Le Musée royal des Pays-Bas a reçu la même espèce
des mers de Java, par les recherches de. MM. K,uhl et
Van Hasselt.
DES NAÜCLÈRES (Njuczerus, nob.ji
Nous venons de décrire des scombéroïdes sans fausses
pinnules, qui, semblables à la sériole de la Méditérranéë;
ont des dents en carde ou en velours ras aux mâchoires
et aux palatins, :et dont les pièces de l’opercule n’offrent
aucune épine ni dentelures.
La petite sériole, dédiée à M. Dussumier, a tous les
caractères que nous énonçons jici;; Elle ressemble. d’une
manière frappante à des petits,poissons qui ont,
dentition; semblable à, celle d'esosér-iôlps, un carstctèfë
notable, dans l’épine ,_sortant du sommet de faigle !. obtus,
formé par lés deux bords du préöpefcüle^Cettecépine.'est
accompagnée le plus souvent de deux au,trés plus petites.,
placées de chaque côté de celle-ci.
La ressemblance de leur couleur les a fait confondre
jusqu’à ce jour avéc le pilote [naucrates ductor:); mais
le manque de carène aux cotés de la-queue est un ca-
ractèrè qui vient se joindre à celui fourni'par l’épine du
préopercule pour les en séparer. Nous avons donc'été
obligé de faire de ce groupe un genre particulier, que
nous désignons sous le nom de Naucjère: (nauclerus),
pour rappeler leurs affinités a1vec le, poisson sî,connu|.Sôus
le nom de pilote; emploi que les.Grecs désignaient par
le nom de vccÙkKïiçoç.
Nous en décrivons plusieurs espèces - établies d’après
l’examen d’un grand nombre d’individus.
' Les nauclè'#eS^s$àDLt de petits poissons qui ne vivent
qü’ên haute mer; (M*sont en quelque'Sorte les'épinoches
du grand OeëàMiM^f.i'9upÿfs6aîmard et Dussümier sont
jusqu’à pr'ésént fes seuls navlgateurs qui aient eu le soin
de ï t s ‘recueillir. De nQuvellèVyecbércbes. * en feront peut-
ê tr ^ découvrir de nouvelles esp ee^s^, \ Jîp- feront mieux
cpnnaîpre, celles que nous indiquons; etnçus apprendront
sj ^ îe s . comprennent;, des- individus qui, restent dans les
petites dimensiqnsnoù nous les avon&îreçusr, :ou<sf nos observations
ont été faites’-sur,de jeunés^ïndividus.^li. Dussumier
dit qu’il feiifeÿris‘fort souvent dans divers^parages,
et quil-n’ëîi' a jamâisvu d#f|lus,i-grands. Les '^afac^ëres
qu ils 'noîis prit offerts les '^excluent daiis’-lou^ les ças' des
genref^oasins' ^ans lesquels f on voudrait ,5j||||lapèr,<,(,t
L^e, I^Âu primé.
b 'iM&üe^eruSi ' h o h ) w <,
Ce petit poisson ressemble. jfllmme s^ ^ ^ n ^épèngàfà
uq jçune j^qre.',
• .îS^- plus '’grande«hauteur fait le ‘ quart dé sa. longuetïr, et Son
.épaisseur en-est* le huitième;! & lohgiüuî- 'de larête’égâle la hau-
;< f;teur d:ùl<e©^sv ^E’oeih,tassez' saillant, a ’un diaMèùé-'qîn mësure'pft-ès
sÀ s i^ la i4 f de la longueur de lâdêMiLa distance d'un ceilpid’ailire
- -;égS.ièi|aussir-ce.idiamètre. Le bord f Vertical, du préopercule’tombe
‘/;îs%us tun; anglé .©Êtü&suji le bord horizontal’.; L’ép®ei?qu1i4aÆlïë'’du
ïf.fsommet de cet ç an gle, .’est!dnngüe eîW une pfetite-àuju
dessus, !à la basé! du ’bord verüGalr,Vet une.’ljroisièft&fe plus fgrêfese
que; celle-ci^ mais! moindre qufeda premières suide bord horizontal.
L’opercule a.quelquès8stries'.Verticales>lpri& %||sa'réunion avec
leJ j)fèoipèrcdle;' eud’autresïstries' plti^firies ,• parallèles aux sinuosités
du- bord postérieur.«,On n’y- voit point d’épines ni de dentflures.
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