296 LITRE IX. SC0MBÉR01DES.
quée comme mieux initre son nom malais
de nanourang, on y a écrit- celui d’ikan-candoar, e t le
nom portugais de corçoado, qui donne, comme ncipl
lavons tu , à beaucoup de poissons de la famille des
vomefs. J en ’aipu retrouverrëette figure ni dans Ruysch
ni dans Valentyn. Il y a dans Renard (pl. i 5, fig. 85) un'
tou-té-tou différent de celui que cite Rio ch, mais qui
n’a» pas -non plus dè rapport avec les- abri)matées»ÿffet que
nous avops .reconnu pour être de notre! ;genre pempheris
( t VII, p.I222]);: _
i e Sïromatj|e tachetjé.
(Strômateus viaculatus, ndb:) ,
Indépendamment dès pamples ou stromâïeeSs! des Indns,,
les côtes de l’Ainérique méridionale sur la mer Pacifique!
possèdent un poisson de ^èf'gèhre, plus semblable qu'aucun
d’eux à; la fiatolè dè,ïât Mediterranée. Déjà nous sêlr
avions découvert une. figure sans nom daM le manuscrit
de Feuillée qui esr'consenjé dans la bibliothèque deT
M. Huzard, et nous venons d’etfe^hssez heureux pour
que M. d’Orbigny nous en ait envoyé dèux individus de
Valpâràïso du Chili, et tout récemment M. Gâÿ vient
d’epé rapporter deux autres.
Sa fçrme .est,.à peu de*ehf>se près, celle de la/fiatôle commune;
.ses nômbres de rayons sont dés mêmes, mais elle éndiïïèré sepsi^
. blement par les couleurs. Tout lé dessus,; jusque' près du milieu
* delà haüteur ,‘est d’un beau:bleu d’acrer bruni,jà reflets métalliques,
; semé de taches jaunes qui deviennent noirâtres dans» la' liqueur;
r -eB^ âont ronde&y'égalés; àsse^mombreuses et sams^ord^e , mais sur.
quatre où cinq, .ou même six de haute’ur. Tout le -dessous e.s;td’un
,èhAp-,• -XX. stroskatées. .• 297
..-bel argenté briffant, fiés n:agq.o%essoiit. grises y la caudale est plus
*“ ‘fc^qé^.y 1
M. Pentland bous apprend que l’espèce est commune
stïr lés marchés-dé Pim a pendant les mois de'Mai, de Juin
et de Juillet. On’qmfitit péu[âe^â$commé âliment. •
individus5 sofêift ïon’gs^de six1 poUces-5' mais 1 espece
deyipnt plus grandi : la figure dé Feuillée*'en a dix, et
M^Ê de M. Gay*%>;t|jusquà treize. Cet habile naturaliste
a- observé qufâr'Cijïsojatt^dîes*,poissons de .haute-mer qui
arrivent avec les aloses, {machuelos\, et qu’ils approchent
d’autant plusr^e la cote que/la mqî^est plus grosse : sur la
fin de Décembre, opers^Nefël. Ils sont« cle'unaüvais* goût, et
p ar ! üObséquent fort peu ' estiméi.bTï
- BES-'-RHOMBÈS -(Rbom bu sLaîcJ)> ; v
| Pes stromatées, des iCQ-liftS; d’Amérique; sur l’iLdantique
sè- distinguent (pieeUx delà. Méditerranée,et de la mer
des -Indéâ,‘parce’que l’extrémité de leur bassih-forme en
avant"de-leur'anus une petite'lame tranchante et pointue ,
ÿhfibmble êtref‘un ve^Wgè'fiè^éntrales. Cette1 particularité
fait^Ünè1*sorte de lien^entrè les psettus et les;stromatées
proprement dlt^. '
L in næu s a v a it're ç u u n de ces poissons, d e G a rd e n , e t
l’avait inséré,dans sa.jk%e.é d itio n , en le n om m a n t choetodon
alepidotus, b ie n q u ed ’abaëncet'dé ventrales e t les d en ts su r
u n e seule rangée,-eussent d û l’av ertir q u ’il se ra p p ro c h a it
dus stromatéest plus que-> des chétodonsu.M. de L ac ép èd e
l’a ! âvéc,J’}afsdii^yplacé^au^)fès' deS/ p rem iè ri, -et en a fait
son genre rhorribe; mais celui q u i a pris le plus mauvais
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