DU LOU VARE.QU,
M. Rafinesque 1r dans sgâ Car (ictères de] quelques nouveaux
genres, etc., p. 22, parle d’un poisson qu’il nomme
luvarus imperialis, e t en donné une description abrégée
et une figure médiôéfeménÈ'.soigriée.Il est difficile, d’après
le peu qu’il én dit,’ den assigner précisément la placer et
de déterminer si frêst auprès’ des licBef^ descoïyphènes
ou di^ptrpffiatées qu’il doit se ranger. Cependant/ comme
il n’apâs de ventrales, nouk le mettons’ icf/en attendant
que des naturalistes aient pu l’observer et le ^aémrë avec
plus,dedetail; mais peut-être-es’t-ce de l’astroderme qu’il
<levxa, d éfinitivepaent être rapproché.y
D’après la; figure v&ést trois fois : et demie plus .long que:'iaaut ;
|-son .profily d’abord «ourbér èn =are de .cercle, dai-t une ^petite in flexion
concave au-dessus du museau?, qui est court5 la boucheiest
très^peu>foedue, et les^a^ehî@ires:ë|^tles et sans dents. L’auteur àx’a
compté que quatre rayons aux! ornés. La dorsijüe etd’anal e^e^com-
mencent qu’au milieu de la longueur-du erfps1,' et soât à'peu pfrès
- égales èt peu élevées. Élles ont chafeuné quatorze nuÿfuîs presque.
- épineux, dit Fauteur. Le bout, de queue derrière ces «ageffirès^k
mince et ■' a de chaque,sèêté une carëftè ou ailé adipeusétrès-prononcée.
La caudale esi lb&rehue, robuste, à ] obes-très-rca r tés ;f]gs
pectorales petites et de douze rayops. L’anqs, placé sou#u^!s pee-
totales* a en avant un petit appendice pial ,-obtus^t, mobile, qui
luiTormè ùnè espèce d’opercule.JÛ n’y a, dit l’auteur, àueupè lrgqe
“ latérale, et d’après sa figure, il paraît que ses qcaillés sont très-peu
apparentes.
Ce poisson est tfès-rare et-à'’la chair d’Un^goiat exquis;
celui que M. Rafine&quu'a décrit, fut pris le x 5 Juin 1808,
1, Caratleri di alcuni nuori gene ri e nuoee specie d i animali e plante della Siciliaprès
de Solantô ou il avait échoué sifr la plage. Il était
long de cinq pi'êds^et pésait cteïît dix rotoli de Sicile ; tout
lé corps 'était'd’uné4 couleur argentée rougeâtre, plus obscure"
vlys 'Je,
~ Son nom vulgaire de luvaru imperiali ou luvaru reale,
jnarque 53. ressemblance dpcouleur ay^c Je p^geL, qui est
le luvoiru ordinaire. 1
D’après.'M. Rafinesque, le principal caractère générique
#es lu-varus^consisterait d ati d'èe'tap pëndi ëe1 ' qu i sert d’oper-
ôule à ra n ù s^ ^ ;’’&rait'par'’‘lâ ’quril§ ^distingueraient des
fiatoles.
| 0 n;a pris en l’année 182^ <à l’Iale-,de-Ré, un poisson
Tnfcqnnu dé tons les pêcheurs, dont j’ai du un dessin jet une
courte de^criptianm lobligeante. affifntion dé M. Journàl-
1^'qlSfèt,, employé des douanes .jje/ep^e? île. Si pç .poisson
ffifel-fepas ,1e luvarus de M. Rafinesque ,j ij. doit au moins
ê;tre ran ^d an s le même gçnre. ’,
| . §a- taille était de .quatre,, pieds et demi en-longueur, et son. poids
„ dé? centntreritedivreSi.,Sa,forme ressemble bfeaucoup à celle du lim-
vams, telIlqueiFa dessiné.'Al- Rafinesque. Squ,profil, la position
basse dë^som oeil, la petite ouverture.’de sa bouche, s^ queue grêle.
sScaûéale,fourchue, sont les mêmes; mais.ses nageoires dorsale et
.anale ont chacune en !av®irun’e partie élevée et pointue qu’on ne
Voit jpas dans’cppdessin; la'premièrfe* ne Commence que sur le milieu
îdu dofe'i sa partie postêriëürey À la pointé# devient et demeure fôrt
basse. : L’anale,, placée vis-^Vis, lui ressemble pour la forme et pour
la grandeur.'.
M. Rouquet n’a cpmj|j||^gue .les ray obsédé .-cette partie basse j
qui sont' au inojoabre de' dpuze mais il ne- nous dit pas^ combien II
s’en trouve dans" les parties antérieures et pointues.,, Il ne fait aucune
mention d’épines libres en avant de la dorsale; mais il dit que l’es