autres; ni la carène de la queue ni les vraies couleurs n’y
sont rendues. ;
Ce#n’est que dans Russe! que nous trouvons une figiye
qui corresponde à ce que nous offre la nature. (îèst-son
gurra/i-parah, n.° B'j. Il le nomme zeus gattus, et donne
immédiatement après, n.° 58, une es^ee^ttès«*voisiné^
qu’il appelle cheyvola par ah, et qu’il croit le' zeus vomerf
mais sur ce dernier point il est bien sûrement dans, l’er-
veu#: le zeus vomer, tel que Linnæus l’a décrit d’abord
{Mus. Ad. Fred.,jA. 3 1, fig. 9) ’êst une ^espèce d’Amérique
dont nous parlerons bientôt.
Nous avons reçu de' Pondichéry, par;MM, Sonner^t .et
Leschenault, - un gai qui correspond parfaitement au premier
de ceux de Russel,fia son gurrah-parcth^^r%çm
gallus. M. Leschenault dit qu’il se nomme à Pondqihgj^y
naséré-paré; qu’il s’y pêche en abondance'; pendant toute
l’année ; qu’il parvient à un pied de longueur et est bon
à manger.
Ce nom générique de parah ou est, commun aux
gais, aux caranx et aux liches;- genres dont-le premi.er .se
rapproche en effet des deux autres passes, caractères, et
il n’est pas inutile de faire remarquemèifavec quelle saV
gacité les Indiens ont quelquefois saisi des rapports qui
ont| échappé à nos" naturalistes d’Europe..
If; Nous ne sommes pas aussi certains que ce. gai soit précisément
ni cçlui d# Linnæus nihelui de RlOtJfj. Qn ne
peut j^cqmme nous venons de le Voir , rien conclure de
leurs citations. Linnæus donner à son especepour caractère
, d’avoir le dixième raÿoü le plus’ long^dâns notre
individu c’est le huitième qui l’est. Bloch, ayant fait colorier
le sien d#près une figure du prince Maurice qui