CHAPITRÏ X t l .
De plusieurs petits genres voisin# des Caranx> dont
la plupart avaient été placés parmi les Zeus,
savoir : les Olistes, les Scyris, les Blépharis, Jes
I et les Hynnis.
A la suite des caïanguiïs, et surtout des citules, se placent
naturellement plusieurs petits groupes de poissons,à. corps
comprimé > à profil tranchant, et de plu», eu plus efeve,
qui conduisent au genre des vomers, où cette compression
et -petto élévation ;du profil sont en quelquevspjte portées
à l’extrême;h
Lgs citules , comme nous lavons dit, méritaient à peine
d’être séparées des carangues, dont elles ne se distinguent
qne pâr une •s.eeOnde dorsale et uneîtanalc prolongées en
faux : disposition dont on'voit déjà un e dm me ne enj eut
dans quelques -vraies carangues.
’Lçso listes ne diffèrent :des citules que parce qu’outre
les qidïntes de leur deuxième dorsale et de leur aùale , ces
nageoires ont plusieurs^dp leurs rayons mitoyens réduits
à des fîlâmens Simples, mais très-prolongés.
liés 'b lép h a fise n t le corps aussi haut qu’il est long; leur
profil ne^éîève p'éint énêôre d’une manière extraordinaire ;
pour tou té prefoière dorsale on leur voit-plusieurs petits
aiguillons qui percent à peine la peau, fine; partie des
rayons antérieu^ de leur seconde dorsale se, prolonge en
longsfilamens simples; les suivanssont courts etbranchus;
leurs ventrales ont aussi leurs rayons mous fort prolongés.
Dans dès gw/r, dont le o©,rps n!est pas moins haut que
celui des blépharis | il n’y -a. .aussi que* de eourts aiguillons
au lieu.de première dorsale; les rayons antcireurs de la
seconde dorsale:et ded’anale#se prolongent aussi en partie
en ‘filamens ^simples,; quelques-uns des sùivàns, qui sont
branebus, prolongeniseulemenl un dfe leurs rayons; leur
profil • est »très - élevé, ; et leurs ventrales « sont ; très -prolongées.
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scyris ont le profilèïpeu.près comme4es:gals ; leurs
épiné^j en petit nombre, <sç>at encore mieux cachées et
comme n ©yées dans lêi bpïd dè la seconde, d o rsa leq u i
ay ainsi que l’anale , un&partie denses.rayons, prolongés en
filamensisimplesy.et les suivans-rbranchus et prolongés seulement
par un de leurs rayons,;, mais leurs ventrales ne-se
prolongent point.
Dans;ries àrgyréioses le profil est encore, plus releva
que dans tous les préeédei^Anais fuit obliquement ; leur
premiÉre; dorsale se prouomx^tout-à-fait , Æt même i#es
rayons se- prolongent en partie: en filament ; les.<pfemiers
de la seconde;et ceux deid’anale, et même leurs ventrales,
se prolongent aussi.**
Dans les \voiners proprement dits, les vdeux dorsales
sont peu élevées; et sans filamens, ■ainsi que tputes .les
autres nageoires^; leurs -vèniral,éS;surtout sont très^epurtes.
Enfin, les hynnis avec les ’caractères des voiners, manquent
entièrement dp, première-dorsale’.
Au fesje, il fautosavoîr ^qué dans mus ees genres Jes
rayons faible^ et prolongés s’usent prômptemen t, et que
les grands individus en j eonseryent jdfordinmre peu de
chosey les épines même et quelquefois toute ,1a première
dorsale, quand elle existe;,, disparaissent souvent à . la