M. de Lacépède a fait sa- èferyphène scombécorde. Nous
en ferons l’objet d’un article partiqulier.'
1 Ce n’est pas sur uneîfiôffiparaisdn de icetix de
cumens dont il pouvait se ' servir , encore moins d’après
l’inspection des poissôfis eux-mêmes, que Linnaeüs a établi
ses deux espèces du coryphoena hippurus -et’ du 'coryphoena
equisetis adoptées ensuite par £esT-successeurs;
mais uniquement sur deux descriptions faites dans l’océan
Atlantique par Osbeck Vite r é s u lta t^ fut inséré cfcaùs le
Systema naturoe sous cette forme : Coryphoena hippurus
cauda bifida, radiis dorsalibus &o y coryphoena equisetis
cauda bifurcà radiis dorsalibus 5 3 3, ajoutant asseëf arbitrairement
au premier comme synonyme , Y hippurus
la M éditer ranée, et au second le guùracapema du BréSîll
Osbeck donne à son hippurus un corps verdâtre, poncf
tué de bleu; soixante rayons à la dorsale, vingt-sept à
fan ale. Il n’en différencie Yequisetis que pat les tfômbrèà
des rayons ; cinquante-trois ?à; la dèrâallB:,' vingt-trdiâ®af
l’anale; éê qui est d’autant plus loin de rien écla-irc-if dq%ré
. 1. Pline emploie le mot equisetis (dans cette phrase : innsa et equisetis est,' a
similitudine equinoe setee, XVIII, p. 2 8 ) comme synonyme de equisetum, dpnt il
Se sert ailleurs (equisetum, hippuris a gfoecis dicta, XXVI, p. rSrppour exprimer
la plante appelée par les Grecs hippuris (notre prêle,);'Dans les éditions de -Pli-nè
antérieures à celles du P. Hardouin, on trouve,equisetis. Gaza, dans spgraduation
d'Aristote-, s’est servi de cette dernière forme-pour rendre l*ir7rz-vgcç, poisson me-,
les latins appelaient dix même nom hippurus; mais il est évadent qtfelè,mot
equiselis, formé contre toute analogie, et ne pouvant se Tapporter:à-l'étymologie
donnée par Pline (a similitudine equinoe setaey, est une fausse leoant que le
P. Hardouin a retranchée avec raison du texte de Pline. Nous en faisons l’onsgr-
vation parce que depuis Artedi lesiehtyologistes n’ont pas manqué de copier cette
tànte d’impression.
J. Osbecï/ Voyage, p. Soy et 3o8, trad. allem., p,-4o3 e t’4o4; ,
Svst, nat., éd. 1 0 ^ t. I,, pVaM j jéd. t? > p. 44^1 P- 1 1 ®9*
ces., nombres > varient sans, oesbe deadeux, trois ou quatre
d’un individu^ l’autre/A-ussi BloGb reporte-t-il le guara-
pmpenm'ê®0 l’hippurus,isa«is- pjbtsde motifs que Linnæus
n’en a^ait.eu de le placerions, Yequisetis^%.e part., p. i
ensuitMf il ne fait plps dernier quurfe5’variété de
l’autre; ffièbtef.,- p. ^ w ^ i5is'!te |M n s au moins trouver
d^m Barra ou Mitchill'quelques descriptions des
GlrygbènôS^’Amériqüe, qui mous* missent à même' etc'le&
mieux d istin ^ ^ f1 d^pppê#* de la Mediferr^r^®. des
Indfes’jfniâis le premier n’en cite auound, et l^âlWnd ne
fajit que;momm^r Y hippurus, disait quil.jl|t"\trop connu
pour qu’il è ^ t nlii^at®e de le âjjcrireM ‘0
■■ciX2e; serait bien en Vain, que -l’on %^ayerait aujourd’hui
delrésoudje-éoitièremerit chs-- difficulté^’ et*"d?e, rècbriùaîtfê
lesv;es^è,é^s>(iécrites par chaque' auM^ir. A peu près touted
c^s^d^sçijjptiô^^sjont incomplèt|^,pt il ne restç plus auH
cume. trâcg d,es objets sur desquels- elles portaient, ni par
eonséquepude «moyen djpdes?compléter. Touttcp que nôus
pouvons Maire,,, c’est, don&d'e- recourir'^â’da riàturé, de
contpafec les’^OTypheifèS' venues des difterelitps mers, ^de
fixer'tous les'^cafac^reà qu’elles présentent dans l’état «où.
nqjff les possédons;, pt de prpparert ainsi;à nos spqcess^urs
cjgs moyens, plus assurés de bien appliquer notre; nomenclature,
lorsqu’ils voudront en faire des dlescriptions^surflé
frais«; maiarcevnle sera que par conjecture que nous rap-f
procherons leSv espèces , dési 'a-uteurs dè celles qüé n^us^
avons'Sou's dès yeux. Gelte méthode ne fait pdidfiHdsiSn;'
ne laissé point Croire que l’on donnait ce niiè Ton ne
connaît réellement pas^pt elle nous âMdû jours paru in£x—
1. Mitchill, Mém. de NevV-Yor^,-t. I,-p-. *378 et 3 7 5 -.