurelj .‘afissi
lestg,èche.urs- de ^Nice lui .donnent-ifs le même nom de
s u a r é ^ f4
Sa hauteur.est; six fois dans sa longueur,- £a.: tête quatre fois et
demie. Son profil est presque droit. Sa mâchoire inférieure avance
ft'Gmeliif, p. 13$i;, n*.°"4'5rBl,îScbrï./, jk z& jïid 5/et taeépèdé, t. H , p. &o4,
sous le'-nom, de~ scombre guare. Bonnatewe a, même fait grayer (fol. 2.2,9,],, com rut
étant lèyÈrcomber cordylaf tihrifigüre’dfe-la-cèlrai^no tffle de Sefca- (t. HI, p.
de iéiéqa’iÈ Wyfcipaiflfé fifeissri nageoires.
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