Table des nombres de boucliers observés sur la ligne latérale
de dijferens Sâuréls.
L I E U D ’ O R I G I N E .
Æ OM B IÜ É É '
DE BOUCLIERS.
* P R O P X I R T I C i ^ ^ ;
delà partie postérieure et droite àÆa portion
antérieuré^fçburbée:..
7 0
N a p l e s . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 0 S u p é r ie u r e .- '
I d e m . . f ........................................... i z .
A b b e v i l l e . » . . . . . . . . . . . . . ’ à / , j- 7 3 à 7 5 •
M a r t i ^ u e . ............ .... . . . . . . . . . . ' W ;;
M e s s in e « . . . . . . : 7 7 ■
N a p l e s . ................................................. 7 8 .
A r l e s . • . , , . . . , . . . . . « .»■*?•■., 8 2
L a R o c h e l l e .................................. ... 8 3 ■ ’P e ir . s u p é r ie u r e .
ïy i c a t r . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ® 8 5 a . S u p é r i e u r e ’.
S u p é r i e u r e .
S u p é r i e u r e , , É- /
É g a l e .
¥ « ù ^ ) é r ié u r e : :
H e u s u p é r i e u r e ^ g
É g a le .
A lg f ts ir a s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . : 8 6
M a l t e . • • • • • • > • . . . . . . . . . . . . . . . 8 7
T o u ï ô n . . . . . . . . . . . . -é ."»-T1 . ^ 8 7
C o r s e . , . , • « • • • 88 Égale;
P e u s u p é r i e u r e . •
* .P r q s q u é é g a lc i v
É g a l é . ,
N a p l e s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
T é .0 f,rilffi. . . . . ____. . . . . . ‘ 9 4 , 9 5 à 9 7
N i c e . . • • « « • • . , , • • • « . . . », • S , , ' 9 5 "
l y i c a • • • • • • •' « 95 - à 9 7 Égale.
Madère 9 7 . I :Éga<le. ‘ ;
• S u p é r i e u r e . ■ ; ; ; l$ * tê È S k B
‘P r e s q u e é g a le , j | £
É g a le .
9 9 . É g a i e v
Ainsi/ entre lie premier et le dernier de la liste il y a
une difference de vingt-neuf boucliers sur quatre-vingt-
dix-neuf. Les autres différences .semblent, jusqu à un pertain
point, être en rapport-avec celle-là ,et indiquer des
différences d’espèces : la ligne .latérale, par exemple, se
ploie plus en arrière ckns ceux qui ont les boucliers les
plus nODf^réux, etc. Mais avant d’entrer daiis cë'détail,
nous croyons devoir prendre pour point de comparaison
et décrire exactement le saurel- de nos côtes.de la Manche,
tel que nous le voyons d’ordinaire sur les marchés de Paris.
ïL e S AÙ'reLj/Ô ^'MAQUEREAU BATARD DE LA MANCHE..
(Caranx ffîàcÊùriïss, Lâcép.j ScomBer trachurus;'Linn. Bl.)
La forme générale ‘ du saurel -ressemblé beaucoup à celle du
mkquereau, c’est-à-dire que soafccprps ’est enJuseau, plus Haut et
1 pl^s épais dans-lé: milieu j la tête un peu pointue, et là queue fort
-'.amincie âvant l’épanouissement de>-la caudale. Sa plus grande Hauteur,
pjise entpe les deux-dorsales, est.près.de cinq fois dans sa
longueur, totale* Son épaisseur, àu même-endroit, fait-moitié de sa
Hauteur-. La longueur- de sa tête „est quatre fois «et demie dans la
longueur totale.; et.sa.Hauteur àvHi ^cpae^-pne fois et un . tiers dans
sa- longueur.^,,
. La /et^urbè* du pos; descend par une convexjté légère et a peu
•-près uniforme,Ver^ la têtg et vers la queue. Le profil de la tête en
est une, continuation presque rectiligne. La courbe du ventre est
à peu. près.-semblable à®|elle du dos. Il y. a un diamètre d’oeil entre
l’oeil et .le bout du mugeau-, et un diamètre et demi, entre l’oeil et
l’ouïe. L’oeil est au-degsns du milieu de la hauteur de l^ tête. Le
crâne et Je front,.entre les yeux, sont légèrement convexes tran s-
iversalement. La.distanaq d’un oeil à 1-autre est d’un de leurs dia-
.mëtres. La mâchoire, ^ e riç u re avance un peu plu,s que l’antre T a
bouche ést fendue obliquement, en descendant un peu-jusqué.sous
,.le b,ord aqtérieur de ioeilî L ’intermaxillaire est mince et assez pro-
, tnacjjlft. Le: maxillaire sS^largk arrière et*fest coupé carrément;
il ne peut cacher, que sa racine, &çu$ le sp u s-o rb ita ireq u i est
, oblong,.plus large:’en avantwet ,sans dentelures; à spn bord, .lequel
est.à peu près Horizontal. CHaque n^çHaj.re a une ligne très-étrgite
-de dents, à peine visibles, etjque l’ompourrait nonimerune simple
âprete; celles d’embas ^ont nluslortes*que les supérieures; il y a
une âpreté- analogue, mais .encore moins rharquée, au-devant du
Yomer, le long de la çxêtq mdyenne' de cet h s , ."ét- au bord du
; palatin, mais sur des. lignes, presque sans largeur. L’orbite est garni,
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