Ce poisson ressemble parfaitement à la figure 5j planché 5,
de M. Mitchill : mais il s’en faut de beaucoup qu’il ne soit
le scomber hippoà ckLiïmaêà^, lequel a les deu& dents
antériemes^plus grandes, la ligne latérale très-eourbée et
vingt-deux rayons mous seulement a la Seconde dorsale.
• Le Gaçanx. eaux , maquere-au. *
. ( Caranæ, macarellus, nôb.)
Le second de ees caranx américâins, dejformealongée
et à fausse nageoire unique * ;sc nomme tnaqu&rèau^\&.
Martinique, ou il est assez tottmtin. Il f délient plus
grand et'est meilleur que le quia.
~ Sa hauteur est six fois et demie dans sa longueur, et sa tête cinq
fiais et demie. La hauteur de sa tête est une fois et deUs tieré dans
?a longueur. Sa pectorale n’a que le sixième de la longueur totale.
Le bord inférieur de son operculé est en ligne drolta Sa ligne
latérale Vest presque pas courbée; elle a tout du long deÈ éewjles
rondes, assez larges (poor des écailles), et ne commence à prendre
des boucliers que vers la fin de là dorsale. On en petit compter
vingt-cinq, tops petit», quoique cVémésï
ï). 8 -» 1/S3 «te
La ta^be vridjre..'est,petite.-Tout le corps, est argentéav|c une
teinte plombée sur le dos. fi y a.des individus de pins d’un pied.
C’est Cette espèce qui me parait se rappjrôdbef le plus
du eurvata -pinima de Margrave % que les Portugais de
SU» temps appelassent bonito^ et mêpiej e ne vois q>as
comment on l’en âistinguerait, siRo* n’est que k figure
montre k tète un peu plus petite et que dans k descïip-
1. Linnæus, 1 2.e édit., p. 1|||1 2; Bras., jr. i5s»
pjtAP. XV. CARANX PROPREMENT DITS,
trpnril est. question d’une, ligne dorée, entre le bleu ou le
vert du dia^^t le.blanc du-ventre,.dont il ne, reste guère
desvestige dans nais- individus : cessera aux naturalistes du
Brésil à nQnsjäpprendre si, îe- eurvata-pinima. en offre de
plus considérables. Dans aucun cas111 ne peut être notre
saurel d’Europe, comme l’ont cru Bloch ét, Lacépède.
Ë6 cararlx macarellus a le foié petit, presque réduit au seul
lobé gauchç.' L’egsophagé est long et, plissé longitudinalement, il
se ’.prolongé en un ^©'phintu-,, assez. fëfigÇrqui forme l’estômac. La
* branche montante ,esm,aussi longne que l’estomac, à partir dé la
, dfi la ^branche à, la pointe dp, sac. Cette branche mst
§pajs$e„se contourne en. bec, qui regarde l|épine du dos. fl jr a.
un grand nombre d’appendices caecales; au pylore, disposes de
chaque cç>té de la branche montante de. l’estomac sur deux lignes.
Les supérieures.soat les plu» grandes, et elles diminuent graduellement
jusqu’à,cellés, du mibe»,, qui n’ont pas le. quart de k longueur
. des. premières. a
Le tube intestinal est étroit et ,peu alongé. Il se porte jusqu’à
l’arrière de l’aibdomen, remonté jusqu’à la pointe- de l’estomac. Il
slfe plie de nouveau* et ,së rend à Tanus-.. Ce dernier repli est un peu
\plus*lâi^®(fuê l’àutre’tpoftion de l’intestin, er-a l’endroit où se
fairle pli, if y- a rétrécissement, et en dedans une valvule qui
marque" Ta naissance du rectum. La rate est moire, alôngée,, et
placée -squs ,'liestomac entre les appendices coecales au-dessus du
rectum.; ;
La vessie aérienne est grande; alongée, et donne en arrière deux
petites bornes tyès-|)pintues.
Les reins s’Ôht très-épais, enfoncé dans une rainure très-profonde
sous la colonne vertébrale.