Margrave1; ep i658 fo par Pison* et par Rochefort3; en
1667, par Dutertrc4; çn 1682, par Barbot5;,'celui de
dauphin on de doÿjriï, qui paraît avoir été donné aux
eoryphènes par. les navigateurs hollandais, n’a pas donné
lieu - à m oins d’équivoques.
Margrave et Pison l’indiquent aussi, et l’on n’en vit .pas
Vautres dans les Hollandais qui ont parlé des poissons des
Indes, Lebrun ^J^alentynd^.
La GRANDE CORYPHÈNE DE LA MÉDITERRANÉE.
\Coryphæna hippurus3 L.),
La grande coryphène de la Méditerranée a le- corps en formé
de lame. Sa plus grande hauteur (aux pectorales) e$t sis; fois dans
sa longueur totale, e t, ,ya en diminuant presque en ligne, droite
jusqua la racine de la caudale,.,„ou elle n ^ t ^ lu s que.Ju yingt-
~deuxième.-L’épaisseur, aussiaux pectorales, d’un peu plus „du
tiers, de la hauteur au même endroit. La longueur' d e J f tê te est
d’un sixième du total. Sa' h a u t e u r l a ' nüque^^^uenwon^un
^Mu4ième moindre que sa longueur. Le profil slÉall^^fifuM'un
peu plus, et, arrivé^iu-dessüs!des narines, iligaït un arc de^ëil<%
et descend: rapidement à la bouche.
La partie supérieure ést presque tranchante. La partië antérieure
1 et tonahan^ s’épaissit J* mesure qu’elle descend. L’oeil est^ nl^gé'cle
manière que son bordnQstémeuç çst à peu près au milieu d é jà
longueur , «^t le supérieur au milieu de la hauteur/.arnsr il est très-
a bas, reladvemç nïfadacreté du crané. La fente çp la bpujdie descend5
un peu en'amère jusque spüs le hbrd' a ^ ^ iëw de foe il, ‘etïle
maxillaire, qui ést peu élargi, atteint' jüsqUë sous le inilièd. Ba
1. Breui.',L| . j-r % Hist. nat. M wd., Mratil. — 3. Hist. astf: des Antilles,
jgjÉfiajBSp -H“ 1*.-'4e* AmiH.es, ,p. 2 1 3 .^ 5 , GoUfcU oj&qy* and ira-g,} t. Y* —,
6 a Voyage, aux Iodes, p, —- !.. Val.fîg. i;q3. ,
bouche s’ouvré beaucoup, quoique la mâchoire supérieure soit
pêu protractile. L’inférieure avancé' ün peu plus que l’autre. Toutes
les deux sont garnies de dents en crochets, rangées extérieurement
sur une ligne,'ét accompagnées par dèrrière d’une large bande de
dents en cardes, qui, à la mâchoire supérieure, n’occupe que le
tiers antérieur, ét qui, à l’inférieure,!s’étend, mais en se rétrécissant,
presque jusqu’à' la' bdiànlissurêi ; il y a aussi des dents en
cardes«u^bespace rhomfeoïdal de l’avant du vomer, Sur une bande
longitudinale à chaque palatin. La langue, large, obtuse, à bords
^minces1'ét trèsdibres, a une large plaqüe de dents én velours, et
l’on en voit aussi en Vfelours très-tas sut les racines des àféS branchiaux;
mais Ifs* pharyngiennes sont en cardes. Tout té qui est
plus élevé’que l’oeil, appartient au crâne, et les pièces mobiles de
la face et,des ouïes ne commencent qu’au niveau du S0ürcil, c&st~
•à-dife au milieu dé la hauteur. r
Le sofiÿ-oébitaire est étroit et n’offre qu’un léger rébord pOur
t e e q » üfie partie du maxillaire. Les'’orifices dë la narine sont
presque cOnügüs, à distance égale entré l’oeil et le bout du museau,
et'fort près du bord de la m'âchbiVè-supérieure. Tous tes deui sont
' ’d f a i^ L e postérieur, est le plus large. L’isthrtle qui les sépare a
une ‘%ëfe? saillie membraneuse.- Le' to rd montatft du pïéopercule
légèrement,dirigé en arrière, mais à pëù près droit. Son bord
* iriférfeiiriésï faiblement -éfinvexe. L’angle qu’ils-forment ensemble,
est arrondi4 ét tout leur pourtour,-mince et presque membraneux,
finement -strié et crénelé. Il n’y a point de rebord saillAnt pour séparer
de larjoue le limbe dû'pretpfer^5OEi’opercule ^^oSseux a une
"légère échlncrüre vers le haut; il sê termine en pointe vers 1 angle
du préopercülè, îéfesa hàuteur est double de ’sk largeur. Le bord
inférieur de l’interopercule est paraüèle-à celui du préopercule et
de même1 mince et finement crénelé f eè qui est vrai aussi du
î suhoperciïlè^qui complète l’ensemble operculaire et y Tormeun
angle arrondi! Toutes ces parties sont nues et lisses, aussi-bien que
le crâne ét le museau. On, voit quelques stries rayonnantes, mais
jj légères-;; sur le haut de l’opercule,
s , Les Ouïes sbrit fendues- jusque sous l’oeil. Leurs membranes sont