/./O LISTE DE RuPPEL.
( Olistus? Huppelii, nob. ; Citula ciliària, ïlù p p e l.)
Nous soupçonnons fortement le citula ciliaria de
M. Ruppel ( Atl. zool., poigs.^p. 102, pi. 25, % 8) d’être
aussi un oliste; à la vérité sa figure ne montre due des
fils très-grêles, qui j n f t a i r d f |b r tir d e ja ^ n s 5 qui qnt
encore d’autres branches courtes ; mais la description ne
mentionne point cette particularité, elle ste borne à dire
que les huit ou dix rayons mitoyens de. la deuxième dorsale
se prolongent en filamens.
Du reste, ce poisson, comme l’oliste du Malabar, ressemble beaucoup
à la citule commune par l’ensemble, par la fdrfnè de la tête
et la coupe des pièces operculaires, par le prolongement'du premier
rayon mou de sa deuxième dorsale et de son an ale/parlés
longues pectorales en faux, etc. La carène des côtés de la queue
est mieux armée. Au-dessus et au-dessoius se voient' 1 es deux.plis
ordinaires. Les ventrales ri’ônt que le tiers de la longueur des pectorales.
B. 6? D. 1 — 1/18} A: 2— 1/16; G. 23? P. 20; ¥.' 1/5., ƒ
Le corps est argenté, brillant; le haut de l’opercule a une tache
bleuâtre; le bord antérieur de ]a dorsale et de l’arÈâlé est noir. Il y
a des dents en velours aux endroits ordinaires. L’esêbmàc est un sac
musculeux ; sa branche latérale prend à son tiers inférieur. Il y a
beaucoüp de petits cæcums" au pylore. Le canal intestinal rfa que
les deux tiers de la longueur dü 'côrps et ne fait qu’un repli. La
vessie natatoire est simple et assez grande.
Ces details sont tirés de M. Ruppel, qui les a pris sur
un individu long de huit pouces, observé à Massuah, et
que l’on y nommait gamer,
DES SCYRIS..
Les scyris pourraient être appelés des carangues, ou
plutôt .des citul.es à profil élevé, tranchant, à première
dorsale tout-à-fait cachée; mais dont la seconde a une
partie de ses rayons prolongés en fils.
Nous avons aussi tiré ce nom d’Oppien,
L e S cyris des Indes.
{Scyris IruUca, nob. )
Tel est un poisson qui nous a été envoyé de Pondichéry
par M. Leschenault sous le nom d'outel-paré, et dont nous
avons retrouvé des individus parmi ceux que MM. Kuhl et
Van Hasselt ont envoyés de Java au Muséum royal des
Pays-Bas. M. Ehrenberg l’a aussi dessiné à Massuah. Son
profil élevé comme au gai, l’absence de toute dorsale antérieure
et d’épines au-devant de l’anale, le caractérisent
suffisamment dans cette famille.
La plus grande élévation du corps est entre la naissance, de la
dorsale et celle de:l’anale, et cette hauteur est comprise deux fois
et deux cinquièmes dans la longueur totale. Quoique le profil soit
presque vertical, le sommet de la tête n’est pas si élevé; elle n’a en
hauteur que le tiers à peu près de la longueur totale. $a longueur
depuis le museau jusqu’à l’ouïe est des trois cinquièmes de sa hauteur.
L’épaisseur du corps n’est que du cinquième de sa hauteur.
A compter de la dorsale, qui commence à peu près au deuxième
cinquième de la longueur, la ligne du dos descend en avant et
encore plus en arrière, dans deux directions à peu près droites. La
ligne antérieure, bien plus courte que l’autre, lorsqu’elle arrive au
sommet de la tête, se courbe en arc de cercle, et le profil descend
par une ligne un peu concave et un peu dirigée en avant. L’çeil